MENDELSSOHN - Bis

«Réfor ma tion » (en plus de la Neuvième Symphonie, on peut également faire men -
tion à cet égard de la Victoire de Wellington) est distinctement souligné par cette
variante confessionnelle – et tout sauf œcuménique – du principe d’aspera ad
astra [Vers les étoiles, par des chemins difficiles]. Dix ans plus tard, à l’occa sion
d’un autre anniversaire indirectement associé à Luther, Mendelssohn com po sera
sa seconde Symphonie « Lobgesang » qu’on peut considérer comme le successeur
vocal de la Symphonie «Réformation ». Richard Wagner saluera plus tard le pro -
cessus dramatique menant à une culmination symphonico-vocale dans la Neu -
vième Symphonie de Beethoven en tant que pionnier dans le cheminement qui
mènera à ses propres drames musicaux mais Mendelssohn avait présenté dans
cette œuvre-ci sa propre interprétation unique de ce même phénomène.
© Horst A. Scholz 2009
CDs 4 à 7 · Symphonies pour cordes
Nul autre compositeur que Felix Mendelssohn – même pas Mozart – n’a fait
preuve d’autant de talent dans son enfance pour écrire de la belle mu sique. Entre
onze et quinze ans, il composa treize sym pho nies pour cordes, cinq con certos,
quatre opérettes, d’innombrables œuvres de mu sique de chambre en plus de
pièces pour piano, orgue, et des mélodies pour voix seule ou pour chœur. Plu -
sieurs de ces morceaux étaient d’une qualité telle qu’ils figurent encore au -
jourd’hui dans le monde entier au réper toire établi.
Felix était le petit-fils du philosophe Moses Mendelssohn et le fils d’Abra ham
Men delssohn, le riche banquier fréquenté régulièrement par des artistes et des
mu si ciens. Le dimanche, des concerts étaient organisés à sa résidence à Ber lin et
des musiciens de la cour étaient invités à se produire. Les enfants de la fa mille,
Felix et Fanny, étaient souvent solistes. Le philosophe Hegel et le scien tiste Alexan -
der von Humboldt faisaient partie du public. Le jeune Felix eut plusieurs fois
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