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La chambre Des Députés

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ment, sans que n’aient été détectées les dernières<br />

années d’infractions graves aux dispositions<br />

légales tombant sous les compétences<br />

de l’Inspection du Travail et des Mines.<br />

Question 1616 (9.8.2011) de Mme Anne<br />

Brasseur et M. André Bauler (DP) concernant<br />

le groupe de travail sur les relations<br />

futures entre l'État et les communautés<br />

religieuses:<br />

Lors du récent débat tenu à la Chambre des<br />

<strong>Députés</strong> sur les relations futures entre l’État et<br />

les communautés religieuses, il avait été retenu<br />

de créer un groupe de travail appelé à élucider<br />

l’ensemble des questions qui se posent dans ce<br />

domaine.<br />

Partant, nous aimerions poser les questions suivantes<br />

à Monsieur le Ministre des Cultes:<br />

- Pour quand au plus tard Monsieur le Ministre<br />

instituera-t-il un groupe chargé d’entamer les<br />

travaux nécessaires et préalables à une telle réforme?<br />

- Monsieur le Ministre peut-il fournir des informations<br />

sur la composition de ce groupe de<br />

travail?<br />

- Dans quels délais le groupe en question devrait-il<br />

présenter ses conclusions?<br />

Réponse (17.10.2011) de M. François Biltgen,<br />

Ministre des Cultes:<br />

Le Gouvernement entend contacter les experts<br />

pouvant faire partie du groupe de travail avant<br />

la fin du mois d’octobre et finaliser le mandat<br />

avant la fin de l’année 2011.<br />

Il est difficile de spéculer sur le délai qu’il sera<br />

possible d’imposer rationnellement avant la remise<br />

du rapport du groupe d’experts, vu la<br />

complexité du sujet et les travaux d’audition et<br />

de réflexion à mener par les experts. En Belgique,<br />

les travaux d’élaboration d’un rapport<br />

comparable ont duré 24 mois.<br />

Le Gouvernement ne peut pas donner à ce<br />

stade des informations sur la composition du<br />

groupe. Il a cependant finalisé ses réflexions sur<br />

les experts qui pourront utilement faire partie<br />

du groupe de travail.<br />

Avant tout progrès dans ce dossier le Gouvernement<br />

entend d’abord informer la Commission<br />

des Institutions et de la Révision constitutionnelle.<br />

Question 1617 (10.8.2011) de M. Jean<br />

Colombera (ADR) concernant les effets de<br />

l'hormone de synthèse diéthylstilbestrol<br />

(DES) commercialisé sous le nom de Distilbène<br />

et de Stilboestrol:<br />

Le Diéthylstilbestrol (DES), commercialisé sous<br />

le nom de Distilbène et de Stilboestrol, est une<br />

hormone de synthèse qui a été prescrite de<br />

1948 à 1976 à des femmes enceintes pour prévenir<br />

de fausses couches. <strong>Des</strong> tumeurs vaginales<br />

chez les filles et des malformations génitales<br />

chez les garçons sont les effets secondaires<br />

connus chez les enfants dits «Distilbène». Une<br />

récente étude épidémiologique menée par le<br />

professeur Charles Sultan du CHRU de Montpellier<br />

portant sur les effets transgénérationnels<br />

de cette hormone montre que la prévalence<br />

des malformations congénitales chez les petitsenfants<br />

des femmes traitées par Distilbène apparaît<br />

être 40 à 50 fois supérieure à celle attendue.<br />

Une association française parle de 160.000<br />

enfants victimes de ces effets secondaires.<br />

Dans ce contexte, je souhaite poser les questions<br />

suivantes à Monsieur le Ministre de la<br />

Santé:<br />

1) Quelles conclusions Monsieur le Ministre<br />

tire-t-il de cette étude?<br />

2) Monsieur le Ministre peut-il me renseigner<br />

sur l'usage du Distilbène et du Stilboestrol au<br />

Luxembourg?<br />

3) Le Luxembourg dispose-t-il de statistiques<br />

renseignant sur les malformations génitales apparues<br />

suite à la prescription du Diéthylstilbestrol<br />

sur les enfants et petits-enfants de femmes<br />

concernées?<br />

4) Les urologues et les gynécologues sont-ils<br />

sensibilisés à ce problème afin de pouvoir aider<br />

efficacement les victimes et afin de réunir des<br />

statistiques fiables?<br />

5) Quelles sont les aides spécifiques que le<br />

Q4<br />

queStionS au gouvernement 2011-2012<br />

Luxembourg apporte aux «enfants Distilbène»<br />

et à leurs parents? À qui les victimes peuventelles<br />

s'adresser?<br />

Réponse (28.9.2011) de M. Mars Di Bartolomeo,<br />

Ministre de la Santé:<br />

L’étude épidémiologique menée par le professeur<br />

Charles Sultan, auquel l’honorable Député<br />

se réfère, affirme effectivement que la prévalence<br />

d’une malformation de l’urètre est 40 à<br />

50 fois plus élevée chez les petits-enfants de<br />

femmes traitées au DES que chez la population<br />

non traitée.<br />

Les conclusions et résultats des travaux du professeur<br />

Sultan doivent néanmoins encore être<br />

confirmés par des études ultérieures.<br />

Le distilbène est interdit au Luxembourg depuis<br />

le début des années 80. Jusqu’à cette date, le<br />

distilbène avait été utilisé en tant que comprimés<br />

et implants.<br />

Il est aujourd’hui impossible de retracer l’usage<br />

qui a été fait du distilbène et mes services ne<br />

disposent pas de statistiques relatives à des<br />

malformations génitales chez des enfants qui<br />

auraient pu être la suite d’une prescription de<br />

distilbène lors de la grossesse de leur mère.<br />

Le rôle des médecins et en particulier des gynécologues<br />

et gynéco-obstétriciens est important<br />

pour informer les femmes qui pourraient être<br />

concernées soit en raison d’un traitement pendant<br />

leur grossesse soit en raison d’une exposition<br />

in utero connue au DES.<br />

Une enquête récente de l’Agence française de<br />

la sécurité sanitaire des produits de santé<br />

(Afssaps) auprès des gynécologues, dont les résultats<br />

peuvent être consultés sur le site Internet<br />

de l’Afssaps (http://www.afssaps.fr), a démontré<br />

que seule la moitié d’entre eux connaissaient<br />

précisément l’ensemble des conséquences<br />

de l’exposition au DES et que 40%<br />

d’entre eux souhaitaient la mise en place d’une<br />

nouvelle campagne d’information.<br />

Une telle enquête n’ayant pas eu lieu au<br />

Luxembourg, je ne puis que supposer que la situation<br />

au Luxembourg devrait être sensiblement<br />

la même.<br />

L’Afssaps a publié une information actualisée au<br />

17 juin 2011 intitulée «Mise au point: Complications<br />

liées à l’exposition in utero au diéthylstilbestrol».<br />

Cette publication est également<br />

consultable sur le site Internet de l’Afssaps.<br />

Mes services vont rendre les professionnels de<br />

santé concernés attentifs à cette sensibilisation<br />

faite par l’Afssaps.<br />

<strong>La</strong> direction de la Santé se tient à la disposition<br />

pour toute information supplémentaire liée à<br />

l’utilisation du distilbène.<br />

Question 1621 (10.8.2011) de M. Claude<br />

Haagen (LSAP) concernant la radio socioculturelle<br />

100,7:<br />

Le 29 juillet, un journaliste de la radio publique<br />

100,7 a fait un commentaire sur le rôle des<br />

ONG face aux crises humanitaires. Dans ce<br />

contexte, il a critiqué une couverture médiatique<br />

souvent trop complaisante et superficielle<br />

des activités de ces ONG, en incluant expressément<br />

la radio 100,7 dans cette critique.<br />

Quelques heures plus tard, dans le cadre du<br />

«Mëttes-Panorama», la radio 100,7 a pris formellement<br />

ses distances vis-à-vis de cette partie<br />

du commentaire et fait savoir que le journaliste<br />

lui-même ne maintenait pas la critique qui visait<br />

sa propre rédaction.<br />

Ces faits sont relatés par l’hebdomadaire<br />

«d’Lëtzebuerger <strong>La</strong>nd» qui estime que «cet accroc<br />

n’est qu’une expression vers l’extérieur<br />

d’un désaccord flagrant de la rédaction avec le<br />

rédacteur en chef Jay Schiltz sur le profil des informations<br />

à la radio publique. L’ambiance fin<br />

de règne sous Fernand Weides devient de plus<br />

en plus palpable avenue Monterey.»<br />

- Madame et Monsieur les Ministres peuvent-ils<br />

me dire quelle est leur impression face à cette<br />

réaction du rédacteur en chef qui oblige un de<br />

ses journalistes à se rétracter en public? Partagent-ils<br />

l’analyse du «Lëtzebuerger <strong>La</strong>nd», selon<br />

lequel cet incident ne serait que l’expression<br />

d’un malaise général au sein de la rédaction<br />

dû en partie à une certaine lassitude au niveau<br />

de la direction de la radio publique?<br />

- Comment les missions de la radio socioculturelle<br />

sont-elles définies dans son cahier des<br />

charges et de quels moyens le Gouvernement<br />

dispose-t-il pour garantir le respect de ces dispositions?<br />

Réponse commune (27.9.2011) de M. François<br />

Biltgen, Ministre des Communications et<br />

des Médias, et de Mme Octavie Modert, Ministre<br />

de la Culture:<br />

L’honorable Député aimerait savoir quelle est<br />

l’impression que les faits relatés par l’hebdoma-<br />

daire «d’Lëtzeburger <strong>La</strong>nd» sur la radio 100,7<br />

dans son édition du 5 août 2011 ont suscitée<br />

auprès des ministres concernés.<br />

<strong>La</strong> radio 100,7 est un établissement public créé<br />

par l’article 14(2) de la loi modifiée du 27 juillet<br />

1991 sur les médias électroniques et est officiellement<br />

dénommée «établissement de radiodiffusion<br />

socioculturelle».<br />

Les organes de cet établissement public sont le<br />

conseil d’administration et le directeur. Le règlement<br />

grand-ducal du 19 juin 1992 pris en<br />

exécution de l’article 14(2) de la loi modifiée<br />

du 27 juillet 1991 sur les médias électroniques<br />

décrit les fonctions du directeur comme suit:<br />

«<strong>La</strong> direction et la gestion courante de l’établissement<br />

sont confiées à un directeur qui exécute<br />

les décisions du conseil d’administration. Le directeur<br />

est compétent pour régler toutes les affaires<br />

non dévolues spécialement au conseil<br />

d’administration. Il jouit d’une large autonomie<br />

dans l’exécution de ses fonctions.<br />

Dans le cadre des orientations générales retenues<br />

par le conseil d’administration, le directeur<br />

est responsable de la programmation et de<br />

la réalisation des programmes.<br />

Le directeur est le chef hiérarchique du personnel<br />

et il est seul habilité à soumettre au conseil<br />

d’administration des propositions en matière<br />

d’engagement et de licenciement du personnel.»<br />

Par ailleurs, en vertu de ce règlement, la définition<br />

par le conseil d’administration des orientations<br />

générales précitées en matière de programmation<br />

se fait sur «la base d’une proposition<br />

émanant du directeur» et n’est pas subordonnée<br />

à l’approbation du ministre de tutelle.<br />

Il s’ensuit que la structure retenue ainsi que la<br />

répartition des compétences entre les deux organes<br />

de l’établissement public ont été conçues<br />

de manière à garantir l’indépendance de l’établissement<br />

vis-à-vis des pouvoirs publics aussi<br />

bien au niveau de son fonctionnement qu’au<br />

niveau de sa programmation.<br />

L’autorité publique est soucieuse de respecter<br />

cette volonté et au nom du principe de non-ingérence<br />

estime dès lors qu’elle doit s’abstenir à<br />

évaluer les faits commentés dans la presse.<br />

L’honorable Député souhaite encore être renseigné<br />

sur la manière dont les missions de la radio<br />

socioculturelle ont été définies dans le cahier<br />

des charges et les moyens dont dispose le<br />

Gouvernement pour garantir le respect de ces<br />

dispositions.<br />

Aux termes de l’article 14, paragraphes 1 et 2<br />

de la loi modifiée du 27 juillet 1991 sur les médias<br />

électroniques, il est créé un établissement<br />

public dans le but d’exploiter une ou plusieurs<br />

fréquences de radiodiffusion luxembourgeoise<br />

et d’organiser des programmes («services de<br />

radio») à finalité socioculturelle, dont il assume<br />

la responsabilité. Un règlement grand-ducal, à<br />

prendre sur avis du Conseil d’État, en fixe les<br />

modalités de structure et de fonctionnement.<br />

L’article 14(4) de cette même loi stipule que les<br />

programmes de la radio socioculturelle fourniront<br />

un large accès à l’antenne aux «organisations<br />

sociales et culturelles du Luxembourg».<br />

Le règlement grand-ducal du 19 juin 1992 pris<br />

en exécution de l’article 14(2) de la loi précitée<br />

stipule dans son article 2(4) que<br />

«Dans l’accomplissement de sa mission, et dans<br />

le respect du cahier des charges assorti à la permission<br />

de radiodiffusion, l’établissement doit<br />

notamment promouvoir la vie culturelle, favoriser<br />

la création artistique, contribuer à la communication<br />

sociale, y compris la vie interculturelle<br />

et la coopération transfrontalière, participer<br />

à l’information libre et pluraliste et fournir<br />

un large accès à l’antenne aux organisations<br />

sociales et culturelles du pays.»<br />

Le cahier des charges assorti à la permission,<br />

dans ses articles 4 et 5, fournit des précisions<br />

supplémentaires quant au contenu du programme<br />

à finalité socioculturelle.<br />

Article 4<br />

(1) Les programmes à finalité socioculturelle<br />

doivent être de qualité et avoir une vocation de<br />

culture, d'information et de divertissement.<br />

(2) Ils attacheront une importance particulière<br />

aux objectifs culturels suivants:<br />

- la promotion de la création culturelle et artistique;<br />

- la sensibilisation culturelle du public;<br />

- le renforcement de l'identité culturelle luxembourgeoise;<br />

- la connaissance de l'histoire nationale;<br />

- la promotion de la langue luxembourgeoise;<br />

- la coopération culturelle avec les régions voisines.<br />

(3) Sur le plan de l'information, ils chercheront<br />

notamment à favoriser:<br />

- la communication sociale de toutes les<br />

couches sociales;<br />

- l'intégration sociale des personnes âgées, des<br />

personnes affectées par un handicap, des minorités<br />

et celle des différentes communautés<br />

ethniques et culturelles dans le respect de leurs<br />

cultures d'origine;<br />

- le respect des divers cultures, croyances, courants<br />

de pensée et d'opinion;<br />

- la prise de conscience de l'interdépendance<br />

complexe des réalités sociales, économiques et<br />

culturelles;<br />

- la connaissance des réalités politiques, économiques<br />

et sociales;<br />

- le respect de l'environnement naturel et humain<br />

et du patrimoine culturel et la compréhension<br />

des problèmes du développement;<br />

- l'éducation du consommateur.<br />

Article 5<br />

(1) Le programme doit respecter les sensibilités<br />

intellectuelles et morales du public.<br />

(2) Il ne peut ni mettre en péril la sécurité nationale<br />

ou l'ordre public, ni constituer une offense<br />

à l'égard d'un État étranger.<br />

(3) Il doit se conformer aux bonnes mœurs<br />

ainsi qu'aux lois luxembourgeoises et aux conventions<br />

internationales en vigueur au Grand-<br />

Duché.<br />

Il doit respecter en particulier les dispositions<br />

de la législation sur les droits d'auteur, sur la<br />

presse, sur la liberté d’expression dans les médias<br />

et sur la protection de la vie privée.<br />

(4) Il doit respecter la personne humaine et sa<br />

dignité, et ne peut contenir aucune incitation à<br />

la haine pour des raisons de race, de sexe,<br />

d'opinion, de religion ou de nationalité.<br />

(5) Sont interdits tous les éléments de programme<br />

susceptibles de nuire gravement à<br />

l'épanouissement physique, mental ou moral<br />

des mineurs, notamment des éléments de programme<br />

comprenant des scènes de pornographie<br />

ou de violence gratuites; sont également<br />

interdits tous les autres éléments de programme<br />

susceptibles de nuire à l'épanouissement<br />

physique, mental ou moral des mineurs,<br />

sauf s'il est assuré, par le choix de l'heure<br />

d'émission ou par toutes mesures techniques,<br />

que les mineurs n'entendent pas normalement<br />

ces éléments de programme.»<br />

<strong>La</strong> surveillance du contenu du programme diffusé<br />

par l’établissement de radiodiffusion socioculturelle<br />

relève de la compétence du Conseil<br />

national des programmes qui peut, lorsqu’il<br />

prend connaissance d’une éventuelle violation,<br />

déclencher la procédure prévue à l’article 35 de<br />

la loi modifiée de 1991.<br />

Question 1623 (11.8.2011) de M. Fernand<br />

Kartheiser (ADR) concernant la position de<br />

la diplomatie luxembourgeoise par rapport<br />

à la politique sanitaire d'autres pays<br />

et notamment par rapport à l'avortement:<br />

Unter Bezugnahme auf die Rechte, welche den<br />

Mitgliedern des Parlaments durch die diesbezüglichen<br />

gesetzlichen Bestimmungen zustehen,<br />

erlaube ich mir, Sie höflichst darum zu ersuchen,<br />

folgende Anfrage an die Frau Ministerin<br />

für Entwicklungshilfe weiterzuleiten. Meine<br />

Anfrage betrifft die Rolle der luxemburgischen<br />

Diplomatie im Hinblick auf die Gesundheitspolitik<br />

fremder Staaten, insbesondere im Zusammenhang<br />

mit deren Haltung in der Abtreibungsfrage.<br />

Bereits am 29. Juni 2011 hatte ich eine parlamentarische<br />

Anfrage in luxemburgischer Sprache<br />

(Nr.1551) (cf. compte rendu n°16/2010-<br />

2011) zu diesem Thema an die Frau Ministerin<br />

für Entwicklungshilfe gestellt, die folgende<br />

Punkte betraf:<br />

„1. Ënnerstëtzt Lëtzebuerg an iergendenger<br />

Form Kliniken oder aner medizinesch oder para-medezinesch<br />

Ariichtungen, Berodungsinstitutiounen<br />

oder ganz allgemeng Politiken, déi<br />

d’Ofdreiwung vun ongebuerene Kanner virhuelen,<br />

recommandéieren oder toleréieren?<br />

2. Wann d’Madame Ministesch géif gewuer<br />

ginn, datt mat Lëtzebuerger Geld Ofdreiwungen<br />

an Entwécklungslänner praktizéiert oder<br />

direkt oder indirekt ënnerstëtzt oder finanzéiert<br />

ginn, géif si dann esou Zoustänn direkt ënnerbannen?<br />

3. Trëtt d’Madame Ministesch an hire Rieden<br />

an internationalen Optrëtter konsequent fir de<br />

Schutz vum ongebuerene Liewen an, a kämpft<br />

si géint all Form vun Ofdreiwung?“<br />

ln ihrer Antwort vom 13. Juli antwortet die Frau<br />

Ministerin wie folgt auf diese Anfrage:

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