PRIMĂRIA VECHE DIN SIBIU casa, oamenii, muzeul

Primăria Veche din Sibiu - casa, oamenii, muzeul 99
L’ANCIENNE MAIRIE DE LA VILLE DE SIBIU
RÉSUMÉE
Le volume sur l’Ancienne Mairie de la ville de Sibiu comprend les informations
archéologiques du premier volume et les autres données archéologiques et historiques
accumulées ces 5 dernières années.
Les recherches archéologiques se sont déroulées sporadiquement avant 1985 et avec
insistance depuis.
L’intérêt accordé à la recherche de l’histoire de l’Ancienne Mairie est du à
l’importance du bâtiment par ses fondateurs et ses habitants et en même temps par l’ensemble
architectonique considéré comme une des plus impressionnantes constructions gothiques
civiles en Transylvanie à la fin du Gothique et au début de la Renaissance.
Les traces archéologiques antérieures à la construction de l’Ancienne Mairie sont
consistantes et remarquables en tenant compte de sa position près de l’église paroissiale et du
mur de défense.
Au bord de la terrasse a existé une habitation préhistorique avec des traces de bois
brûlé et des fragments de céramique appartenant à la culture Cotofeni.
Le terrain au bord de la terrasse était marécageux, peu propice, preuve étant les traces
de plantes de découvertes dans le sous sol du bâtiment au sud est et le fossé rempli de terre et
de fragments de céramiques médiévales. La position stratégique dominante, par rapport à la
vallée de la rivière Cibin a compensé la nature du terrain et a déterminé son occupation depuis
la période préhistorique et médiévale.
Les plus anciennes traces archéologiques médiévales font partie d’une construction en
matériaux légers (poutres avec argile). Au bord de la terrasse a existé, à une époque lointaine,
antérieure ou, au plus tard au XIVe siècle, une habitation avec un plancher creusé, aux
dimensions de 5 x 5,50 m et une fosse creusée à l’un des angles. La construction a été
incendiée et dans le sol on a trouvé des restes de solives carbonisées, de grands morceaux de
terre cuite et plusieurs fragments de céramiques faisant partie de céramiques de luxe et de
cuisine.
De la strate incendiée de la construction de bois, on a récupéré des fragments d’os
appartenant à deux femmes et un enfant. L’hypothèse de la destruction du bâtiment par les
Tatars en 1241 est plausible. La certitude de la date de la destruction est encore manquante.
Apres l’incendie de la construction en bois, le terrain en pente a été nivelé.