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La chambre Des Députés

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Monsieur le Ministre peut-il confirmer l’information<br />

selon laquelle certaines initiatives ont<br />

momentanément des difficultés de trésorerie<br />

du fait que certains montants ne leur ont pas<br />

été virés?<br />

- Monsieur le Ministre peut-il confirmer qu’une<br />

évaluation régulière a été effectuée, voire si des<br />

audits concernant les initiatives sociales pour<br />

l’emploi sont en préparation?<br />

Réponse (22.9.2011) de M. Nicolas Schmit,<br />

Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration:<br />

En réponse à la question parlementaire de l’honorable<br />

Député Claude Haagen, je peux fournir<br />

les éléments suivants:<br />

Le montant total des conventions et avenants<br />

signés entre le Ministère du Travail et de l’Emploi<br />

et les Initiatives Sociales (IS) se chiffre pour<br />

l’exercice 2010 à 43,3 millions d’euros.<br />

Il est à souligner que les conventions signées<br />

entre le Ministère et les trois a.s.b.l. OPE, ProActif<br />

et Forum pour l’emploi prévoient, par<br />

ailleurs, la possibilité à ces trois IS d’encadrer<br />

un nombre de demandeurs d’emplois en sus<br />

du montant plafond tel que prévu dans les conventions<br />

signées. Étant donné que l’encadrement<br />

de ces unités supplémentaires n’est pas<br />

plafonné en nombre, le financement effectivement<br />

réalisé dépasse les budgets prévus dans<br />

les conventions et avenants signés.<br />

Par conséquent, le montant total du financement<br />

mis à disposition des initiatives sociales<br />

pour l’exercice 2010 se chiffre à 50,7 millions<br />

d’euros 1 .<br />

Les trois initiatives les plus importantes en<br />

terme de financement, à savoir les a.s.b.l. OPE,<br />

ProActif et Forum pour l’emploi bénéficie au<br />

total d’un financement de 43 millions d’euros 2 ,<br />

soit 84,92% de ce financement total de 50,7<br />

millions.<br />

Parmi ces trois initiatives sociales, deux sont<br />

confrontées à des problèmes de trésorerie qui<br />

trouvent leur origine dans le passé, à savoir largement<br />

au niveau des exercices 2005 à 2009.<br />

L’origine de ce problème de trésorerie réside<br />

notamment pour une des IS dans le fait que les<br />

conventions n’étaient pas adaptées à l’évolution<br />

des frais de structure et de fonctionnement.<br />

Pour une autre, le problème réside dans<br />

la non-prise en compte dans le financement de<br />

144 demandeurs supplémentaires encadrés.<br />

Pour vérifier, valider et quantifier l’origine et<br />

l’ampleur du problème de trésorerie, des audits<br />

sont en cours de réalisation étant donné qu’une<br />

simple assistance à la documentation telle<br />

qu’effectuée par l’IGF n’a pas permis d’identifier<br />

un solde de tout compte.<br />

Une autre raison pour ce problème de trésorerie<br />

est l’absence de décomptes finaux pour certaines<br />

des IS, qui n’ont pas été vérifiés, validés<br />

et par conséquent virés par le Ministère dans le<br />

passé.<br />

C’est notamment, les résultats des audits commandités<br />

par le Ministère du Travail et de l’Emploi<br />

qui devraient identifier exactement tous les<br />

éléments nécessaires à la détermination des<br />

problèmes de trésorerie et d’opérer un solde de<br />

tout compte pour les années 2005-2010.<br />

Par ailleurs, la question des déclarations des éligibilités<br />

des dépenses de la part des IS envers le<br />

Ministère font l’objet d’une analyse approfondie<br />

dans le cadre de ces audits.<br />

Pour l’année 2011, dans le cadre de l’établissement<br />

du budget, il a été retenu d’un commun<br />

accord avec le Ministère des Finances d’allouer<br />

les mêmes budgets aux IS que pour l’année<br />

comptable 2010 en attendant le résultat des<br />

audits permettant de chiffrer le solde de tout<br />

compte. Un avenant a été signé par après afin<br />

de tenir compte de la hausse du salaire social<br />

minimum et de l’indexation des salaires.<br />

Question 1556 (30.6.2011) de M. Eugène<br />

Berger (DP) concernant le chantier sur la<br />

bretelle reliant l'autoroute A1 à l'autoroute<br />

A3:<br />

Depuis plusieurs semaines les panneaux électroniques<br />

du CITA signalent aux automobilistes<br />

un chantier sur la bretelle reliant l’autoroute A1<br />

à l’autoroute A3. Une piste de la bretelle a<br />

1 Le total des 50,7 millions d’euros comprend le montant<br />

estimé des décomptes finaux pour 2010 qui se<br />

chiffre à 2,3 millions d’euros. Certains décomptes<br />

doivent encore être remis au Ministère pour contrôle,<br />

validation et paiement.<br />

2 Sous réserve de la validation du décompte final par le<br />

Ministère<br />

Q2<br />

queStionS au gouvernement 2011-2012<br />

même été barrée dans ce contexte. Il me revient<br />

toutefois que, malgré la signalisation et la<br />

fermeture d’une piste, les travaux n’ont pas encore<br />

commencé à l’endroit en question.<br />

Sachant que les bretelles d’autoroutes constituent<br />

un point particulièrement dangereux du<br />

réseau autoroutier, j’aimerais poser les questions<br />

suivantes à Monsieur le Ministre du Développement<br />

durable et des Infrastructures:<br />

- De quelle nature sont les travaux effectués sur<br />

la bretelle d’autoroute en question? Dans quels<br />

délais ces travaux débuteront-ils? Quand est-ce<br />

qu’ils seront finalisés?<br />

- Monsieur le Ministre peut-il fournir des explications<br />

au sujet de la signalisation prématurée<br />

du chantier en question?<br />

Réponse (11.8.2011) de M. Claude Wiseler,<br />

Ministre du Développement durable et des Infrastructures:<br />

En réponse à la question parlementaire n°1556<br />

de l’honorable Député Monsieur Eugène Berger<br />

relative au chantier sur la bretelle d’autoroute<br />

reliant l’autoroute A1 à l’autoroute A3, il échet<br />

de préciser tout d’abord qu’à la fin de ladite<br />

bretelle, des accidents viennent de se produire<br />

régulièrement, notamment en cas de pluies<br />

abondantes après une période de sécheresse,<br />

en combinaison avec des vitesses excessives.<br />

Bien conscient du fait que la mise en place<br />

d’une réduction de la vitesse maximale autorisée<br />

ne garantisse pas le respect de celle-ci et<br />

que le tronçon en question est quasi inaccessible<br />

pour y effectuer des contrôles de vitesse,<br />

des mesures supplémentaires ont dû être prises.<br />

C’est ainsi que la voie rapide dans la bretelle a<br />

été barrée. Suite à cette mesure une diminution<br />

considérable des accidents pendant des périodes<br />

météorologiques comparables a été<br />

constatée.<br />

Par conséquent, le barrage de la voie rapide<br />

sera maintenu en attendant que l’Administration<br />

des Ponts et Chaussées ait pu examiner de<br />

façon précise les conditions qui ont mené aux<br />

accidents et trouver une solution adéquate au<br />

problème lié aux conditions météorologiques<br />

décrites ci-dessus.<br />

Question 1563 (8.7.2011) de Mme Nancy<br />

Arendt (CSV) concernant le congé extraordinaire<br />

en cas de déclaration de partenariat:<br />

<strong>La</strong> loi du 3 août 2010 a modifié e. a. l’article<br />

L-233-16 du Code du Travail en prévoyant un<br />

congé extraordinaire de six jours pour le salarié<br />

en cas de déclaration de partenariat alignant<br />

ainsi le régime du partenariat encore davantage<br />

sur celui du mariage. Or, certains employeurs<br />

se plaignent que cette disposition soit parfois<br />

utilisée de manière abusive dans le sens où certains<br />

salariés vont déclarer et puis dénoncer<br />

pour re-déclarer peu de temps après un partenariat<br />

afin de bénéficier du congé extraordinaire<br />

plusieurs fois de suite. Il est vrai que les<br />

modalités de dénonciation d’un partenariat<br />

sont particulièrement souples, contrairement à<br />

celles d’un mariage, permettant ainsi à de telles<br />

situations de se produire.<br />

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions<br />

suivantes à Messieurs les Ministres de la Justice<br />

et du Travail et de l’Emploi,<br />

1. s’ils sont au courant de situations d’abus<br />

telles que je viens de les décrire.<br />

2. Dans l’affirmative, comment comptent-ils y<br />

réagir?<br />

3. Existe-t-il des statistiques sur le nombre de<br />

dénonciations et de re-déclarations de partenariats?<br />

4. En tout état de cause, ne pensent-ils pas qu’il<br />

faudrait prévoir des limites dans la loi en prévoyant<br />

p. ex. qu’un salarié qui aurait dénoncé<br />

son partenariat ne saurait profiter d’un nouveau<br />

congé extraordinaire en cas de nouvelle déclaration<br />

de partenariat qu’après un certain laps<br />

de temps à partir de la dénonciation du premier<br />

partenariat ou qu’un salarié ne saurait bénéficier<br />

que d’un nombre limité de congés extraordinaires<br />

en cas de déclaration de partenariat<br />

quel que soit le nombre réel de partenariats<br />

auxquels il se sera engagé?<br />

Réponse commune (11.8.2011) de M. François<br />

Biltgen, Ministre de la Justice, et de M.<br />

Nicolas Schmit, Ministre du Travail, de l’Emploi<br />

et de l’Immigration:<br />

Depuis l’entrée en vigueur de la loi du 3 août<br />

2010 modifiant notamment la loi du 9 juillet<br />

2004 relative aux effets légaux de certains partenariats<br />

et l’article L.233-16 du Code du Travail,<br />

Monsieur le Ministre de la Justice et Monsieur<br />

le Ministre du Travail, de l’Emploi et de<br />

l’Immigration n’ont pas eu connaissance de situations<br />

d’abus telles que décrites par l’honorable<br />

Députée.<br />

Actuellement l’article L.233-16 du Code du Travail,<br />

qui énumère les congés extraordinaires<br />

pour raisons d’ordre personnel et notamment<br />

celui dont peuvent bénéficier les salariés du fait<br />

de leur mariage ou d’une déclaration de partenariat,<br />

ne prévoit, pour aucun de ces congés<br />

une limitation à la fréquence d’utilisation.<br />

D'après les données fournies par le Répertoire<br />

civil auprès du Parquet général, jusqu'au 14<br />

juillet 2011, 3.551 déclarations de partenariat<br />

ont été inscrites au Parquet général; à la même<br />

date 234 dénonciations de partenariats y ont<br />

été inscrites depuis la loi du 9 juillet 2004 relative<br />

aux effets légaux de certains partenariats. Il<br />

n'y a pas de statistiques quant à des dénonciations<br />

et re-déclarations de partenariats.<br />

Dès lors, vu les développements qui précèdent,<br />

il n’y a pas lieu, à ce stade, de modifier les dispositions<br />

en vigueur.<br />

Question 1573 (13.7.2011) de Mme Josée<br />

Lorsché (déi gréng) concernant la protection<br />

des données de la jeunesse:<br />

Le Gouvernement a l’intention d’introduire un<br />

système de paiement à l’acte par forfaits mensuels,<br />

journaliers et horaires pour les organismes<br />

œuvrant dans le domaine social, familial<br />

et thérapeutique. Ce mode de financement engendre<br />

certaines questions en relation avec le<br />

traitement des données à caractère personnel:<br />

L’article 38 de la loi du 10 août 1992 relatif à la<br />

protection de la jeunesse interdit formellement<br />

«de publier ou de diffuser de quelque manière<br />

que ce soit les débats des juridictions de la jeunesse.<br />

Il en est de même de la publication ou<br />

de la diffusion de tous éléments qui seraient de<br />

nature à révéler l’identité ou la personnalité des<br />

mineurs qui sont poursuivis ou qui font l’objet<br />

d’une mesure prévue par la présente loi.»<br />

- Comme la plus grande majorité de placements<br />

d’enfants et de jeunes auprès d’une institution<br />

ou d’une famille d’accueil sont ordonnés<br />

par mesure de protection juridique, est-ce<br />

que la transmission des données concernant<br />

des mineurs et leurs familles entre l’instance juridique<br />

et l’Office national de l’enfance peut se<br />

faire sans entrer en conflit avec la loi pénale<br />

précitée?<br />

D’après nos sources, l’Office national de l’enfance<br />

envisagerait d’établir une banque de<br />

données rassemblant des informations concernant<br />

tous les bénéficiaires d’une mesure d’aide<br />

prestée par un service agréé par le Ministère de<br />

la Famille.<br />

- Est-ce que ce fichage de personnes privées est<br />

conforme aux dispositions de la loi relative à la<br />

protection des données à caractère personnel,<br />

respectivement aux conventions internationales<br />

et directives européennes y relatives?<br />

Selon les statistiques officielles du 1er avril 2011<br />

publiées sur la page Internet de l’Office national<br />

de l’enfance, 1.184 enfants et adolescents<br />

sont placés en institution et en familles d’accueil,<br />

197 sont placés en famille d’accueil jour,<br />

169 enfants, adolescents ou familles bénéficient<br />

d’une aide d’une structure en milieu ouvert.<br />

- Est-il exact que le Gouvernement demande à<br />

tout prestataire d’une aide sociale de fournir un<br />

minimum de trois rapports d’évolution succincts<br />

et un rapport annuel détaillé sur la situation<br />

familiale à laquelle il est confronté?<br />

- Le cas échéant, face à l’ampleur de cette documentation<br />

déposée dans une administration,<br />

est-ce que l’obligation de rendre systématiquement<br />

des comptes aux fonctionnaires de l’ONE<br />

ne constitue-t-elle pas une sérieuse entrave à<br />

un travail social et psychologique de qualité qui<br />

se baserait plutôt sur des relations de confidentialité<br />

et de confiance?<br />

Réponse (11.8.2011) de Mme Marie-Josée<br />

Jacobs, Ministre de la Famille et de l’Intégration,<br />

et de M. François Biltgen, Ministre de la Justice:<br />

1) L’Office national de l’enfance a été créé par<br />

la loi du 16 décembre 2008 relative à l’aide à<br />

l’enfance et à la famille.<br />

L’article 5 de cette loi prévoit en ses alinéas 2 et<br />

3 ce qui suit: «Dans le respect des compétences<br />

reconnues par la loi modifiée du 10 août 1992<br />

relative à la protection de la jeunesse aux autorités<br />

judiciaires, l’ONE a la mission de veiller à<br />

la mise en œuvre de l’aide sociale des enfants<br />

et des jeunes adultes en détresse. Dans tous les<br />

cas, l’intervention des cours et tribunaux prime<br />

sur celle de l’ONE. En cas de procédures pendantes<br />

devant les cours et tribunaux, l’ONE ne<br />

peut intervenir qu’à la demande expresse des<br />

instances judiciaires.»<br />

<strong>La</strong> loi du 16 décembre 2008 relative à l’aide à<br />

l’enfance et à la famille règle dès lors de façon<br />

explicite l’intervention de l’ONE en cas d’une<br />

mesure de placement ordonnée par une autorité<br />

judiciaire, l’ONE ne pouvant alors intervenir<br />

qu’à la demande expresse des instances judi-<br />

ciaires. Il va sans dire que pour mener à bien<br />

cette mission, il est nécessaire de transmettre à<br />

l’ONE les données relatives à l’instance en<br />

cours.<br />

Il n’y a de ce fait aucun conflit avec l’article 38<br />

de la loi du 10 août 1992 relative à la protection<br />

de la jeunesse dont l’objectif consiste à interdire<br />

la diffusion à des tiers, non concernés<br />

par la procédure en cours, des éléments sur<br />

l’identité ou la personnalité des mineurs qui<br />

font l’objet d’une mesure prévue par cette loi,<br />

mais qui n’empêche pas la communication de<br />

ces données aux institutions qui ont pour mission,<br />

entre autres, à coopérer à la mise en<br />

œuvre des décisions judiciaires.<br />

2) Le traitement de données à caractère personnel,<br />

que l’honorable Députée appelle «fichage<br />

de personnes privées», a été mis en<br />

place par le législateur par l’entremise de l’article<br />

7 de la loi AEF, article dont voici le texte:<br />

«Au vu des initiatives énumérées à l’article 6 ciavant,<br />

il est créé un traitement de données à<br />

caractère personnel dont le responsable du traitement<br />

est l’ONE. Le dossier nominatif de<br />

chaque enfant peut être consulté par ses parents<br />

et l’enfant capable de discernement. Il est<br />

anonymisé à la demande de la personne<br />

concernée dès qu’elle a atteint l’âge de la majorité.<br />

Les données transmises à des fins de statistiques,<br />

de documentation et de recherche,<br />

préalablement, doivent être rendues anonymes.»<br />

En outre le «Règlement grand-ducal 1. réglant<br />

l’organisation et le fonctionnement de l’Office<br />

national de l’enfance, et 2. modifiant le règlement<br />

grand-ducal modifié du 7 juin 1979 déterminant<br />

les actes, documents et fichiers autorisés<br />

à utiliser le numéro d’identité des personnes<br />

physiques et morales» précise certains<br />

points en la matière.<br />

Par ailleurs la Commission nationale pour la<br />

protection des données (CNPD) a certifié à<br />

l’ONE par courrier du 21 juin 2010 que la notification<br />

des traitements informatiques a été<br />

faite en bonne et due forme et elle a délivré<br />

l’accusé de réception requis conformément à<br />

l’article 19 du règlement intérieur de la CNPD.<br />

L’ONE a par ailleurs mis en place des standards<br />

de sécurité informatique très élevés: accès réservé<br />

aux collaborateurs de l’ONE et des services<br />

CPI, sécurisation des serveurs dans le firewall<br />

de l’État, accès uniquement par carte<br />

LuxTrust, log de l’ensemble des consultations<br />

et écritures, déclaration individuelle en matière<br />

de protection des données à signer par chaque<br />

intervenant, collaboration étroite avec les<br />

équipes CASES - sécurité de l’information du<br />

Ministère de l’Économie et du Commerce etc.<br />

Mis à part les standards de sécurité informatique<br />

et de protection des données de l’ONE et<br />

des services de Coordination des projets d’intervention<br />

(CPI), un mouvement profond de<br />

sécurisation des données auprès des prestataires<br />

a été entamé depuis quelques mois, de<br />

même qu’en matière de transmission des données<br />

vers ou à partir de l’ONE.<br />

3) L’obligation de documentation découle de la<br />

définition des missions de l’ONE décrites au niveau<br />

des articles 5 et 6 de la loi AEF, dans la<br />

mesure où l’ONE doit veiller à la mise en œuvre<br />

des mesures d’aide sociale et à leurs réévaluations<br />

régulières. Elle est inscrite de façon formelle<br />

au niveau de l’article 13 de la loi citée.<br />

Lors des nombreuses réunions de concertation<br />

entre prestataires et représentants de l’État, les<br />

modalités précises de documentation des mesures<br />

d’aide sociale à l’enfance et à la famille<br />

ont été élaborées et inscrites au niveau des<br />

conventions-cadre. Ces modalités peuvent,<br />

dans certains cas, comporter au maximum un<br />

rapport annuel détaillé et trois rapports succincts<br />

pour permettre à l’ONE et aux services<br />

CPI dans une situation donnée de suivre l’évolution<br />

du jeune ou de la famille concernée.<br />

4) L’ensemble des prestataires dans le secteur<br />

de l’aide à l’enfance et à la famille sont engagés<br />

depuis des années dans des démarches de documentation<br />

cohérente de leurs interventions.<br />

Dans ce secteur il n’en va pas autrement que<br />

dans les secteurs de la santé, de l’enseignement<br />

ou de l’aide sociale. À partir du moment où la<br />

collectivité finance des interventions lourdes,<br />

sur des durées importantes et à un coût élevé,<br />

la collectivité a le droit d’être informée sur les<br />

mesures mises en œuvre et sur leur réussite ou<br />

non.<br />

Par ailleurs cette documentation est également<br />

la base qui peut servir à déterminer l’efficacité<br />

ou non de certaines mesures d’aide mises en<br />

œuvre et peut donc guider les politiques futures.<br />

En outre il est un fait que dans de nombreuses<br />

situations un nombre important de spécialistes<br />

interviennent en parallèle, il est du devoir de<br />

l’État de veiller à une cohérence de ces interventions.<br />

Or, ceci n’est possible que dans la<br />

mesure où les interventions sont dûment documentées.

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