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Gemüsebau Ausgabe 5 / 2012 - eppenberger-media gmbh

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actuaLIté 19«Les légumessont un élémentclédel’assortiment»wollen die schweizer Bioszene aufmischen:JörgBlunschi(links) undGötzrehn.JörgBlunschi(àgauche) et Götz rehnsouhaitent apporterunvent nouveaudans le secteur biologique en suisse.Le premier supermarchébio Alnatura-Migrosaouvert sesportes àla fin août àZurich. Le gérant, GötzRehn, ainsi que le directeur deMigros Zurich, JörgBlunschi, détaillentles objectifsqu’ils poursuiventavec ce nouveau type de magasin.Interview: david EppenbergerLe commerce spécialisé biologique traverseune période difficile en suisse. Vatter àBerne,maison riche pourtant d’une longue tradition,amême dû fermer ses portes. pourquoiles supermarchés alnatura-migros devraientilsrencontrer plus de succès?JörgBlunschi: Les supermarchés Alnatura-Migros sont les premiers magasins danslesquels les clients peuvent faire toutesleurs courses en étant certains que tous lesproduits sont biologiques. Cela me sembleêtre laprincipale différence par rapportaux magasins bio spécialisés traditionnels.Götz Rehn: Nous axons fortement notreassortimentsur les besoins des clients et cesderniers sont très intéressés àpouvoir faireleurs courses dans un magasin spécialiséoffrant un assortiment biologique vaste etsérieux àdes prix équitables.epQu’entendez-vouspar prixéquitables?Götz Rehn: En premier lieu, les prix doiventêtre équitables pour les producteurs.L’agriculture biologique ne pourra eneffetse développer que si des prix corrects sontpayés. Dans le reste de la filière, notammentau niveau du commerce, nous essayonsd’être aussi économes que possible,afin que les prix restent équitables pour lesclients.ce qui saute néanmoins aux yeux des consommateurssuissesdans les magasins alnaturaen allemagne, ce sont justement les prix,lesquels sont comparativement beaucoupplus bas. un producteur biologique m’a ditqu’on lui avait laissé entendre que le niveaudes prix serapprochera decelui des produitsconventionnels ces prochaines années.La pression sur les producteurs biologiquessuisses va-t-elle augmenter?Götz Rehn: L’agriculture biologique nepeut pas être mise sur le même plan quel’industrie agroalimentaire. Les prix nepeuvent donc pas non plus êtreidentiques.Je ne sais pas qui peut direune telle chose.Vous ne pouvez pas transformer une chemiseen fibres synthétiques en chemise encoton. Il s’agit de proposer des produitsdifférenciés.Jörg Blunschi: Nous devons convaincre leconsommateur de la valeur du produit.Certaines personnes prétendent en effetque les produits biologiques devraient êtreaussi bon marché que possible,afin que lesventes augmentent. Il s’agit naturellementd’une mauvaise approche. Nous devonsbien plutôt montrer aux consommateursce qui se cache derrièreles produits.Le supermarché alnatura-migros proposerades tomates biologiques importées enhiver,comme cela est d’ailleurs devenu l’habitudedans la branche entre-temps. n’est-ce pascontraire aux principes del’agriculture biologique?Götz Rehn: Nous ne prétendons pas donnerde leçons ànos clients et devons évidemmentremplir leurs attentes. Pour mapart, j’estime néanmoins que la problématiquedu CO 2 est bien plus importante.L’agriculture biologique est àmême de fixerbeaucoup plus de CO 2 que l’industrieagroalimentaire. Si nous réussissons àfairebouger les choses àceniveau, nous auronsfait avancer la durabilité. En outre, cela neme pose pas de problèmes d’acheter unetomate cultivée sous serreetnon en pleineterreenhiver.Les tomates biologiques suisses sontcultivéessousserremême en été.Götz Rehn: Ah bon? Nous pouvons changercela. Il fait suffisamment chaud dans lesud de la Suisse. Jen’ai rien contre les tomatescultivées sous serre, mais les tomatesitaliennes cultivées en pleine terre quenous utilisons pour nos sauces ont meilleurgoût.comment voulez-vous convaincre un nombreaccru deproducteurs biologiques detravaillerpourvous?Götz Rehn: Notrebut n’est pas de proposerle plus de produits biologiques possibles,qu’elle que soit leur origine,leplus rapidementpossible. Ceque nous voulons, c’estdévelopper toute la filière jusqu’à l’originedu produit, en veillant àcréer des réseauxdurables.Alnaturadispose de réseaux dansle monde entier,incluant par exemple aussides producteurs de thé en Inde. EnSuisse,les choses pourraient se passer de lamême manière qu’en Allemagne, oùnousavons lancé une initiative pour développerle nombre deproducteurs biologiquesil yaquelques années. Nous avons misd’importants moyens financiers àdispositionpour les activités de conseil et pourl’information, afin de convaincre les producteursconventionnels de se convertir àl’agriculturebiologique.Je constate en suisse que la présentation,surtout celle des légumes, ne fait pas l’objetd’une attention suffisante. cela sera-t-ildifférentàHöngg?Jörg Blunschi: C’est justement là que noussouhaitons nous différencier.Tous les produitsseront par exemple vendus en vrac.nL’interview entière(en allemand) est disponible surwww.<strong>eppenberger</strong>-<strong>media</strong>.ch/alnatura-migros.Le supermarchébio Alnatura-Migros estle fruit d’unpartenariat entreAlnaturaAllemagne et Migros Zurich, laquellegéreralemagasin. La conception desmagasins Alnatura aété adaptée auxconditionssuisses.Alnaturapossède 70supermarchés bioenAllemagne. GötzRehn, adeptedel’anthroposophie, acréé l’entreprise en 1984.

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