MENDELSSOHN - Bis

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dans un Festgesang [Chant de fête] pour deux chœurs de voix d’hommes et instruments à vent, créé en plein air le matin du 24 juin 1840 sur la place du marché de Leipzig lors du dé voilement d’un monument dédié à Gutenberg. Le texte est d’A. E. Prölss et ici aussi, Gutenberg y est loué en tant que « porteur de lumière » prométhéen. En revanche, le texte de la contribution principale de Men - delssohn qui fut créée le 25 juin 1840 en l’église Saint Thomas de Leipzig, l’en - droit même où Johann Se bastian Bach fut actif, a été écrit par le compositeur luimême. À l’exception du cho ral « Nun danket alle Gott » [Maintenant, remerciez tous Dieu] et de quel ques pas sages extraits des épîtres de Saint Paul, l’ensemble du texte provient de l’Ancien Testa ment. La Lobgesang a d’abord été envisagée comme un « petit oratorio » ou un « grand psaume » (lettre à Klingemann, 16 février 1840), puis a porté le titre de « Sym - phonie pour chœur et orchestre » (lettre à Klingemann, 21 juillet 1840) et finale - ment, selon la page couverture de la version imprimée, celui de « Sym phonie- Cantate sur des textes des Saintes Écritures ». On peut établir plusieurs parallèles entre cette œuvre et la Symphonie «Réformation », purement instrumentale com - posée dix ans auparavant pour « célébrer la révolution de l’église », à l’occa sion du trois centième anniversaire de la Confession d’Augsbourg de 1530. Dans cette œuvre qui ne fut pas publiée de son vivant, Mendelssohn utilisa plusieurs chants religieux et, pour le mouvement final, réalisa une variation symphonique sur le choral de Luther « Eine feste Burg ist unser Gott » [C’est un puissant rempart que notre dieu]. La Lobgesang est à plusieurs points de vue une conti nua tion de la Symphonie «Réformation » mais a cependant re cours à d’autres moyens et devient une symphonie avec un final chanté (et cette fois-ci, par de véritables voix). La Lobgesang est en deux grandes parties : la première, intitulée Sin fonia, com prend trois mouvements de symphonie purement orchestraux joués sans inter ruption (une nouveauté dans le monde symphonique !) et la seconde est une 92
cantate en neuf mouvements (nos 2 à 10). Le principe d’une symphonie culmi - nant et se terminant par un mouvement vocal mène immanquablement à une com - paraison – et pas tou jours en faveur de Mendelssohn – avec la neuvième Sym - phonie de Beetho ven. Cependant, Mendelssohn a déve loppé ici, comme ce sera le cas avec la Symphonie «Réformation », un projet totale ment diffé rent qui, prin - cipalement avec le traitement cyclique des parties instru mentales et vocales, em - prunte un tout autre chemin que celui de la Neuvième de Beethoven. Mendels - sohn écrivit à son ami Karl Klingemann le 21 juillet 1840 qu’en fait « toutes les pièces, vocales et instrumentales reposent sur les mots de ‹ Alles, was Odem hat, lobe den Herrn › [Tout ce qui respire loue le Seigneur]. Tu comprends bien que ce sont d’abord les instruments qui le louent, à leur manière, puis le chœur et les voix de solistes. » On ne sera donc pas surpris que cette mélodie retentissant avec la sonorité solen nelle et héraldique des trombones précède l’œuvre en tant que motif (Maestoso con moto). On pourrait presque parler ici d’une « mélodie sans parole » mais ici tout à fait dans le sens de la citation de Luther que Mendelssohn a mise en tête de sa par ti tion : « J’aimerais que tous les arts, et en particulier la musique, soient à Son service, lui qui les a créés ». Suit un Allegro exposé par les cordes : il com - mence par le rythme de croches pointées provenant de l’introduction et se déve - loppe jusqu’à de venir un mouvement de forme sonate. Au cours de son déroule - ment, le motif fait progressivement sentir sa présence (dans la transition fugato vers le thème secon daire ainsi que dans le développement) jusqu’à ce qu’une coda, lourde, retrouve l’at mosphère éthérée de l’introduction. Une courte cadence à la clarinette introduit un allegretto un poco agitato à l’orchestration légère et dominé par une mélodie chan tante à 6/8 aux cordes accentuée par des pizzicati et les clarinettes. Un trio d’instru ments à vent, à l’allure d’hymne ou de choral, semble vouloir commencer mais est inlassablement interrompu par de courtes 93
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MENDELSSOHN THE COMPLETE SYMPHONIES
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Disc 1 [67'09] 1 ‘Ruy Blas’ Ove
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Disc 2 9 10 11 12 13 VII. Chorus an
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Disc 4 [70'26] 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
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Disc 6 [58'41] 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
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Disc 8 [51'11] 1 2 3 Concerto in D
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Disc 10 [67'12] 1 2 3 4 5 6 Concert
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Disc 1 · Symphonies Nos 1 & 4; ‘
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other hand it is debatable whether
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el op ment, surprisingly, introduce
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Despite the positive reception it r
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per formed in the Thomaskirche in L
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Adagio religioso, im plying a mood
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set off for Scotland with his frien
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had been excommunicated in 1521 and
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Discs 4-7 · String Symphonies No o
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finale of this three-movement sym p
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The String Symphony No. 11 was comp
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ion nor mere mimic of earlier model
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work for piano four-hands and orche
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