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«Les paysans doivent
apprendre à chasser»
MEDISERVICE ASMAC procède actuellement à une réorientation.
L’organisation de prestations de service souhaite à l’avenir non
seulement poursuivre l’élargissement de son offre, mais également
s’adresser plus souvent directement aux membres. Car d’après le
directeur de MEDISERVICE Erwin Guggisberg, il reste un nombre
important de membres qui ne profitent pas des possibilités offertes
par l’organisation à but non lucratif.
L’entretien a été conduit par Catherine Aeschbacher, rédactrice en chef
du Journal ASMAC. Photos: Marco Zanoni.
N o 6 Décembre 2008
Mediservice ASMAC est actuellement
en train de se réorienter.
Pourquoi?
Erwin Guggisberg: Tout simplement
parce qu’il est temps pour nous d’évoluer.
Le corps médical connaît d’importants
changements qui conduisent à de nouveaux
besoins. En tant qu’organisation de
prestations de service à but non lucratif,
nous devons et voulons nous adapter à ces
exigences.
Quels sont ces nouveaux
besoins?
Par le passé, les médecins ouvraient généralement
leur propre cabinet après avoir
terminé leur formation postgraduée à
l’hôpital. Aujourd’hui, ils doivent déjà
planifier leur avenir pendant les études. Il
se pose par exemple la question de savoir
si on veut rester en milieu hospitalier ou
si on souhaite travailler dans un cabinet,
et si c’est le cas, dans quel type de cabinet.
Toutes ces possibilités et décisions ont des
répercussions sur les prestations de service
que nous devons adapter en conséquence.
De nouvelles prestations de
service vont donc être ajoutées?
Oui. Bien sûr que nous allons conserver
notre offre actuelle. Nous proposerons
MEDISERVICE VSAO-ASMAC
ainsi comme jusqu’à présent toutes les
assurances dont nos membres ont besoin
et cela à des conditions avantageuses. En
plus de cela, nous voulons promouvoir
des prestations de service comme par
exemple la planification de carrière
(www.carrieremedicale.ch) qui doit apporter
un soutien aux membres lors de la
prise de décisions importantes pour leur
avenir.
Mais faut-il vraiment procéder
à une réorganisation à cause
de quelques nouveaux services?
Non, pas forcément. Mais MEDISERVICE
ASMAC est une petite entreprise. Si nous
élargissons notre offre, nous devrions
donc théoriquement aussi adapter notre
structure d’entreprise. Ce n’est pas ce que
nous souhaitons. Nous devons donc
trouver d’autres structures. La technique
moderne nous offre aujourd’hui de nouvelles
formes de communication et de
collaboration avec les membres et les
partenaires. Nos partenaires ainsi que les
conseillers se sont déclarés prêts à poursuivre
leur collaboration avec nous dans
un cadre redéfini.
Que signifient concrètement
les nouvelles structures pour
MEDISERVICE ASMAC?
Cela veut en premier lieu dire que nous
devons mettre fin à l’activité purement
administrative. Nous allons chercher le
contact direct avec les membres et proposer
à l’avenir un suivi tout à fait direct.
La prise en charge des membres
était-elle donc un parent
pauvre jusqu’ici?
Je n’irais pas jusque-là. Au vu des besoins
d’une part et des possibilités d’autre part,
notre engagement était jusqu’ici tout à
fait adéquat. Par le passé, les membres
devaient quasiment nous demander à
quelles prestations de service ils pouvaient
avoir recours chez nous, et nous attendions
qu’ils nous contactent. Aujourd’hui, nous
disposons de possibilités bien différentes.
Nous voulons le plus possible amener nos
membres directement à nos offres (voir
encadré). Un exemple illustrant cette
évolution concerne notre site web qui sera
désormais bien plus convivial. Nous
allons également mettre en place à Berne
un bureau de conseil à partir duquel
nous voulons entrer en contact avec nos
17000 membres.
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