n de l'auteur parrainage de la course a pied sur route par les - Accueil

cela ne crée pas pour autant de véritable cohésion nationale, et les caisses sont parfois re-
marquablement absentes d’événements importants. C’est le cas pour le marathon de La
Rochelle où la Caisse d’Epargne ne souhaite pas tenter sa chance face à un Crédit Mutuel
dont le contrat de parrainage arrive à échéance. Selon Serge Vigot, organisateur du mara-
thon, « ils ne sont pas intéressés », mais S. Vigot semble également leur avoir préféré
d’avance le Crédit Agricole.
Par ailleurs, la récente campagne de publicité de la Caisse d’Epargne montrant des animaux
en train de pratiquer des sports de glisse ne facilite pas la compréhension de la politique
nationale de parrainage de l’athlétisme. De fait, M. Cazes déclare qu’à la CNCE, les
« gens de la communication » (dont il semble donc se démarquer) ne « maîtrisent pas très
bien le domaine du sport». Il y a donc manque de cohésion non seulement entre le régional
et le national, mais au niveau du département Communication.
Organisateurs et agences s’accordent à reconnaître que la réussite d’une action de parrainage
ne dépend pas seulement du montant investi par le sponsor. La compétence dans le
domaine du sponsoring, faite à la fois de technique et de connaissance du terrain, est
essentielle.
Selon Laurent Ourgaut, de l’agence Congas à Bordeaux, la plupart des sponsors méconnaissent
les événements : « Il faut commencer par vivre l’événement une fois pour pouvoir
se dire : ‘ça y’est, j’ai compris comment ça marche, j’ai compris qui étaient les organisateurs,
dans quel état d’esprit ils évoluaient, qui étaient les autres parrains et qui étaient
les coureurs’. »
Seule Vittel est, de l’avis de tous, y compris de ceux qui ne travaillent pas ou plus avec
elle, la marque « pro » par excellence. « Ils investissent peut-être moins que France
Telecom mais ils ont une visibilité bien meilleure », indique Pascal Petit, responsable du
Service Courses chez Occade Sport.
Jean-Marc Fresnel, organisateur du Paris-Versailles, confirme que depuis la fusion avec
Nestlé, les négociations avec Vittel sont devenues beaucoup plus difficiles, et même sur un
marathon à succès comme le marathon du Médoc, Vittel est passée du statut de
« partenaire » à celui de « fournisseur ». « C’est vrai qu’on est soumis à des impératifs
budgétaires, à des exigences qui peuvent paraître parfois un peu dures », admet A. Carrée.
« Ils sont trop gourmands, je ne peux pas travailler avec eux », indique Patrick Aknin,
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