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La chambre Des Députés

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Dans ce contexte, j’aimerais savoir:<br />

- Monsieur le Ministre peut-il me confirmer les<br />

faits relatés ci-dessus?<br />

- Quelles sont les raisons de cette hausse considérable<br />

de courriels infectés au cours des dernières<br />

semaines?<br />

- <strong>Des</strong> secteurs spécifiques comme le secteur public,<br />

le secteur informatique ou le secteur financier<br />

ont-ils été particulièrement visés au Luxembourg<br />

par ces attaques?<br />

- Quelles sont les répercussions sur l’économie<br />

luxembourgeoise par de telles attaques, tout en<br />

sachant que les réseaux de communications<br />

électroniques constituent aujourd’hui l’échine<br />

de notre économie?<br />

- <strong>La</strong> nouvelle unité CERT (Computer Emergency<br />

Response Team) dont la mission est la prévention<br />

et la réponse de cyberattaques, a-t-elle été<br />

saisie dans ce contexte?<br />

Réponse commune (17.10.2011) de M.<br />

François Biltgen, Ministre des Communications<br />

et des Médias, de M. Jeannot Krecké,<br />

Ministre de l’Économie et du Commerce extérieur,<br />

et de Mme Octavie Modert, Ministre déléguée<br />

à la Fonction publique et à la Réforme administrative:<br />

Selon le «Symantec Intelligence Report: August<br />

2011», au mois d’août de cette année, en<br />

moyenne un e-mail sur 85 (soit 1,2%) adressé<br />

à un client localisé au Luxembourg aurait été<br />

infecté par un malware. Le même rapport indique<br />

que la moyenne mondiale aurait été d’un<br />

e-mail infecté sur 203 envoyés, ce qui correspond<br />

à un taux d’infection de 0,49%.<br />

Le rapport de Symantec laisse supposer que les<br />

clients de Symantec qui utilisent des noms de<br />

domaine luxembourgeois (.lu) auraient été la<br />

cible de ces attaques. Toutefois, les chiffres tels<br />

qu'avancés, devraient à notre sentiment être<br />

relativisés pour plusieurs raisons:<br />

- Il échet de relever que Symantec n’a pas<br />

fourni les précisions nécessaires pour retracer<br />

de quelle manière a été effectuée la localisation<br />

géographique des incidents reportés.<br />

- Il est dès lors probable que ces statistiques<br />

aient été élaborées sur base de paramètres qui<br />

ne permettent cependant pas de conclure que<br />

l’infrastructure ciblée soit dans tous les cas hébergée<br />

au Luxembourg.<br />

- D'après les informations dont nous disposons,<br />

les chiffres émaneraient des solutions Cloud de<br />

Symantec et n'auraient donc qu'une représentativité<br />

limitée, étant donné que la société Symantec<br />

ne dispose que d'une part de marché<br />

d'environ 2,5% dans ce domaine.<br />

- L’été est la période pendant laquelle il y a le<br />

plus d’activité de malware. D’abord parce<br />

qu’en août se tiennent les grandes conférences<br />

de sécurité comme la Defcon ou encore la<br />

Black Hat pendant lesquelles de nombreuses<br />

failles de sécurité sont publiées, failles qui sont<br />

peu après exploitées dans les nouvelles versions<br />

des codes malicieux. Ensuite, l’été est tout naturellement<br />

aussi la période où de nombreux<br />

touristes se connectent à leur e-mail ou encore<br />

à leur e-banking dans des cybercafés où les ordinateurs<br />

sont infestés de codes malicieux. En<br />

conclusion le ratio infections/non-infections<br />

tend naturellement à croître en été.<br />

- En comparaison des chiffres avancés par Symantec,<br />

les statistiques qui ont été relevées par<br />

les trois CERT (Computer Emergency Response<br />

Team) luxembourgeois (le CERT gouvernemental,<br />

CIRCL et RESTENA-CSIRT) pour certaines<br />

grandes infrastructures e-mail situées au<br />

Luxembourg et donc plus représentatives<br />

dressent un tableau beaucoup moins alarmant:<br />

- les serveurs mail gérés par le CTIE: 0.053%<br />

des 936.076 e-mails scannés en août 2011<br />

étaient infectés (un vingtième du chiffre avancé<br />

par Symantec),<br />

- les serveurs mail gérés par RESTENA: 0.041%<br />

des 1.123.227 e-mails scannés en août 2011<br />

étaient infectés (en juin 2011: 0.012% et en<br />

juillet 2011: 0.0067%).<br />

Il s’ensuit qu’il faut interpréter les chiffres publiés<br />

avec prudence sachant qu’il peut y avoir<br />

un certain nombre de sources d’incertitudes<br />

qui pourraient avoir une influence sur leur pertinence.<br />

Le Luxembourg, comme les autres pays<br />

d’ailleurs, est une cible d’attaques dans le domaine<br />

des infrastructures informatiques.<br />

Les infrastructures et réseaux de communication<br />

électroniques sont aujourd’hui le moteur<br />

principal de la croissance économique. Le<br />

Luxembourg étant un important centre finan-<br />

Q8<br />

queStionS au gouvernement 2011-2012<br />

cier international et un lieu attractif pour les<br />

entreprises actives dans le domaine des nouvelles<br />

technologies, la qualité et la sécurité des<br />

infrastructures de communication sont vitales<br />

pour le pays. Les réseaux de communication<br />

constituent également une infrastructure de<br />

base pour de nombreux autres secteurs et services<br />

et leur non-fonctionnement causerait<br />

d'importants dommages pour la population et<br />

l’économie.<br />

Vu l’importance vitale du secteur, la protection<br />

des infrastructures de communication électroniques<br />

doit constituer une priorité pour notre<br />

pays.<br />

Aujourd’hui, en cas d’incident sur les systèmes<br />

informatiques de l’État, les éléments ciblés sont<br />

isolés de l’attaquant avec comme objectif de<br />

rétablir le fonctionnement normal des services<br />

impactés. Il s’ensuit une analyse approfondie<br />

des sources et des impacts de l’incident. Les résultats<br />

de cette analyse serviront à l’amélioration<br />

des mesures de prévention, de détection<br />

et de réaction pour de futurs incidents.<br />

Il y a lieu de noter qu’en corrélation avec les<br />

occurrences d’attaques qui vont en croissance,<br />

le Gouvernement n’a pas manqué dans le passé<br />

à intensifier ses efforts en matière de prévention<br />

auprès des acteurs économiques. Une attention<br />

particulière est portée au réseau gouvernemental<br />

dont la protection est assurée par des systèmes<br />

de détection et de prévention d’intrusions<br />

de pointe. De plus, il y a lieu de relever<br />

que les infrastructures gouvernementales sensibles<br />

sont régulièrement soumises à des audits<br />

aussi bien internes, qu’externes.<br />

Force est de constater que sur le plan mondial<br />

les attaques perpétrées moyennant l’utilisation<br />

des réseaux informatiques se multiplient, que<br />

les actions malveillantes recensées récemment<br />

deviennent de plus en plus sophistiquées et<br />

que les cibles visées sont de plus en plus stratégiques.<br />

Aussi, sur initiative de Monsieur le Ministre<br />

des Communications et des Médias, le<br />

Gouvernement a-t-il décidé en juillet dernier de<br />

renforcer davantage la sécurité de nos infrastructures<br />

informatiques, que ce soit au niveau<br />

de la prévention ou de la capacité de riposte et<br />

de réaction. Dans ce contexte, il a décidé de<br />

créer:<br />

- un Cyber Security Board, un comité fonctionnant<br />

sous l’autorité du Premier Ministre et<br />

composé de représentants des ministères<br />

concernés, avec pour mission la définition et<br />

l’élaboration d’une stratégie en matière de sécurité<br />

des systèmes d’information,<br />

- un Computer Emergency Response Team<br />

(CERT) qui est rattaché aux services du Ministère<br />

d’État et qui est en charge de mettre en<br />

œuvre les mécanismes de prévention et les mesures<br />

de réponse à incidents pour autant que<br />

les systèmes d’information publics et les infrastructures<br />

critiques soient visés.<br />

Signalons qu’il existe depuis plusieurs années<br />

déjà, deux autres structures, le CIRCL (Computer<br />

Incident Response Center Luxembourg) et<br />

le RESTENA-CSIRT (Computer Security Incident<br />

Response Team) dont chacune a comme mission<br />

principale de réagir au quotidien et de façon<br />

efficace à des incidents de sécurité dans<br />

leur domaine de responsabilité respectif. À<br />

l’avenir, ces trois structures poursuivront leur<br />

coopération, que ce soit au niveau de la collaboration<br />

dans le cadre de projets de recherche<br />

ou de l’échange d’informations qu’elles obtiendront<br />

sur les menaces et les vulnérabilités actuelles<br />

et émergentes.<br />

Dans le même ordre d’idées, la coopération sur<br />

le plan national entre tous les acteurs concernés,<br />

privés et publics, ainsi que la coopération<br />

avec les autorités sur le plan européen et international<br />

sera intensifiée.<br />

Question 1642 (1.9.2011) de Mme Josée<br />

Lorsché et M. François Bausch (déi gréng)<br />

concernant la différence de prix du tabac<br />

en France et au Luxembourg:<br />

Selon les informations diffusées par la presse,<br />

les taxes du tabac vont être augmentées en<br />

France respectivement de 6% en octobre de<br />

cette année et de 6% en l’année 2012, ceci<br />

dans le cadre des mesures de rééquilibrage des<br />

finances publiques. L'écart de prix entre un paquet<br />

en France et au Luxembourg sera dès lors<br />

de 30% (6,50 € contre 4,50 €) et risque en<br />

conséquence d’augmenter encore le «tourisme<br />

du tabac» vers le Luxembourg.<br />

D’après les estimations d’un représentant des<br />

vendeurs de tabacs, la zone d'attraction va passer<br />

de 50 km au-delà de 80 km, sachant que<br />

déjà à l’heure actuelle des habitants de Nancy<br />

font régulièrement le trajet au Luxembourg<br />

pour s’approvisionner en tabac.<br />

Au-delà de l’impact négatif provoqué par le différentiel<br />

de prix élevé sur le plan de rigueur<br />

budgétaire français, le Luxembourg doit se poser<br />

la question de l’impact de ce différentiel de<br />

prix sur l’état de la santé publique.<br />

Dans ce contexte, nous aimerions poser les<br />

questions suivantes à Monsieur le Ministre de la<br />

Santé et à Monsieur le Ministre des Finances:<br />

1. Y a-t-il des estimations quant aux rentrées<br />

fiscales issues de la vente au Luxembourg de<br />

tabac aux non-résidents? Si oui, à quel montant<br />

s’élèvent ces rentrées? Si non, est-ce qu’il ne<br />

faudrait pas y remédier le plus rapidement possible?<br />

2. Le Gouvernement compte-t-il réagir au mouvement<br />

de hausse des prix du tabac amorcé<br />

par la France ou bien poursuit-il cette politique<br />

contradictoire qui, d’un côté et à juste titre,<br />

s’efforce de renforcer la lutte antitabac au<br />

Luxembourg, mais qui de l’autre supporte la<br />

vente massive de tabac aux résidents des pays<br />

limitrophes par un différentiel de taxe élevé?<br />

Réponse (10.10.2011) de M. Luc Frieden,<br />

Ministre des Finances:<br />

L'Administration des Douanes et Accises ne dispose<br />

pas de chiffres exacts concernant les produits<br />

de tabac vendus aux non-résidents mais<br />

se base sur les chiffres fournis par le secteur.<br />

Ainsi, le taux des cigarettes vendues aux nonrésidents<br />

se situe entre 85-90%.<br />

En admettant un taux de 85% on peut estimer<br />

que la vente aux non-résidents représente environ<br />

400 millions d'euros en recettes accises<br />

hors TVA.<br />

Depuis l'entrée en vigueur du marché intérieur,<br />

le Grand-Duché a poursuivi une politique fiscale<br />

accisienne modérée tout en respectant les<br />

minima communautaires.<br />

<strong>La</strong> charge fiscale totale sur les cigarettes (TVA<br />

incluse) s'élève actuellement pour un paquet<br />

Maryland au prix de 5,00 € à un pourcentage<br />

de 69,33% ce qui représente 3,466 € par paquet.<br />

Les prix de vente d'un paquet de 20 cigarettes<br />

Marlboro se situent dans un contexte international<br />

comme suit:<br />

LU: 4,40 € BE: 5,00 €<br />

DE: 5,15 € FR: 5,90 €<br />

IT: 4,90 € ES: 4,25 €<br />

PT: 4,00 € NL: 5,50 €<br />

Quant au différentiel qui existe entre le Grand-<br />

Duché et les pays limitrophes, celui-ci se chiffre<br />

pour ce même paquet à -34% avec la France,<br />

-17% avec l'Allemagne et -13,5% avec la Belgique.<br />

À titre complémentaire ci-après les différentiels<br />

qui existent avec les pays limitrophes à la<br />

France: à la frontière France-Belgique le différentiel<br />

est de -18% en faveur de la Belgique, à<br />

la frontière France-Allemagne le différentiel est<br />

de -14,5% en faveur de l'Allemagne, à la frontière<br />

France-Italie le différentiel est de -20,4%<br />

en faveur de l'Italie et finalement à la frontière<br />

espagnole le différentiel est de -38,8% en faveur<br />

de l'Espagne (base septembre 2011).<br />

Aussi faut-il souligner que suivant les estimations<br />

de l'Administration des Douanes et Accises,<br />

les 85% de ventes aux non-résidents sont<br />

en majeure partie des ventes à des frontaliers<br />

qui se rendent de toute façon quotidiennement<br />

au Luxembourg et à des camionneurs en transit.<br />

Force est de constater que le marché intérieur<br />

permet depuis 1993 à ses résidents de s'approvisionner<br />

en toutes marchandises sans restrictions<br />

aucune à l'intérieur de l'Union européenne,<br />

sous condition que certains produits (notamment<br />

les boissons alcooliques et produits<br />

de tabac) soient destinés pour le besoin personnel<br />

de l'acheteur et qu'ils soient transportés<br />

par lui-même.<br />

À titre complémentaire il ne faut pas oublier<br />

que pour les accises frappant le tabac à rouler<br />

des cigarettes, la situation est pareille et que<br />

d'ici à 2013 l'accise minimale doit augmenter<br />

des 40% actuels à 43% du prix de vente.<br />

Il est évident que, d'ici 2013 respectivement<br />

2014, suite aux dispositions communautaires,<br />

le Grand-Duché connaîtra inévitablement des<br />

augmentations des prix de vente des produits<br />

de tabac. Ces augmentations réduiront automatiquement<br />

les différentiels avec les pays limitrophes,<br />

ceux-ci n'ayant pas besoin d'un relèvement<br />

aussi sensible que le Grand-Duché, notamment<br />

en ce qui concerne les cigarettes. En<br />

effet, nos trois pays voisins se retrouvent déjà<br />

aujourd'hui proche ou au-dessus des 60%,<br />

pourcentage que le Luxembourg doit atteindre<br />

en 2014 (BE 59,45%, DE 60,65%, FR 64,25).<br />

Question 1645 (2.9.2011) de M. Eugène<br />

Berger (DP) concernant le masterplan Livange:<br />

Lors de la présentation publique du masterplan<br />

Livange les bureaux d'études n'ont pas formulé<br />

d'objections spécifiques quant aux aspects<br />

concernant les inondations sur le site «Im<br />

Weyer» où est prévue l'implantation d'un centre<br />

commercial et d'un terrain de football.<br />

Or, dans un arrêté ministériel du 23 mars 1990<br />

le Ministre de l'Intérieur précise que le site en<br />

question est régulièrement inondé et que, par<br />

conséquent, il ne se prêtait pas à l'implantation<br />

d'un établissement quelconque.<br />

Dans un arrêté du 26 janvier 1991 le Ministre<br />

de l'Environnement fait état de la directive<br />

européenne 409/79 et constate que plusieurs<br />

espèces de l'avifaune européenne figurant à<br />

l'annexe I de la directive en question ont été<br />

identifiées sur le site en question et le Ministre<br />

précise que la destruction de ce milieu humide<br />

serait contraire aux dispositions de la directive<br />

prémentionnée.<br />

Dans ce contexte, j'aimerais poser les questions<br />

suivantes à Monsieur le Ministre de l'Intérieur<br />

et à la Grande Région:<br />

- Dans quelle mesure le Ministre de l'Intérieur<br />

et l'Administration de la Gestion de l’Eau ont<br />

été impliqués dans les études du masterplan Livange?<br />

- Est-ce que toutes les études nécessaires<br />

concernant les aspects des inondations et des<br />

zones humides ont été effectuées conformément<br />

aux différentes directives européennes?<br />

- Pour quelles raisons les avis et conclusions des<br />

autorités compétentes datant des années 1990<br />

et 1991 ne sont plus maintenus et respectés?<br />

Considérant les avis pertinents établis à l'époque<br />

par les experts des différentes administrations<br />

publiques:<br />

- Pourquoi le site en question n'a pas été repris<br />

sur la carte des zones inondables du Grand-Duché?<br />

- Pour quelles raisons la commune de Roeser ne<br />

figure pas dans le plan d'aménagement partiel<br />

«zones inondables et zones de rétention»?<br />

Réponse (10.10.2011) de M. Jean-Marie<br />

Halsdorf, Ministre de l’Intérieur et à la Grande<br />

Région:<br />

<strong>La</strong> question parlementaire de l’honorable Député<br />

Eugène Berger a pour objet les aspects relatifs<br />

à la gestion des risques d’inondation dans<br />

le contexte du masterplan de Livange.<br />

D’emblée il y a lieu de noter que les projets de<br />

cartes des zones inondables et des cartes des<br />

risques d’inondation pour lesquelles la consultation<br />

du public et des communes est venue à<br />

échéance en avril 2011 conformément aux dispositions<br />

de la loi du 19 décembre 2008 relative<br />

à l’eau et de la directive 2007/60/CE ne reprend<br />

que 15 cours d’eau. Le choix de ces<br />

cours d’eau a été fait en tenant compte de l’envergure<br />

de la surface du bassin tributaire, ainsi<br />

que d’une évaluation préliminaire des risques<br />

d’inondation concernant les conséquences négatives<br />

potentielles pour les personnes, les<br />

biens et l’environnement.<br />

Dans une phase transitoire avant l’entrée en vigueur<br />

de la nouvelle cartographie précitée par<br />

le biais de règlements grand-ducaux, les zones<br />

inondables sur les cours d’eau de l’Alzette, de<br />

l’Attert et de la Sûre inférieure restent régies<br />

par les dispositions de la cartographie établie<br />

sous le régime de la législation en matière<br />

d’aménagement du territoire pour lesquelles<br />

des plans d’aménagement partiels «zones inondables<br />

et zones de rétention» ont été déclarées<br />

obligatoire soit par voie de règlements grandducaux<br />

soit par une réglementation reprise au<br />

niveau du plan d’aménagement général (PAG).<br />

Il y a lieu de noter que pour la commune de<br />

Roeser une réglementation précise concernant<br />

les zones inondables et les zones de rétention<br />

n’est pas existante.<br />

Le Bibeschbaach, dont le bassin versant ne représente<br />

qu’une superficie de 10,7 km², ne fait<br />

ni partie de l’ancienne ni de la nouvelle cartographie.<br />

Ainsi, d’après la carte des zones inondables<br />

(cf. eau géoportail.lu), le lieu-dit: «Im<br />

Weyer», prévu pour recevoir le centre commercial<br />

avec terrain de football à Livange, ne se<br />

trouve pas dans la zone inondable de l’Alzette.<br />

Par contre, la photo aérienne qui a été réalisée<br />

lors de la crue exceptionnelle de l’Alzette le 23<br />

janvier 1995 montre que des eaux stagnantes<br />

se présentaient sur le site en question, provenant<br />

du Bibeschbaach. En effet, vu la capacité<br />

d’évacuation réduite des ouvrages hydrauliques<br />

près de la route nationale N31, les eaux de crue<br />

du cours d’eau débordaient du lit d’écoulement,<br />

par effet de refoulement.

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