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- utilisation préventive de doses minimales de<br />
cuivre;<br />
- combinaison du cuivre avec des produits servant<br />
à renforcer la défense naturelle du cep<br />
(Pflanzenstärkungsmittel).<br />
Le développement constant de la viticulture<br />
biologique va surement conduire les producteurs<br />
à s’investir davantage dans la recherche<br />
de produits naturels efficaces contre le mildiou.<br />
Dans nos conditions météorologiques et faute<br />
de produits alternatifs aussi efficaces, la viticulture<br />
biologique ne peut cependant pas renoncer<br />
à l’heure actuelle au cuivre dans la lutte<br />
contre le mildiou.<br />
Question 1682 (4.10.2011) de M. Marcel<br />
Oberweis (CSV) concernant le rapport de<br />
l'European Nitrogen Assessment (ENA)<br />
sur l'épandage excessif d'engrais chimiques<br />
en Europe:<br />
Une récente étude menée par 200 chercheurs<br />
issus de 21 pays et dont un premier rapport a<br />
été publié le 11 avril 2011 dans le cadre du<br />
premier rapport de l'ENA (European Nitrogen<br />
Assessment) a évalué le coût annuel des dommages<br />
dus a un épandage excessif d'engrais<br />
chimiques en Europe entre 70 et 320 milliards<br />
d'euros par an.<br />
L'azote n'est rien d'autre que le principal composant<br />
de l'air que nous respirons, un gaz inerte<br />
et inoffensif. Au long du siècle dernier, le recours<br />
de plus en plus massif aux engrais azotés<br />
en agriculture a fini par constituer un problème.<br />
En effet, on estime que la moitié de<br />
l'azote utilisé se dégrade en ammoniac et en nitrates<br />
qui, eux, ne sont pas anodins du tout. <strong>La</strong><br />
présence de nitrates dans les nappes phréatiques<br />
et les cours d'eau suscite le débat depuis<br />
de longues années.<br />
D'après l'étude ENA plus de dix millions de personnes<br />
en Europe sont potentiellement exposées<br />
à des niveaux d'azote dépassant les seuils<br />
réglementaires lorsqu'elles consomment de<br />
l'eau. Les dépôts atmosphériques d'azote<br />
auraient quant à eux entraîné la réduction de<br />
10% de la biodiversité forestière. L'ammoniac<br />
participe à la formation de particules fines inférieures<br />
à 2,5 micromètres dans l'atmosphère.<br />
Selon les auteurs de l’étude, la part de responsabilité<br />
de l'agriculture est de 50 à 60% pour la<br />
pollution des eaux (de 5 à 10% pour l'ozone,<br />
de 30 à 70% pour les particules fines et de 4%<br />
pour les émissions de gaz à effet de serre). Ils<br />
annoncent que les dommages sont deux fois<br />
plus élevés que les bénéfices résultant de l'utilisation<br />
de l'azote dans l'agriculture européenne.<br />
Au vu de ce qui précède, j'aimerais poser les<br />
questions suivantes à Monsieur le Ministre de<br />
l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement<br />
rural:<br />
- Est-ce que le Gouvernement a connaissance<br />
de cette étude?<br />
- Notre pays a-t-il participé à l'étude précitée?<br />
- Quelles sont les conséquences que le Gouvernement<br />
entend en tirer?<br />
Réponse (27.10.2011) de M. Romain<br />
Schneider, Ministre de l’Agriculture, de la Viticulture<br />
et du Développement rural:<br />
1) Le Gouvernement a connaissance de cette<br />
étude, dénommée «Évaluation Européenne sur<br />
l’Azote» ou «European Nitrogen Assessment». Il<br />
s’agit d’un rapport publié par Cambridge University<br />
Press, qui résume les travaux menés par<br />
200 scientifiques issus d’une vingtaine de pays<br />
européens dans le cadre d’un programme de<br />
recherche quinquennal intitulé «Nitrogen in<br />
Europe» financé par l’European Science Foundation.<br />
Ce projet a étudié les méfaits des émissions et<br />
rejets des différentes formes d’azote telles que<br />
les oxydes d’azote, l’ammoniaque, les nitrates,<br />
etc., provenant de diverses activités comme<br />
l’industrie, les transports, l’agriculture, l’urbanisation,<br />
l’épuration des eaux, la production<br />
d’énergie, etc., sur la qualité de l’air, des sols et<br />
des eaux ainsi que les effets sur le réchauffement<br />
climatique et la biodiversité.<br />
Il s’ensuit que, contrairement à ce que laisse<br />
entendre la question parlementaire de l’honorable<br />
Député Marcel Oberweis, l’«Évaluation<br />
Européenne sur l’Azote» ne porte pas exclusivement<br />
sur le secteur agricole, voire en particulier<br />
sur l’épandage d’engrais minéraux, mais sur les<br />
nuisances pour l’environnement dues à l’azote<br />
rejeté par la totalité des activités humaines<br />
(agriculture, transport, énergie, urbanisation,<br />
etc.).<br />
queStionS au gouvernement 2011-2012<br />
Les chercheurs estiment les coûts de cette pollution<br />
azotée entre 70 et 320 milliards d’euros<br />
par an pour l’ensemble du continent européen<br />
et l’ensemble des activités économiques citées<br />
plus haut. Il est donc inexact d’attribuer ces<br />
coûts estimés aux seuls engrais minéraux,<br />
comme le sous-entend l’honorable Député<br />
dans sa question parlementaire.<br />
2) Le Grand-Duché de Luxembourg n’a pas<br />
participé à cette étude.<br />
3) Le Gouvernement partage les conclusions de<br />
cette étude, qui mettent en évidence la nécessité<br />
d’entreprendre des actions en vue d’optimiser<br />
l’utilisation d’engrais azotés en agriculture,<br />
d’économiser de l’énergie, de promouvoir<br />
une meilleure efficacité énergétique dans le<br />
secteur de l’énergie et du transport, de développer<br />
les énergies renouvelables ainsi que<br />
d’utiliser de nouvelles technologies pour l’épuration<br />
de l’eau. À travers les différentes politiques<br />
sectorielles en place, le Gouvernement<br />
entend y contribuer.<br />
Question urgente 1686 (4.10.2011) de<br />
Mme Josée Lorsché (déi gréng) concernant<br />
les dysfonctionnements dans l'organisation<br />
du vote par correspondance:<br />
De nombreuses personnes ayant introduit une<br />
demande pour exercer leur droit de vote par<br />
correspondance se plaignent de problèmes<br />
d’organisation.<br />
Ainsi, nombre d’enveloppes ne seraient pas<br />
parvenues à leurs destinataires, certaines enveloppes<br />
contiendraient des instructions insuffisantes,<br />
des enveloppes pour le retour sans<br />
adresse ou avec adresse incomplète, un nombre<br />
insuffisant de timbres pour l’affranchissement.<br />
Par conséquent ces personnes sont privées de<br />
leur droit de vote qui constitue un droit et un<br />
devoir fondamental ancré dans notre Constitution.<br />
Dans ce contexte, j’aimerais poser les<br />
questions suivantes à Monsieur le Ministre de<br />
l’Intérieur et à la Grande Région:<br />
- Quelles instructions les communes ont-elles<br />
reçues pour garantir le bon déroulement du<br />
vote par correspondance?<br />
- Comment Monsieur le Ministre explique-t-il<br />
qu’apparemment certaines communes accompagnent<br />
leur envoi d’un nombre insuffisant de<br />
timbres pour l’enveloppe de transmission?<br />
- Comment est-il possible que les enveloppes<br />
de transmission soient dépourvues d’une<br />
adresse postale complète et correcte?<br />
- Comment les personnes en question peuventelles<br />
encore exercer leur droit de vote?<br />
Réponse (10.10.2011) de M. Jean-Marie<br />
Halsdorf, Ministre de l’Intérieur et à la Grande<br />
Région:<br />
Je voudrais d’abord marquer ma surprise devant<br />
la question de l’honorable Députée alors<br />
qu’aucune contestation concernant les difficultés<br />
d’application du vote par correspondance y<br />
visées n’est remontée à mon office. Je relève<br />
simplement que selon des informations relayées<br />
dans la presse de ce jour, ces problèmes concerneraient<br />
notamment la commune de Bettembourg,<br />
aucune autre commune n’étant mentionnée<br />
nommément.<br />
En ce qui concerne les quatre questions posées,<br />
voici les réponses que je suis en mesure de donner:<br />
1. Quant aux trois premières questions, il y a<br />
lieu de rappeler qu’il s’agit d’élections communales,<br />
ce qui implique donc en grande partie<br />
l’intervention des organes locaux, tant l’administration<br />
communale, en premier lieu le collège<br />
des bourgmestre et échevins, que le bureau<br />
électoral principal de la commune.<br />
Comme chacun de ces organes est censé connaître<br />
la loi, je renvoie aux articles afférents de<br />
la loi électorale:<br />
«Art. 266.<br />
Dès réception de la demande, le collège des<br />
bourgmestre et échevins vérifie si elle comporte<br />
les indications et pièces requises. Il vérifie si le<br />
requérant est inscrit sur les listes électorales.<br />
Si le requérant remplit les conditions de l’électorat,<br />
le collège des bourgmestre et échevins<br />
lui envoie, au plus tard vingt jours avant le scrutin,<br />
sous pli recommandé avec accusé de réception,<br />
la lettre de convocation comprenant la<br />
liste des candidats et l’instruction annexée à la<br />
présente loi, une enveloppe électorale et un<br />
bulletin de vote dûment estampillés conformément<br />
aux dispositions de l’article 78 de la<br />
présente loi ainsi qu’une enveloppe pour la<br />
transmission de l’enveloppe électorale, portant<br />
la mention «Élections - Vote par correspon-<br />
dance», l’indication du bureau de vote destinataire<br />
du suffrage à l’angle droit en bas et le numéro<br />
d’ordre, le nom, les prénoms et l’adresse<br />
de l’électeur avec le paraphe du président du<br />
bureau de vote principal de la commune à<br />
l’angle gauche en haut.<br />
Si le requérant ne remplit pas les conditions du<br />
vote par correspondance, le collège des bourgmestre<br />
et échevins lui notifie son refus au plus<br />
tard vingt-cinq jours avant le scrutin.<br />
Art. 267.<br />
Les enveloppes électorales fournies par l’État<br />
doivent être opaques et de type uniforme pour<br />
tous les votants.<br />
Les enveloppes ainsi que les bulletins de vote<br />
requis pour le vote par correspondance sont<br />
déposés auprès du président du bureau principal<br />
de la commune qui les transmet à chaque<br />
collège des bourgmestre et échevins qui en fait<br />
la demande.»<br />
Les informations et instructions relatives au<br />
vote par correspondance ont été rappelées aux<br />
communes de manière exhaustive dans ma circulaire<br />
n°2926 du 20 juin 2011 dont copie est<br />
jointe en annexe.<br />
Comme il ressort des articles précités que le<br />
vote par correspondance relève de la seule responsabilité<br />
des collèges des bourgmestre et<br />
échevins, je ne suis pas en mesure de fournir de<br />
plus amples détails.<br />
2. Quant à la quatrième question, la réponse se<br />
trouve également dans la loi électorale:<br />
Art. 271. (Loi du 13 février 2011) «Les enveloppes<br />
contenant le suffrage doivent parvenir au<br />
bureau de vote destinataire du suffrage au plus<br />
tard avant quatorze heures du jour du scrutin.»<br />
Par ailleurs, il ressort de l’article 268 alinéa 2<br />
que les votants portés sur le relevé alphabétique<br />
des électeurs ayant demandé à voter par<br />
correspondance «ne peuvent pas choisir un<br />
autre mode de vote».<br />
Question 1693 (10.10.2011) de M. Camille<br />
Gira (déi gréng) concernant le sommet de la<br />
terre Rio+20:<br />
Du 4 au 6 juin 2012 se tiendra au Brésil, à Rio<br />
de Janeiro, la Conférence des Nations Unies sur<br />
le développement durable dite «Rio+20». Ce<br />
sera l’occasion de recréer l’élan civique et<br />
l’engagement politique suscités par le Sommet<br />
de la Terre en 1992 et d’aboutir à une réforme<br />
simple et ambitieuse de la gouvernance internationale<br />
de l’environnement.<br />
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions<br />
suivantes à Monsieur le Ministre du Développement<br />
durable et des Infrastructures:<br />
1. Quel est le processus prévu par le Gouvernement<br />
en vue de l’élaboration d’une position<br />
luxembourgeoise pour le sommet de la<br />
terre Rio+20?<br />
2. Est-ce que le Gouvernement a notamment<br />
prévu de constituer un comité préparatoire réunissant<br />
des représentants des organisations et<br />
organismes impliqués dans le pacte pour le climat?<br />
3. À quel moment les ONG luxembourgeoises<br />
seront-elles impliquées dans ce processus? Quel<br />
sera leur rôle et quels seront les moyens mis à<br />
disposition pour remplir ce rôle?<br />
4. À quel moment, le Gouvernement a-t-il<br />
prévu d’impliquer la Chambre des <strong>Députés</strong><br />
dans ces préparatifs?<br />
5. Quelles sont les idées que le Gouvernement<br />
compte apporter aux discussions sur le renforcement<br />
de l’économie verte, sujet central de la<br />
conférence.<br />
6. Comment le Gouvernement compte-t-il renforcer<br />
les structures de gouvernance du développement<br />
durable au Luxembourg, notamment<br />
le CSDD et la CIDD?<br />
Réponse (26.10.2011) de M. Marco Schank,<br />
Ministre délégué au Développement durable et<br />
aux Infrastructures:<br />
<strong>La</strong> Conférence des Nations Unies sur le développement<br />
durable, nommée «Rio+20» en référence<br />
au Sommet de Rio en 1992, aura lieu<br />
du 4 au 7 juin 2012 à Rio de Janeiro.<br />
Les objectifs de ce sommet consistent à reconduire<br />
un engagement politique en faveur du<br />
développement durable, d’évaluer le progrès<br />
réalisé vers des objectifs de développement durable<br />
pour lesquels il existe un accord international,<br />
ainsi que d’adresser de nouveaux défis<br />
émergents.<br />
Le Sommet se concentrera sur deux thèmes<br />
clé, à savoir «une économie verte dans le<br />
contexte de l’éradication de la pauvreté et du<br />
développement durable» et «un cadre institutionnel<br />
pour le développement durable».<br />
Lors de sa réunion du 10 octobre, le Conseil<br />
Environnement avait adopté des conclusions<br />
relatives aux objectifs de l’Union européenne<br />
en vue d’une décision lors de la conférence de<br />
Rio en juin 2012.<br />
Dans le cadre de la réponse à la question parlementaire<br />
n°1100 (cf. compte rendu n°8/2010-<br />
2011), il a été annoncé que le Conseil supérieur<br />
pour le développement durable (CSDD) sera<br />
étroitement associé au processus de préparation<br />
de cette conférence.<br />
Le processus de discussion et de concertation<br />
prévu par le Gouvernement en vue de l’élaboration<br />
d’une position luxembourgeoise pour le<br />
sommet de la terre Rio+20 intégrera dès lors le<br />
CSDD mais également le comité de pilotage du<br />
partenariat climat - ce qui permettra de garantir<br />
entre autres la participation des ONG.<br />
En date du 18 octobre respectivement du 20<br />
octobre 2011, le Ministre délégué a demandé<br />
au comité de pilotage du partenariat et au<br />
Conseil supérieur du développement durable<br />
de participer au processus précité.<br />
Le comité de pilotage du partenariat a décidé<br />
que le groupe de travail «Kriterien globaler Klimapolitik<br />
und ihre nationale Bedeutung» serait<br />
chargé des travaux de préparation de la position<br />
luxembourgeoise, notamment en ce qui<br />
concerne les liens entre la gestion, respectivement<br />
la prévention du changement climatique<br />
et les objectifs de développement durable tels<br />
que retenus au niveau international. Au sein du<br />
CSDD, l’accord a été unanime pour élaborer un<br />
avis en vue d’une position luxembourgeoise<br />
pour la conférence de Rio+20.<br />
À l’heure qu’il est, il reste à clarifier si les travaux<br />
afférents seront organisés sous forme d’un<br />
comité préparatoire ad hoc ou sous forme de<br />
réunions jointes CSDD/Partenariat.<br />
L’honorable Député désire encore savoir si les<br />
organisations et organismes impliqués dans le<br />
pacte pour le climat seront également impliqués<br />
dans ce processus.<br />
Il convient de préciser à ce sujet que la préparation<br />
du pacte climat a été effectuée par des<br />
représentants du département de l’environnement<br />
du MDDI, des Ministères de l’Intérieur et<br />
des Finances ainsi que par le GIE «My Energy».<br />
Le Syvicol a été consulté à plusieurs reprises au<br />
cours du processus. Le Gouvernement est d’avis<br />
que ce sont surtout les communes qu’il s’agira<br />
d’impliquer à l’exercice «Rio+20».<br />
Comme déjà mentionné ci-dessus, les ONG seront<br />
directement associées par le biais du partenariat,<br />
étant entendu que le CSDD est naturellement<br />
libre de les consulter également au<br />
sujet des questions fondamentales qu’il sera<br />
principalement appelé à traiter.<br />
Le Gouvernement a prévu de saisir une première<br />
fois la Commission du Développement<br />
durable de la Chambre des <strong>Députés</strong> au moment<br />
où il disposera d’un premier document<br />
de synthèse élaboré à partir des apports fournis<br />
par le partenariat et le CSDD.<br />
Le Gouvernement s’est donné avec le plan<br />
d’action «Eco-technologies» présenté en janvier<br />
2009, un premier instrument destiné à renforcer<br />
l’économie verte. Un cluster «Eco-Dev» a<br />
été lancé par Luxinnovation. Le plan d’action<br />
«Eco-Technologies» est mis en œuvre par le Ministère<br />
de l’Économie et du Commerce extérieur<br />
en collaboration avec le département de<br />
l’Environnement du Ministère du Développement<br />
durable et des Infrastructures dans le<br />
cadre d’un groupe interministériel de suivi.<br />
Il convient de noter enfin que le Gouvernement<br />
va se pencher sur le renforcement des structures<br />
de gouvernance du développement durable<br />
au Luxembourg - à savoir le CSDD et le<br />
CIDD - dans le cadre d’un exercice de réflexion<br />
qui intégrera également l’apport du partenariat<br />
climat et qui pourra trouver son aboutissement<br />
dans un projet de réforme concernant la loi du<br />
25 juin 2004 relative à la coordination de la politique<br />
nationale du développement durable.<br />
Q13