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VSAO-ASMAC
SECTION BERNE
Les prix augmentent –
les salaires doivent suivre!
«Les prix augmentent – les salaires
doivent suivre!» C’est sous ce titre que les
principales associations du personnel du
canton de Berne, parmi elles l’ASMAC,
ont récolté des signatures. Le Conseil
d’Etat prévoit dans le budget cantonal
2009 une augmentation de la masse
salariale de 2,3% pour la compensation
du renchérissement et les augmentations
de salaire individuelles. 1,3% sont réservés
pour la compensation du renchérissement
et 1% pour l’augmentation de
salaire individuelle. Le renchérissement
annuel moyen s’élèvera cependant probablement
à 2,6%. Une majorité du personnel
est donc menacée par une baisse
du salaire réel. Les associations du personnel
ne voulaient pas rester inactifs
face à cette situation. C’est pourquoi elles
ont récolté un nombre important de
signatures en très peu de temps. Celles-ci
ont été remises au Conseil d’Etat le 4 novembre
2008.
Le Conseil d’Etat a déjà fait un premier
pas et décidé une augmentation rétroactive
des salaires de 0,5% au 1 er juillet
2008. Mais cela ne suffit pas. Il n’est par
ailleurs pas encore clair dans quelle mesure
cette augmentation rétroactive sera
mise en œuvre dans les centres hospitaliers
régionaux qui sont des sociétés
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anonymes. Nous allons donc suivre d’un
œil attentif l’évolution de la situation.
Dépliant REA
«L’ASMAC est également à ton service en
cas d’urgence (en allemand: Der VSAO
ist auch im Notfall für dich da).» C’est
le titre que porte une nouvelle brochure
REA de l’ASMAC Berne. Elle apporte des
informations utiles en cas d’urgences
cardiaques et de situations nécessitant
une réanimation. La brochure sera envoyée
à tous les membres avec l’invitation
pour l’assemblée générale ordinaire. Les
membres de la section Berne peuvent
toutefois l’obtenir dès maintenant auprès
du secrétariat.
Réponse du Conseil d’Etat
à la lettre des partenaires
de la CCT
Le 26 mars, le personnel de la santé a
déposé, avec le soutien des hôpitaux, ses
exigences auprès du canton (voir Journal
3/2008). Le 20 mai, les partenaires sociaux
de la CCT ont demandé un entretien
au Conseil d’Etat par le biais d’une
lettre commune dont l’objectif était
d’éclaircir de quelle manière les décisions
du canton en matière de politique du personnel
peuvent être garanties et mises en
œuvre pour les hôpitaux soumis à la CCT
(ce qui posera problème lors du financement
au moyen de forfaits par cas).
Dans sa réponse du 13 août, le Conseil
d’Etat a déclaré pour l’essentiel qu’il reconnaissait
les problèmes, mais que les
centres hospitaliers régionaux sont aujourd’hui
des sociétés anonymes indépendantes.
Raison pour laquelle la réglementation
et l’aménagement des conditions
de travail relèvent de la compétence des
partenaires sociaux. Et qu’il considérait
par conséquent une rencontre comme
inopportune.
Nous sommes d’avis que le Conseil d’Etat
arrange un peu trop les choses à sa façon.
Les conditions de travail cantonales doivent
aussi être appliquées dans les hôpitaux
publics. D’autant plus que le canton
est actionnaire majoritaire, voire même
unique, des centres hospitaliers régionaux
et que le droit cantonal s’applique
dans les cliniques psychiatriques cantonales.
On peut en tout cas s’attendre à un durcissement
des négociations salariales
dans le cadre de la CCT ces prochaines
années. Rosmarie Glauser,
directrice de la section Berne
SECTION DES GRISONS
Halte à l’esprit moutonnier
Le comité de la section des Grisons s’est
réuni le 28 octobre 2008 pour sa séance
d’automne. Une analyse du comité a
montré qu’après l’action «Non au diktat
des caisses», les membres sont retombés
dans la léthargie politique habituelle et
donnent une image tranquille et autosatisfaite
d’eux-mêmes.
C’est étonnant, car selon des sources non
officielles, le droit du travail et les obligations
en matière de formation postgra-
duée sont piétinés dans des petits hôpitaux
régionaux et cachés sous le manteau de la
complicité et de la culpabilité collective.
Un éventail de conséquences possibles
pouvant aller jusqu’à l’exclusion du «respectable»
corps médical force le silence.
Pratiquement aucune des personnes concernées
n’est disposée à parler de sa situation.
Le pouvoir d’action de l’association
reste donc inutilisé, ce qui empêche la recherche
de solutions acceptables.
Chers collègues, déjà Saadi nous apprenait:
«Il y a deux choses qui obscurcissent
notre esprit: se taire quand il faut parler,
et parler quand il faut se taire».
Nous aimerions donc expressément inviter
les personnes concernées à s’annoncer
afin que le comité puisse s’activer. Les
informations seront bien évidemment
traitées en toute confidentialité.
Claudia Heintze, présidente du comité
de la section des Grisons
N o 6 Décembre 2008