Groupe El-Djazaïr.com . MÉMORIA . Guerre de libération <strong>Histoire</strong> Descente des paras dans les vieilles batisses de la Casbah « Si Mourad » tomba au champ d´honneur à son tour. Ainsi moururent les héros que l´Algérie a enfantés : - Hadji Othmane dit «Ramel», né en 1939. Il résidait à la Casbah. Mobilisé en 1953 dans l’armée française et dès sa libération en 1956 a rejoint les rangs de la Révolution où il s’est illustré dans la lutte de libération, avec son compagnon d’armes, le chahid Abderrahmane Arbadji. - Debbih Cherif dit «Si Mourad» a vécu toute sa vie comme militant nationaliste, depuis son entrée dans les scouts jusqu’à sa mort au champ d’honneur. Debbih Chérif, dépanneur d’appareils électroménagers dans le « civil », s’occupera à titre provisoire de l’organisation politico-administrative. Plus tard, il deviendra l’un des responsables du réseau « bombes ». Debbih Chérif avait pour ami Didouche Mourad, ils s’étaient rencontrés au cours des années 1947-1948, dans l’Organisation secrète (OS). A la suite de la déchéance de cette dernière, Debbih Chérif décida de partir en France pour lutter dans le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Il rentra en Algérie en 1953 et prit contact avec le Front de libération nationale (FLN) juste après le déclenchement de la guerre de libération. Debbih avait rejoint le maquis à Lakhdaria (ex-Palestro) et qu’il avait quitté les lieux par la suite, après qu’une condamnation fut prononcée contre lui par Ouamrane à propos ( 102 ) d’une grave accusation qui touchait à son honneur. C’était en 1956, convaincu de son innocence, Yacef Saadi, le premier responsable de la Zone autonome d’Alger, intercéda en sa faveur et le sauva d’une mort certaine, avant de le garder à Alger et de l’associer avec Ramel (Hadji Othmane) pour confectionner des engins explosifs, vu ses grandes dispositions dans ce domaine. Lors d’un hommage rendu à Debbih Chérif et à trois autres martyrs du même groupe, le moudjahid Mustapha Fettal, un des chefs des réseaux de l’Armée de libération nationale dans la capitale, a affirmé que « le chahid Debbih Chérif était parmi les militants qui auraient pu donner un autre essor à la Révolution à Alger au départ, s’il n’y avait pas eu la scission nationale ». Le moudjahid Yacef Saâdi a, de son côté, déclaré avoir décelé chez le chahid Debbih des qualités de militant et de baroudeur, ajoutant l’avoir « orienté vers un groupe spécialisé dans la fabrication de bombes. - Zahia Hamitouche, était chargée de la liaison et du courrier. Un CEM à Bourouba (Alger) est baptisé en son nom. - Nouredine Benhafid (frère maternel de Hadji Othmane dit «Ramel»). Djamel Belbey Supplément N° 13 - Mai 2013.
Située sur la Mekerra, au milieu d’une vaste plaine comprise entre le djebel de Tessala et les monts de Daya au sud, la ville de Sidi Bel Abbès culmine à 470 m d’altitude. Sidi Bel Abbès, le « Petit Paris » LA REVUE DE LA MÉMOIRE D'ALGÉRIE ( 103 ) <strong>Histoire</strong> d'une ville des colons Par Hassina Amrouni www.memoria.dz