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La quete de la paix - Plough

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L A q u ê t e d e l a p a i xRien ne peut nous satisfaire lorsque nos espéranceségoïstes nous ren<strong>de</strong>nt mécontent <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>stin ; <strong>de</strong> làle dicton : « L’herbe est toujours plus verte ailleurs. » Tantque notre vision est limitée à nos propres besoins, nousne pourrons ni voir le besoin <strong>de</strong> notre prochain, ni ce dontnous <strong>de</strong>vrions être reconnaissants. Mon père a une foisécrit a un ami qui sombrait dans <strong>la</strong> tristesse : « Tu trouverastoujours <strong>de</strong>s raisons pour grommeler. Si tu désires <strong>la</strong><strong>paix</strong>, tu <strong>de</strong>vras les <strong>la</strong>isser tomber. Je te supplie : arrête <strong>de</strong>concentrer sur ton désir d’être aimé. C’est en oppositionau christianisme.William Marvin est un prêtre anglican en A<strong>la</strong>bama aveclequel j’ai correspondu <strong>de</strong>puis un an, alors qu’il vou<strong>la</strong>itnous assister avec l’envoi d’ai<strong>de</strong> à Cuba. William a connusuffisament <strong>de</strong> souffrances, mais je ne l’ai jamais entenduse p<strong>la</strong>indre. Malgré une série d’épreuves « à <strong>la</strong> Job » – unema<strong>la</strong>die grave, <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> son plus jeune fils, <strong>la</strong> perte <strong>de</strong> sontravail, et un divorce – il peut encore dire : « Eh bien, je n’aipas encore eu <strong>de</strong> furoncles comme Job... » C’est <strong>de</strong> cette attitu<strong>de</strong>,je pense, qu’il retient son sens <strong>de</strong> <strong>paix</strong>.Quelques jours après avoir subi une opération <strong>de</strong>l’appendicite qui était gangréneuse j’étais proche <strong>de</strong> <strong>la</strong>mort. C’était en décembre, 1960. J’avais trente-cinq ans.Tôt le matin, j’ai eu <strong>la</strong> certitu<strong>de</strong> que j’al<strong>la</strong>is mourir, et j’aiété saisi <strong>de</strong> panique. J’avais une femme, trois fils, et <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ttes, et je sentais que ma mort serait l’échec ultime, les<strong>la</strong>issant tous dans <strong>la</strong> misère. Puis j’ai entendu une voix,distincte et sévère, dans mon oreille : « Eh bien ! Tu n’espas important, même pour toi-même ! Dieu Seul l’est ! »129

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