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Lever de rideau
Catherine Aeschbacher
Rédactrice en chef du Journal
de l’ASMAC
N o 6 Décembre 2008
ÉDITORIAL
«Le cerveau humain est un organe fantastique. Il fonctionne depuis
la naissance – jusqu’au moment où tu dois te lever pour tenir un
discours.» Je ne sais pas si l’écrivain américain Mark Twain
parle ici de sa propre expérience. Mais la plupart d’entre vous
connaissent probablement le sentiment de faiblesse, les mains
transpirantes et le mal de ventre qui nous envahit soudainement.
Et ceci face à un public plus ou moins intéressé devant
lequel il s’agit de parler. Ou le sentiment de vide total qui nous
envahit face à la feuille de papier blanche ou à l’écran vide
quand il s’agit de rédiger un article. L’apparition en public,
sous quelque forme que ce soit, représente un défi pour beaucoup
d’entre nous. Dans notre thème principal, des spécialistes
donnent des conseils et nous montrent comment «entrer en
scène» avec succès. L’éventail va du site web personnel en
passant par l’entretien d’embauche pour finir avec les moyens
«classiques» de l’article rédigé sur papier et de la conférence
publique.
A la fin novembre s’est réuni le Comité central pour sa traditionnelle
séance d’automne. L’organe suprême de l’ASMAC s’est
principalement occupé des questions ayant trait à la politique
de la santé, à la loi sur le travail ainsi qu’à la formation postgraduée
et notamment à son financement. Vous trouverez
le compte-rendu correspondant dans la partie politique.
Vous y trouverez également les derniers développements et
implications en matière de politique de la santé. La question
centrale reste ici de savoir quelle réglementation subséquente
trouver à la clause du besoin? Il y a également certains points
de la loi sur le travail, en particulier en ce qui concerne le service
de piquet, qui demeurent en suspens. Les avis à ce sujet sont
arrêtés, mais très controversés comme le montrera probablement
la procédure de consultation. La décision définitive incombe
au Conseil fédéral. Il n’est cependant pas encore clair à quel
moment il décidera de quelle réglementation.
MEDISERVICE ASMAC est également sous les projecteurs de ce
nouveau numéro. L’organisation de prestations de service
de l’association a accompli un changement de paradigme.
Erwin Guggisberg, directeur de MEDISERVICE, prend position
sur sa réorganisation.
Et pour terminer, nous levons le rideau pour l’ASMAC.
Comme à l’accoutumée, nous présentons cette année aussi
les sections, les organes et les organisations de notre association
dans la deuxième partie de ce numéro.
Et comme l’année touche à nouveau à sa fin, je voudrais au
nom de la rédaction du Journal ASMAC, chères lectrices et chers
lecteurs, vous remercier vivement de votre intérêt. Nous vous
souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année et vous transmettons
nos meilleurs vœux pour la nouvelle année.
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