n de l'auteur parrainage de la course a pied sur route par les - Accueil

tielles : objet, durée, obligations, description des opérations, conditions de rupture et droits
dérivés 23 .
Le droit fiscal assimile le sponsoring à une campagne de publicité classique. Les verse-
ments en numéraire effectués par le parrain constituent une charge déductible de son
résultat imposable. La TVA acquittée par le sponsor est également déductible 24 . Les reve-
nus de l’association sponsorisée ne sont pas imposables, sauf lorsqu’il s’agit d’une asso-
ciation à but lucratif qui se comporte comme une société commerciale. Dans le cas des
compétitions de course sur route, l’association est soumise à la TVA dès que le budget de
l’événement atteint cinq millions de francs (aujourd’hui 762 245 €).
La mise en œuvre de l’action de parrainage doit logiquement s’effectuer en synergie avec
les autres composants du mix de la communication de l’entreprise : relations publiques et
relations presse, communication interne, publicité et promotion des ventes
diabriquant
de boissons sponsorisant le football, par exemple).
25 . Chaque
département peut à la fois mettre en valeur l’action initiée par le département sponsoring et
en tirer des bénéfices propres. L’événement peut par exemple être l’occasion pour un
recteur des relations publiques d’inviter des leaders d’opinion, ou pour un directeur des
relations presse de rencontrer un journaliste d’ordinaire difficile à joindre, ou bien encore
pour les commerciaux d’animer leurs points de vente (jeux dans les cafés avec places de
matches à gagner pour un f
Si les supports publicitaires choisis pour décliner le nom de l’entreprise (plaquettes, banderoles,
dossards pour une course) constituent le moyen de présenter l’association entre
l’entité parrainée et le parrain, cette simple présentation ne suffit pas à assurer le succès de
l’opération de parrainage.
En admettant que le public et/ou les médias parlent abondamment d’une manifestation, ils
ne parlent pas forcément du ou des sponsors, à moins que les noms de ces derniers ne
soient directement associés à l’événement (Raid Gauloises, Trophée Lancôme). Par ailleurs,
comme le rappelle Juffé
, encore fautil
qu’elles lui donnent le sens voulu par les parrains, qui se résume le plus souvent à « nous
26 , le message doit être non seulement « lisible »
(perceptible), mais aussi « intelligible » (avoir un sens) et « sensible » (toucher la cible). Il
ne suffit donc pas que les cibles perçoivent le nom du parrain sur l’événement
23
WESTPHALEN M.H., Le Communicator, Paris : Dunod, 2001.
24
BIGLE G., Sponsoring : le parrainage publicitaire, Paris : Delmas, 1996.
25
GARRABOS C., Sports, sponsors et communication, Paris : Sports entreprises médias partenaires, 1987.
26
JUFFÉ M., L’art de communiquer, Chêne-Bourg : Georg, 2000.
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