n de l'auteur parrainage de la course a pied sur route par les - Accueil

posséder trois niveaux d’investissement sur les courses : celui de marchand d’eau avec le
Service Courses, celui de « fournisseur officiel », et celui de « partenaire » qui combine
échange produit et apport en numéraire. Dans tous les cas, le produit est présent sur la
course.
France Telecom – dont les activités, tout comme celles de la Caisse d’Epargne, n’ont rien à
voir avec la course, ni même avec le sport en général – parvient parfois à lier son nom à
celui de l’événement, ce qui ne veut pas dire qu’elle le crée. Ainsi, par le biais de ce parrainage
titre, le marathon de Lyon devient-il en 2001 le « Marathon de Lyon France
Telecom ». Mais les organisateurs bénévoles refusent en général ce genre de pratique,
contraire à l’esprit d’une course qu’ils souhaitent garder conforme à ses origines, et donc
aussi « libre » que possible. Le parrainage titre coûte également plus cher au parrain mais il
y gagne en association et en visibilité, y compris dans une presse peu encline à citer les
sponsors, mais bien obligée de mentionner le nom des courses.
La Caisse d’Epargne et France Telecom sont finalement très handicapées par rapport à
Vittel. Elles n’ont pas de lien direct avec l’univers du sport et les courses leurs offrent peu
d’occasions de communiquer sur la fonctionnalité de leurs produits, malgré quelques tentatives
de retransmission des épreuves et de chronométrage des coureurs en direct sur
Internet par France Telecom.
Viennent enfin s’ajouter des actions de support telles que mentionnées au chapitre
1 (§ 1.1.3, page 17) : relations publiques avec des clients ou des partenaires sur les événements,
relations presse, animation des points de vente, participation des employés aux
courses, annonce des actions de parrainage par le journal interne ou l’intranet, par exemple.
Le degré d’utilisation de ces actions semble cependant varier énormément d’une entreprise
et d’une région à l’autre. Du fait de la forte décentralisation de la Caisse d’Epargne et de
France Telecom, les informations qui nous ont été fournies à ce sujet par les responsables
du sponsoring au niveau national sont assez imprécises.
La Caisse d’Epargne indique ne pas avoir encore cherché à lier son parrainage à des actions
commerciales. Tout au plus exige-t-elle des organisateurs ayant un site Internet
d’offrir aux participants la possibilité de s’inscrire à la course par le système de paiement
sécurisé de la Caisse d’Epargne « SP Plus». La CNCE cherche en revanche à élargir sa
présence auprès du public, par exemple en distribuant des « kits supporters » sur le
marathon de Paris.
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