Bis am 31. Juli 2010 Eingereichte Anträge zum ... - SP Schweiz
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50 Eingegangene <strong>Anträge</strong> <strong>zum</strong> Parteiprogr<strong>am</strong>m – GL-Sitzung 20. August <strong>2010</strong><br />
tat de rapports sociaux, comme par exemple la pauvreté, découlerait désormais uniquement<br />
de la volonté individuelle. Les risques aussi devraient être individualisés, et aboutir à<br />
des contre-réformes, synonymes d’assurances de moins en moins sociales et de plus en<br />
plus personnelles.<br />
En Suisse, cette offensive néolibérale a été préparée aux plus hauts sommets de l’Etat et de<br />
l’économie. Des pans entiers de la droite, dont en premier lieu l’UDC de Christoph Blocher,<br />
ont combiné une rhétorique xénophobe avec une politique néo-libérale pleinement assumée.<br />
»<br />
2. Financiarisation de l’économie<br />
Cette offensive néolibérale s’est accompagnée d’une libération sans précédent du pouvoir<br />
de la finance. Les marchés internationaux ont été progressivement dérégulés et les protections<br />
démantelées pour permettre les flux de capitaux à l’échelle de la planète. La fin du<br />
système de taux de change fixe en 1973 a ouvert la porte à la spéculation sur les monnaies<br />
nationales et à l’affirmation du pouvoir des marchés financiers sur la conduite interne des<br />
Etats. Les organisations internationales comme la Banque mondiale, le Fonds Monétaire<br />
international et l’Organisation Mondiale du Commerce (précédemment le GATT), et les<br />
Etats eux-mêmes, ont été à la pointe de ce mouvement de libéralisation de l’économie qui a<br />
conduit à sa financiarisation.<br />
Pour préserver le rôle du dollar dans le capitalisme global, la réserve fédérale <strong>am</strong>éricaine a<br />
relevé très fortement les taux d’intérêt, au début des années 1980, afin d’augmenter le<br />
chômage, défaire le militantisme syndical et restreindre les dépenses sociales publiques –<br />
tous éléments qui étaient sensés être à l’origine de l’inflation et de la crise de profitabilité de<br />
la décade précédente. Ceci a posé les bases des succès du capitalisme financier à la fin du<br />
XXème siècle. Mais ce sont précisément les contradictions de ce capitalisme financier qui<br />
sont à l’origine de la crise massive déclenchée au début du XXIème siècle.<br />
Ainsi le capitalisme des trois dernières décennies s’est caractérisé par un renforcement du<br />
capital financier, qui a eu des conséquences importantes sur le développement de<br />
l’économie mondiale. Premièrement, la financiarisation a induit une instabilité économique<br />
beaucoup plus grande à l’exemple des récentes bulles spéculatives et la période en question<br />
a connu de nombreuses crises économiques. Deuxièmement, la financiarisation de<br />
l’économie a induit de nouvelles pressions à l’extraction de la plus-value, ce qui s’est transformé<br />
en une péjoration des conditions de travail pour les salariées et les salariés.»<br />
Motif : Ces deux analyses manquent dans le chapitre les Temps modernes, elles nous<br />
semblent pourtant centrales pour expliquer les difficultés de la social-démocratie ces trois<br />
dernières décennies.<br />
A-80 : PS Vaud: I. Les Temps modernes, page 5, chapitre 1 « Réguler la globalisation », fin<br />
du deuxième paragraphe (celui qui commence par « la mondialisation des marchés »).<br />
Rajouter les phrases suivantes :<br />
Comme l’illustre le cas de la financiarisation de l’économie, les Etats ne sont néanmoins<br />
pas par nature opposés aux marchés ou au capital. En réalité, les Etats capitalistes sont des<br />
Etats qui ont besoin du développement du marché pour exister, de même que les marchés<br />
nécessitent l’existence d’Etats qui assurent l’institution de la propriété privée. La globalisation<br />
c’est le marché mondial, qui existe depuis l’origine du capitalisme. La nouveauté, depuis<br />
une trentaine d’années, consiste en l’action des Etats pour libéraliser le commerce