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Croix-Rouge/Croissant-Rouge Guide climatique - Climate Centre

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76 | <strong>Guide</strong> <strong>climatique</strong> de la <strong>Croix</strong>-<strong>Rouge</strong> et du <strong>Croissant</strong>-<strong>Rouge</strong> | Etude de cas : L’AfriqueAprès une sécheresse tuant le bétail au Kenya, les inondations a envahi le reste. Un homme a perdu preseque tous ses chèvreset moutons», photo Fédération internationale de la <strong>Croix</strong>-<strong>Rouge</strong> et du <strong>Croissant</strong>-<strong>Rouge</strong>donner des conseils aux agriculteurs et à faire face. »Selon Marie-Antoinette Uwimana, directrice des programmesde la CRR : « Nous avons discuté avec legouvernement à parler des changements <strong>climatique</strong>scette année, » Il y a maintenant une prise deconscience que la réponse aux catastrophes ne suffitplus et que la réduction des risques est essentielleet doit être renforcée.« Les impacts des changements <strong>climatique</strong>s existentet ont posé problème au cours des dernières années», selon Eric Njibwami, responsable des bénévoles.« Les régions est et sud du pays connaissentun manque de nourriture en raison de la longue saisonsans pluie. » Le résultat est que les collectivitésne peuvent plus planifier les récoltes ou la plantationen raison de l’irrégularité des pluies.La CRR tente d’y palier en informant les gens quandil aura une période de sécheresse, en obtenant desinformations météorologiques et en leur conseillantde garder une réserve de nourriture. Cependant àlong terme, déclare Eric Njibwami, les gens devront« Diversifier les activités et générer d’autres revenus ».Le problème majeur est que les agriculteurs sont trèsconservateurs et sont réticents au changement, ditKaramaga. « Nous devons changer nos cultures ounos régimes alimentaires à l’avenir, mais les gens nechangent que très lentement. » Il faudra former desbénévoles pour aider les agriculteurs à diversifier leursméthodes traditionnelles de production des cultures.Une gestion claire de l’eau et la protection de l’environnementde la terre sera la clé. En raison de lapression démographique, une grande partie duRwanda a été déboisée, ce qui entraîne la dégradationdes sols et l’érosion qui aggrave l’impact de lasécheresse. Près de 90% de la population utilisentle bois comme combustible de cuisson. Mobiliser lacommunauté pour la plantation d’arbres est, parconséquent, un important objectif de la <strong>Croix</strong>-<strong>Rouge</strong>rwandaise. L’objectif ultime est de doter chaquedistrict d’une pépinière de 10.000 plants.MaraisLe Rwanda a non seulement de nombreuses collines,mais aussi de nombreux marais au pied des collines.Auparavant, beaucoup de ces marais n’étaient pascultivés en raison du coût de drainage et de la gestiondes marais. Toutefois, étant donné la pression exercéesur les terres et du climat de plus en plus capricieuxqui affectent les cultures traditionnellement cultivéessur les collines, l’aménagement des marais fourniraitde nouvelles terres cultivables pour cultiverl’haricot, le riz ou le manioc.La nappe phréatique contribue également à ce que laproduction agricole soit moins tributaire de la pluviométrieet puisse survivre à des périodes de sécheresse.La CRR a un projet de ce type qui a démarré il y aplusieurs années – environ 10 hectares de maraisd’Agatenga sont maintenant cultivés avec succès,donnant des haricots, du manioc et du riz aux communautésenvironnantes. Cette partie du Rwanda aété frappée par la sécheresse au cours des dernièresannées et jusqu’à 30% de la population s’est trouverconfrontée à l’insécurité alimentaire. Des tels projetsfont partie de la stratégie de la CRR visant à promouvoirla capacité des communautés locales à faire face.Emmanuel Munyentwari y travaille comme agriculteur.« L’année dernière, la pluie était attendue en septembremais n’est tombée qu’en novembre », dit-il, «donc nous ne pouvions pas planter avant novembreet les gens avaient peu à manger, il y a eu des pénuriesalimentaires. « Ses propres récoltes sont faibleset en réalité il ne fait pas pousser assez de nourriture.Son rêve, dit-il, est d’être un jour, en mesure de payerles frais de scolarité pour renvoyer sa femme à l’école.« La <strong>Croix</strong>-<strong>Rouge</strong> a fait du bon travail ici », ajoute-t-il.La formation des bénévoles et la mobilisation de lacommunauté sont essentielles pour faire face auximpacts. Yvonne Kabagire est responsable des communicationsà la CRR et aussi animatrice , ‘l’Actionhumanitaire de la <strong>Croix</strong>-<strong>Rouge</strong> rwandaise’. Chaquesemaine, elle couvre des sujets sociaux.Kabagire considère la radio comme un outil importantpour diffuser les informations sur les changements<strong>climatique</strong>s. « Les gens ont besoin de savoircar notre pays n’est pas une île », explique-t-elle.« Ils doivent comprendre le phénomène leur rôledans la formulation de stratégies d’adaptation. »

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