Carnet du Cercle LAB #11 – Redonner du sens à l'assurance

2. GRANDS RISQUES
Concernant les grands risques, la proposition de valeur semble assez forte avec
l’utilisation de services dans une logique gagnant-gagnant entre l’assureur et
l’entreprise cliente. L’accompagnement des clients par les assureurs dans le cas des
grands risques est puissant car son utilité, tout de suite perçue, se maintient tout au
long du parcours client pour les entreprises de la prévention à l’indemnisation.
« Sur le sens d’un modèle d’assurance intégrant
davantage la prévention, on peut prendre l’exemple
de l’assurance aux entreprises pour laquelle les
clients intègrent déjà la prévention comme un
besoin et un critère de choix. Par exemple en
assurance de flottes : lorsqu’on répond à un AO,
on nous demande au-delà de la cotation de la
prime d’assurance, quel dispositif de prévention on
peut mettre à disposition du gestionnaire de parc
(consignes, reco, formation, etc) »
IV. DU POINT DE VUE DES ACTEIURS DE L’ASSURANCE
Florent Villain
MAIF
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Les assureurs interviennent dans un vrai rôle de conseil en proposant des programmes
de gestion du risque en fonction de la compréhension des risques et de l’appétit au
risque du client. Ces programmes de gestion du risque s’appuient sur un panel de
solutions au-delà de la couverture assurantielle : auto-assurance, captives, actions de
prévention, etc. Le client a intérêt à suivre les recommandations de son assureur car
cela a un impact sur son renouvellement mais surtout pour éviter des interruptions
d’activités.
L’enjeu, pour garder du sens en dommages entreprise, sera de trouver des alternatives
aux hausses de cotisation et de faire face aux risques nouveaux des entreprises.
Les risques émergents ont toujours été une préoccupation pour les assureurs, mais
aujourd’hui, l’interdépendance et la criticité des risques pèsent sur la capacité à
trouver des solutions pertinentes pour les entreprises.