Rapport annuel 2011

ENVIRONNEMENT
SECTORIEL
Transformation des circuits de distribution européens
ont enregistré les parts de marché les plus élevées de
leur histoire en produits alimentaires sur les marchés
britannique et irlandais.
Les magasins de proximité ont également connu un
vrai regain en 2011. Leur expansion est une réponse
à des problématiques communes à toute l’Europe :
croissance de l’urbanisation, coût de la mobilité, évolutions
démographiques...
En Europe, l’urbanisation et la stagnation du pouvoir
d’achat jouent les arbitres entre les formats de distribution
alimentaire et impulsent de nouveaux comportements. Le
format discount est celui qui a le plus progressé en 2011.
À un moment où les consommateurs cherchent à réduire
leurs dépenses, les deux principaux discounters européens
Mais 2011 restera surtout l’année de la réelle percée du
« drive » dans le commerce alimentaire. Plus de dix ans
après l’ouverture du premier « drive » dans le Nord de la
France (Septembre 2000), ce qui fut conçu initialement
comme un simple complément à l’hyper est sur le point
de devenir un canal de distribution à part entière. Dans un
modèle économique où tout est fait pour qu’une grande partie
du travail soit réalisée par le client, ce format fait tomber
un des freins au développement du commerce alimentaire
en ligne : le coût logistique du dernier kilomètre.
Adaptation des acteurs de la chaîne logistique marquée par la tension des flux
Dans un environnement de marché en mutation permanente,
les donneurs d’ordre sont en recherche continue
d’optimisation de leurs organisations. Ils n’hésitent plus à
remettre en cause leurs schémas logistiques et incitent,
de ce fait, leurs prestataires à développer de nouvelles
offres de services différenciatrices : solutions globales de
transport et de logistique, mise en place d’entrepôts de
consolidation, massification des flux transport, tests de
solutions multimodales, etc.
La structuration de la distribution en Europe joue un rôle
d’accélérateur dans ces changements. Son impact est
d’autant plus prégnant, que les flux européens continuent à
augmenter, sous l’effet d’une demande essentiellement tirée
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