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Croix-Rouge/Croissant-Rouge Guide climatique - Climate Centre

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138 | <strong>Guide</strong> <strong>climatique</strong> de la <strong>Croix</strong>-<strong>Rouge</strong> et du <strong>Croissant</strong>-<strong>Rouge</strong> | Annexe Annexe | <strong>Guide</strong> <strong>climatique</strong> de la <strong>Croix</strong>-<strong>Rouge</strong> et du <strong>Croissant</strong>-<strong>Rouge</strong> | 139Annexe : impacts régionauxdu changement <strong>climatique</strong>Extraits du GIEC (2007), Impacts,Vulnérabilité et Adaptation.Contribution du Groupe de Travail IIau Quatrième rapport d’évaluationdu Groupe d’expert intergouvernementalsur les changements <strong>climatique</strong>s du GIEC.Afrique• D’ici à 2020, entre 75 millionset 250 millions de personnesdevraient être menacées parl’augmentation du stress hydriquedû au changement <strong>climatique</strong>.En combinaison avec unedemande accrue, il aura un effetnégatif sur les moyens de subsistanceet exacerbera les problèmesliés à l’eau.• La production agricole, y comprisl’accès à la nourriture, dansde nombreux pays et régionsd’Afrique devrait être gravementcompromise par la variabilité duchangement <strong>climatique</strong>. Lesespaces propices à l’agriculture,la durée des saisons de croissanceet le potentiel de rendement,en particulier le long deslisières des zones semi-arideset des zones arides devraientconnaître une baisse. Cela auradavantage d’effets néfastes surla sécurité alimentaire et exacerberala malnutrition sur le continent.Dans certains pays, lesrendements des cultures dépendantesdes pluies devraientconnaître une baisse de 50 pourcent d’ici à 2020.• Les disponibilités alimentaireslocales devraient être affectéesnégativement par la diminutiondes ressources halieutiquesdans les grands lacs en raisonde la hausse de la températurede l’eau, qui peut être aggravéepar la sûrpêche.• Vers la fin du 21e siècle, les prévisionsde montée du niveau desmers auront une incidence surles terres basses côtières trèspeuplées. Le coût de l’adaptationpourrait correspondre au minimumà 5 à 10 pour cent duProduit intérieur brut (PIB). Lesmangroves et les récifs coralliensdevraient encore être dégradésentraînant des conséquencespour la pêche et le tourisme.• De nouvelles études ont montréque l’Afrique est le continent leplus exposé à la variation et auchangement <strong>climatique</strong> en raisonde multiples pressions et unefaible capacité d’adaptation.Certaines adaptations aux variations<strong>climatique</strong>s qui voientactuellement le jour peuvent toutefoisêtre insuffisantes pour leschangements <strong>climatique</strong>s futures.Asie• La fonte des glaciers de l’Himalayadevrait augmenter les inondationset les chutes de rochesen provenance des pentes déstabiliséeset devraient affecter lesressources en eau au cours desdeux ou trois prochaines décennies.Cela entraînera une diminutiondu débit fluvial avec le reculdes glaciers.• La disponibilité d’eau douce enAsie centrale, du Sud, de l’Est etdu Sud-est, en particulier dansles grands bassins de rivière devraitdiminuer en raison du changement<strong>climatique</strong> qui, avec lacroissance de la population etl’augmentation de la demandedécoulant de la hausse du niveaude vie, pourrait affecternégativement plus d’un milliardde personnes d’ici à 2050.• Les zones côtières, en particulierles régions très peuplées duméga delta au Sud, l’Est et duSud-est de l’Asie seront plus exposésaux risques à cause del’augmentation des inondationsvenant de la mer et certainesinondations méga delta venantdes rivières.• Le changement <strong>climatique</strong> devraitaffecter le développementdurable des pays en développementen Asie, étant donné qu’ilaggrave les pressions exercéessur les ressources naturelles etl’environnement, en plus del’évolution rapide de l’urbanisation,de l’industrialisation, dudéveloppement économique.• Les rendements des culturespourraient augmenter jusqu’à20 pour cent en Asie de l’Est etdu Sud-est alors qu’ils pourraientdiminuer jusqu’à 30 pour cent enEurope centrale et en Asie duSud au milieu du 21e siècle.L’influence de croissance rapidede la population et de l’urbanisation,le risque de famine devraitrester très élevée dans plusieurspays.• Une morbidité et une mortalitéendémiques dues principalementaux maladies diarrhéiquesauxquelles s’ajoutent les inondationset les sécheresses devraientaugmenter dans l’est,le sud et le sud-est d’Asie en raison de changements prévusdu cycle hydrologique associéau réchauffement de la planète.L’augmentation de la températuredes eaux côtières va exacerberl’abondance et / ou la toxicitédu choléra en Asie du Sud.L’Australie etla Nouvelle-Zélande• Des précipitations en diminutionet une évaporation croissanteauront comme conséquence uneintensification des problèmes liésà la sécurité de l’eau d’ici à 2030dans le sud et l’est de l’Australieet de la Nouvelle Zélande, et danscertaines régions orientales.• Une importante perte de la biodiversitédevrait être enregistréed’ici à 2020 dans certains sitesécologiquement riches y comprisla Grande Barrière de corail etles Tropiques humides duQueensland. D’autres sites àrisque comprennent les zoneshumides de Kakadu, au sudouestde l’Australie, les Îlessub-antarctiques et les zonesalpines des deux pays.• Le développement côtier permanentet l’augmentation de la populationdans les zones tels queCairns et le Sud-est du Queensland(Australie) et au Northlanddu Bay of Plenty (Nouvelle-Zélande),devraient exacerber les risquesde montée du niveau desmers et l’augmentation de l’intensitéet la fréquence des tempêteset des inondations côtières d’icià 2050.• La production agricole et forestièredevrait baisser d’ici à 2030dans une grande partie du sud,et de l’est de l’Australie, et certainesparties de l’est de laNouvelle-Zélande, en raison del’intensification de la sécheresseet des incendies. Toutefois, enNouvelle Zélande, des bénéficesinitiales sont prévues à l’ouest etau sud et à proximité des grandesrivières à cause d’une saisonde croissance plus longue, demoins de gel et de l’augmentationdes précipitations.• La région dispose d’une grandecapacité d’adaptation grâce auxconnaissances économiques,scientifiques et techniques dontelle dispose, mais, il existe descontraintes majeures liées à lamise en œuvre, et de grandsdéfis nés de l’évolution de phénomènesextrêmes. Les systèmesnaturels ont des capacitésd’adaptation limitées.Europe• Pour la première fois, des impactsde changements de grande enverguredans le climat actuel ontété enregistrés : des glaciers enrecul, des saisons de croissanceplus longues, des changementsde la hiérarchie des espèces etdes répercussions sur la santédues à une canicule de grandeenvergure et sans précédent. Leschangements observés décritsci-dessus correspondent à ceuxqui sont prévus dans le cadre deschangements <strong>climatique</strong>s futurs.• Presque toutes les régions européennesseront négativementtouchées par les futurs impactsdu changement <strong>climatique</strong> etceux-ci poseront de nombreuxdéfis aux secteurs économiques.Le changement <strong>climatique</strong> devraitexacerber les différences régionalesen matière de ressourcesnaturelles et de biens en Europe.Les impacts négatifs comprennentl’augmentation des inondationsintérieures, des inondationscôtières plus fréquentes et uneérosion accrue (en raison destempêtes et de l’élévation duniveau des mers). La grande majoritédes organismes et desécosystèmes auront du mal às’adapter au changement <strong>climatique</strong>.Les zones montagneusesdevront faire face au recul desglaciers, à la diminution du manteauneigeux et du tourismed’hiver et de pertes significativesd’espèces (dans certaines régions,jusqu’à 60 pour cent sousdes scénarios d’émissions maximalesd’ici à 2080).

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