Athens 2004 - FIFA.com

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Overall Analysis
Confederations‘ Analysis
young and experienced internationals, a
surprise opening-game defeat at the hands
of Iraq knocked the Portuguese out of their
stride and they too failed to recover. The
number of red and yellow cards acumulated
was another reflection of their frustrating
tournament in Greece.
Only Italy, the reigning European champions,
were able to live up to expectations.
With a stable defence, an effective midfield
organised by Pirlo (10), pace on the wings
and Gilardino’s (9) power up front, the Italians
eventually claimed the bronze medal.
Le Tournoi Olympique de Football a été placé
sous le signe de l’Amérique du Sud, ses deux
représentants de qualifiant pour la finale.
AFC (Irak, Japon, Corée du Sud)
Les trois représentants de la confédération
asiatique n’ont pas déçu de manière générale.
Le Japon a certes échoué au premier tour
mais après de bonnes performances. Dans ses
premiers matches, il a dû courir après le score
après des buts contre son camp résultant de
fautes individuelles. Malgré une rébellion
collective, ces matches ont été perdus. Pour
la Corée, l’aventure s’est achevée en quarts
de finale face au futur finaliste, le Paraguay.
Son jeu se caractérisait par une défense
compacte et des contres rapides. Ce style
de jeu, qui demande beaucoup d’énergie,
s’appuyait sur une condition physique exemplaire.
L’Irak, meilleur représentant de l’AFC, a
atteint les demi-finales. Les Irakiens formaient
une unité homogène et expérimentée, bien
coordonnée en défense et rapide dans ses
contres sur les flancs. En fin de tournoi, alors
que l’équipe attirait davantage l’attention
générale, la pression a semblé entraver sa
performance. Mais sa quatrième place reste
un énorme succès.
CAF (Ghana, Mali, Maroc, Tunisie)
Pour la confédération africaine, le Tournoi
Olympique de Football a été la source
de déceptions. Trois représentants ont été
éliminés à l’issue des matches de groupes.
Seul le Mali s’est qualifié pour les quarts de
finale, où il ne s’est incliné qu’aux prolongations,
1-0, après un match solide contre
l’Italie. Pourtant, le Ghana semblait être un
candidat certain aux quarts de finale avant
le dernier match de groupes. L’équipe était
homogène, techniquement solide et efficace
dans son orientation tactique. Après de bons
résultats face à l’Italie et le Paraguay, futurs
médaillés de bronze et d’argent respectivement,
les Ghanéens ont gâché leur avance
contre des Japonais jusque-là sans victoire.
De même, les autres représentants de la CAF,
le Maroc, à qui il a manqué un but, et la Tunisie,
éliminée à la différence de buts, ne se
sont pas qualifiés pour le deuxième tour. Les
équipes d’Afrique du Nord organisaient leur
jeu de façon similaire. Les joueurs étaient très
techniques et bien formés tactiquement. Les
enchaînements de passes courtes pour construire
le jeu étaient suivis d’un long ballon sur
les attaquants rapides et véloces à la pointe.
Cependant, les deux équipes manquaient de
concentration pour conclure.
Le Mali a réalisé une excellente performance
en quarts de finale. Mais le jeu individuel
était trop marqué pour tromper une défense
italienne dense.
CONCACAF (Costa Rica, Mexique)
La CONCACAF était représentée par le
Mexique et le Costa Rica. L’équipe mexi-
Photos: Mexsport
caine était arrivée en Grèce avec beaucoup
d’espoirs, à la hauteur du potentiel de ses
joueurs. Techniquement solides, les Mexicains
savaient s’imposer dans les duels et fonctionnaient
comme une unité soudée. Le manque
de détermination et de concentration à la
conclusion en début de tournoi leur a coûté la
qualification pour le deuxième tour. Le Costa
Rica a créé la surprise en battant nettement
le Portugal 4-2 et s’est qualifié malgré deux
matches sans but pour les quarts de finale
où il s’est finalement incliné 4-0 devant les
favoris argentins. Les joueurs du Costa Rica
disposaient aussi d’une bonne technique.
Le jeu collectif était correct et l’engagement
important. Comme les Mexicains, ils ont
marqué trop peu. Dans trois de leurs quatre
matches, ils n’ont inscrit aucun but. Cela est
insuffisant pour se mêler aux grands dans les
tournois internationaux.
CONMEBOL (Argentine, Paraguay)
L’Argentine s’est révélée comme la référence
en matière d’efficacité. Elle a décroché
la médaille d’or à l’issue d’un parcours
remarquable. En six matches, elle a inscrit 17
buts sans en concéder un seul. Elle n’aurait
pu mieux remplir les attentes placées en elle
avant le début de la compétition. L’équipe
incarnait un équilibre idéal d’expérience et
de spontanéité. Les joueurs plus âgés Ayala
(2) et Heinze (6) conféraient à la défense la
sécurité nécessaire. Au centre, les jeunes
Mascherano (5) et Kily Gonzalez (11) assuraient
la stabilité. Cette base solide permettait
à l’équipe de développer totalement son jeu
offensif. La créativité de D’Alessandro (15), la
vitesse et les dribbles des ailiers Delgado (8)
et Rosales (12) ainsi que l’irrésistible quête de
but de Tevez (10) donnaient le ton. La volonté
des joueurs à participer à la défense explique
aussi en grande partie le succès argentin.
Le Paraguay s’est frayé son chemin jusqu’en
finale de manière moins brillante mais
tout aussi pragmatique. Ce faisant, l’équipe a
modifié plus que toute autre son système de
jeu. Ce n’est qu’à partir des quarts de finale
que les Paraguayens ont trouvé leur formation
définitive s’appuyant sur l’expérience de
Gamarra (4) en défense et de Enciso (13) au
centre, et sur les redoutables Cardozo (17) et
Bareiro (9) en attaque. En finale, ils ont bien
tenu tête aux favoris argentins. Le manque
de discipline de certains de leurs joueurs les
a privés d’occasions et l’équipe a terminé en
infériorité numérique.
OFC (Australie)
L’Australie, représentante de l’OFC, a
convaincu par son football offensif et son
équilibre tactique. Engagement, vélocité et
esprit d’équipe étaient leurs points forts. En
quarts de finale contre l’Irak, les Australiens
auraient pu s’imposer en concrétisant davantage
leurs occasions, malgré la suspension de
trois joueurs clés.
UEFA (Italie, Portugal, Serbie et Monténégro,
et Grèce, pays hôte)
Trois des quatre représentants européens
ont été éliminés dès l’issue des matches de
groupes. Les Grecs ont clairement succombé
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