n de l'auteur parrainage de la course a pied sur route par les - Accueil

formidable occasion pour s’y montrer vraiment. Le marathon du Médoc est connu des cou-
reurs du monde entier, tellement qu’on l’appelle ‘Le Médoc’ tout court. C’est le marathon
qu’il faut avoir couru une fois dans sa vie », (voir annexe 4). « En 2001, France Telecom a
mis 40 000 € sur la course, la moitié en national et la moitié en régional. Ils ont monté une
petite équipe de coureurs, ils ont inondé la place avec des logos et des banderoles, ils ont
claironné que grâce à leur cyber espace on pourrait voir le marathon du Médoc partout
dans le monde, ils n’avaient pas le bon matériel, la ligne numérique a pété, on n’a même
pas pu voir le marathon à Pauillac 132 , et ça s’est arrêté là. »
Pour L. Ourgaut, le problème est avant tout un problème d’effectifs. « Personne n’est des-
cendu de Paris, personne n’est venu de Bordeaux la veille vérifier sur le terrain quel était le
dispositif mis en place. D’un côté je les comprends, à la communication, ils sont trois. Ils
ne peuvent pas être un jour à la foire de Bordeaux, le lendemain à une conférence de
presse, et passer tous leurs samedis et leurs dimanches sur les matches, les courses de VTT
et les marathons. Quant aux autres employés, c’est un peu comme à la Caisse d’Epargne,
ils sont aux 35 heures. » L. Ourgaut pense également que France Telecom devrait concentrer
ses dépenses sur un plus petit nombre d’épreuves et en consacrer au moins la moitié au
suivi des coureurs présents sur les événements et à la mesure des retombées.
Sans être aussi virulent, F. Tuzi, responsable opérationnel du Marathon de Lyon France
Telecom chez Occade Sport, avoue rencontrer certains problèmes. France Telecom a
investi 92 000 € sur le marathon. Là encore, une démonstration de chronométrage en direct
des coureurs par Internet a « plus ou moins marché pour des raisons techniques ». Des problèmes
ont également surgi, notamment avec une Caisse d’Epargne agacée par les abus de
signalétique de l’opérateur sur le terrain. « Nous devons mieux réglementer les espaces de
chacun, il faut qu’ils comprennent qu’ils n’ont pas besoin d’être quinze fois sur le tee-shirt,
que cela finit même par les dévaloriser aux yeux des coureurs », ajoute F. Tuzi.
P. Petit pense lui aussi que « à vouloir être partout, France Telecom ne peut être nulle part.
On leur a dit ‘il faut être présents’, et du coup ils sont partis tous azimuts dans le sport,
sans réelle politique ni culture du parrainage sportif. Comme ils ont de l’argent, ils ont un
comportement très cannibale, alors qu’en course sur route la bonne technique est plutôt de
s’intégrer en douceur dans l’organisation. »
132 Village situé à 70 Km de Bordeaux, où ont lieu l’arrivée et le départ du marathon.
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