Histoire - Memoria
Histoire - Memoria
Histoire - Memoria
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Groupe El-Djazaïr.com . MÉMORIA .<br />
Figures de la Révolution<br />
Portrait<br />
Ali Kafi est né le 17 octobre 1928<br />
à M’souna, près d’El Harrouch,<br />
dans la wilaya de Skikda, au<br />
sein d’une famille membre de<br />
la confrérie musulmane Rahmaniya.<br />
Il fera ses débuts dans<br />
l’enseignement par l’apprentissage du Coran. C’est<br />
son propre père, cheikh El Hocine, qui lui dispense<br />
des cours sur les préceptes de l’Islam. En 1946, alors<br />
âgé de 18 ans, il intègre une école coranique de renom<br />
à Constantine, l’Institut Kettenia, où il étudiera<br />
jusqu’en 1949. Les événements du 8 mai 1945 à Sétif,<br />
Kherrata et Guelma, encore vivaces dans son esprit,<br />
le marquent à jamais et c’est à cette époque qu’il adhère<br />
aux idées politiques du Parti du peuple algérien<br />
(PPA), au sein duquel il militera avec abnégation en<br />
compagnie d’autres étudiants avec lesquels il affûtera<br />
ses armes de militant nationaliste. Il gravira un à un<br />
les échelons de la responsabilité au sein du PPA à l’est<br />
du pays et sera tour à tour responsable de cellule puis<br />
de groupe.<br />
colonel ali kafi (en médaillon)<br />
( 30 )<br />
Premiers pas dans le militantisme<br />
En 1950, il rejoint Tunis pour s’inscrire à l’Université<br />
Zitouna. C’est là qu’il fera la connaissance de nationalistes<br />
tunisiens avec lesquels il se liera d’amitié et<br />
participera à plusieurs actions de militantisme, suite<br />
auxquelles, deux années plus tard, il sera expulsé de<br />
Tunisie et retournera à Skikda où il est condamné à<br />
6 mois de prison pour activités nationalistes consécutivement<br />
à un jugement datant de 1950. Une fois<br />
libéré, et après une période d’inactivité forcée, Ali<br />
Kafi reprendra le chemin du militantisme politique et<br />
sera désigné pour occuper le poste d’enseignant dans<br />
une école affiliée au Mouvement pour le triomphe<br />
des libertés démocratiques (MTLD). Repéré par les<br />
stratèges du Front de libération nationale (FLN), il<br />
est contacté par Mourad Didouche, alors responsable<br />
de la Zone II, qui lui propose de rejoindre les rangs<br />
de l’Armée de libération nationale (ALN). C’est alors<br />
qu’il rallie les maquis du Nord-Constantinois, au sein<br />
de la Zone 2, devenue Wilaya II après le Congrès de<br />
la Soummam.<br />
Supplément N° 13 - Mai 2013.