Athens 2004 - FIFA.com

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Overall Analysis
Technical and Tactical Analysis
Photos: Sideline Sports Photography
par l’attaque adverse. Ce fait indique que la
défense était mise très tôt sous pression et
poussée à la faute. Au total, les attaquants
ont inscrit 59 buts, les milieux de terrain
33 et les défenseurs, qui avançaient sur les
coups de pied de coin et les coups francs,
ont marqué à neuf reprises. Les six meilleurs
buteurs étaient des joueurs principalement
actifs au centre de l’attaque. Ils étaient tous
physiquement solides, rapides et endurants,
redoutables devant les buts, forts dans les airs
et capables de s’imposer face à une défense
en supériorité numérique.
Les coups de pieds arrêtés ont été à l’origine
de 16 réalisations (10 fois sur coup de
pied de coin et 6 fois sur coup franc). Sept
coups de pied de réparation ont été convertis
sur les dix accordés, et au total, en comptant
les trois buts inscrits contre leurs camps, 101
buts ont été marqués, soit deux de moins
qu’à Sydney quatre ans plus tôt.
Le règlement des Tournois Olympiques
masculins stipulait encore une limite d’âge
de 23 ans. Trois joueurs par équipe ayant
dépassé cet âge étaient par ailleurs autorisés
à jouer. Seulement onze équipes ont cepen-
dant exploité cette possibilité dans sa totalité.
La Serbie et Monténégro était le seul pays à
avoir renoncé totalement à cette option, le
Costa Rica a fait appel à un joueur, mais
celui-ci n’était que remplaçant. Le Mali n’a
eu recours à cette possibilité que pour son
gardien. Dans leur sélection des joueurs, les
entraîneurs visaient une formation dans l’axe.
L’Italie, le Japon et la Tunisie disposaient de
gardiens qui devaient soutenir leur équipe.
Aux postes centraux de la défense, comme
par ex. Ayala (Argentine), Moore (Australie),
Gamarra (Paraguay), au centre défensif, par
ex. B. Abdul Wahab (Irak), Lopez (Mexique),
Meira (Portugal), au centre offensif, par ex.
Ono (Japon), Pirlo (Italie), Appiah (Ghana), ou
à la pointe de l’attaque, par ex. Cardozo (Paraguay),
Aloisi (Australie), Bravo (Mexique),
les joueurs plus âgés déterminaient grâce à
leur expérience, leur esprit d’initiative et leur
savoir les performances globales des équipes.
L’aptitude et la volonté des joueurs de s’intégrer
dans l’équipe étaient aussi décisives dans
la sélection des entraîneurs.
Plusieurs des équipes participantes ont dû
gérer le manque de coopération des associations
et des clubs. Dès les éliminatoires, des
joueurs n’ont pas été mis à la disposition des
équipes car il a souvent fallu jouer à des dates
non prévues pour des matches internationaux.
Ainsi la préparation a-t-elle été entravée
par l’obligation de se plier aux exigences
des clubs qui n’y voyaient que leurs intérêts.
La compétition finale a connu le même problème.
Les équipes n’ont donc pas toutes pu
présenter leur meilleure formation, ce qui a
influé sur le niveau de jeu global.
Le temps moyen de jeu effectif était de 56
minutes et 26 secondes par match. Certains
sont cependant restés nettement sous cette
moyenne. L’exemple le plus négatif est celui
du match entre l’Italie et le Mali, qui n’a enregistré
que 47 minutes de jeu effectif. Ce
quart de final était d’ailleurs le seul match
du tournoi décidé aux prolongations, lors
desquelles seulement 13 minutes effectives
ont été jouées. Les interruptions fréquentes,
les réclamations et le ralentissement du jeu
lors de coups de pieds arrêtés ont empêché le
match de trouver son rythme. Ce comportement,
qui porte atteinte au déroulement d’un
match, doit absolument changer.
Autre point négatif, le manque de spectateurs
lors de plusieurs matches. Seul le
stade Karaiskaki d’Athènes a enregistré une
moyenne acceptable avec 22 551 spectateurs.
Sur les autres sites, seule la Grèce a
pu attirer à Thessalonique pour son premier
match de groupes 25 152 spectateurs. La
finale au Stade Olympique a cependant bien
conclu, avec 41 116 spectateurs.
Los esquemas de juego utilizados en el
Torneo Olímpico de Fútbol se extendieron
de 3-5-2 a 4-4-2 y a 4-3-3. Se aplicaron
asimismo otras variantes, empleadas ya sea
como planteamiento inicial o en función de
las necesidades.
Siete selecciones jugaron con una defensa
formada por tres hombres. (Paraguay cambió
a cuatro defensores en el transcurso del
torneo). Casi todos maniobraron con una
línea media de cinco y con dos delanteros,
y únicamente Corea jugó con cuatro centrocampistas
y tres atacantes.
Ocho equipos (Paraguay más tarde) edificaron
sobre cuatro defensores, cuatro
centrocampistas y dos delanteros. A veces
retrocedía uno de los atacantes para reforzar
la línea media, sumando así cinco en la zona
de canalización.
Sólo Australia mantuvo su formación fija
de 4-3-3. Cuando el adversario llevaba la pelota,
todos los equipos buscaron rápidamente
el apoyo de la línea defensiva, escalonando
a sus jugadores hacia atrás y a los costados.
Además, se presionaba intensamente al portador
del balón para provocar la pérdida del
esférico.
En caso de pérdida del balón, se conmutaba
rápidamente al ataque, siendo la zona
preferida las puntas. Varios equipos dispusieron
de veloces carrileros dotados de habilidad
gambeteadora y muy efectivos a la hora de
contraatacar. La calidad de los punteros fue
un factor decisivo para un exitoso juego
de ataque. De todos los goles marcados,
43 fueron producto de centros desde los
flancos. 26 de la totalidad de anotaciones
resultaron de acciones por el medio. Cabe
señalar, sin embargo, que no todos fueron
producto de jugadas o combinaciones, sino
que en varias ocasiones se trató de rebotes
o rechaces cortos que los atacantes aprovecharon
para concretar. Esto refleja que ya en
la zona de contención se ejercía gran presión
sobre los defensores, los cuales cometían así
más errores. En total, los delanteros anotaron
59 goles, frente a 33 de los mediocampistas
y 9 de los defensores, quienes subían en
situaciones de saques de esquina o tiros
libres. Los primeros seis integrantes de la
lista de goleadores eran delanteros. Se caracterizaron
todos por potencia física, velocidad,
polivalencia, remate y gol, capacidad aérea y
habilidad gambeteadora y de desmarque. Se
anotaron 16 goles de jugadas ensayadas: 10
de saque de esquina y 6 de tiro libre. Con 7
penales convertidos de un total de 10, y tres
autogoles, se llegó a la cuota final de 101
goles anotados, lo cual equivale a dos goles
menos que hace cuatro años en Sydney.
El Reglamento del Torneo Olímpico de
Fútbol dispuso nuevamente un límite de
edad máximo de 23 años y la convocatoria
de tres jugadores mayores. Únicamente once
selecciones hicieron uso de la reglamentación
en toda su extensión. Serbia y Montenegro,
en cambio, prescindió completamente de
esta posibilidad, Costa Rica nombró a un
único jugador mayor de 23 años, pero exclusivamente
como suplente. Malí fue la única
escuadra con un solo portero. Italia, Japón
y Túnez jugaron con porteros experimentados
que aportaron orden y confianza a sus
equipos. Numerosas selecciones operaron en
el eje central de las líneas de formación con
gente dotada de experiencia, cualidades de
líder y capaces de influenciar la actuación de
su equipo como, por ejemplo, en la zona de
contención: Ayala-Argentina, Moore-Australia,
Gamarra-Paraguay; en la media cancha defensiva:
B.Abdul Wahab-Iraq, López-México,
Meira-Portugal; en el mediocampo ofensivo:
Ono-Japón, Pirlo-Italia, Appiah-Ghana, y en
la delantera: Cardozo-Paraguay, Aloisi-Australia,
Bravo-México. Otro criterio importante
de los seleccionadores fue la disposición y la
capacidad de estos jugadores de integrarse
en el juego colectivo de su equipo.
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