Histoire - Memoria
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Groupe El-Djazaïr.com . MÉMORIA .<br />
Guerre de libération<br />
<strong>Histoire</strong><br />
Les généraux putschistes sur le balcon du palais<br />
comprend le type de réconciliation<br />
que les putschistes d’Alger, et<br />
leurs succédanés de l’OAS, entendaient<br />
faire régner.<br />
Elu en 1946 conseiller de la<br />
République (sénateur) sur la liste<br />
démocratique de l’Union francomusulmane,<br />
Sid Cara sera réélu<br />
en 1948 avec le bachaga Benchiha<br />
Kouider, et devient membre de la<br />
Commission des familles et de la<br />
Violence dans les rues d’Alger en mai 1958<br />
Commission du travail et de la<br />
sécurité sociale. Réélu au Sénat<br />
en mai 1952, il est également de<br />
nouveau adjoint au maire d’Oran<br />
le 10 mai 1953. Le 20 septembre<br />
1953, il est élu député d’Oran en<br />
remplacement de M. Mekki, décédé,<br />
et opte pour l’Assemblée nationale.<br />
Dès le déclenchement de<br />
la Révolution du novembre 1954,<br />
ce traître de la première heure<br />
( 66 )<br />
affirme son attachement à l’administration<br />
coloniale, puisqu’en<br />
avril 1955, il est élu président du<br />
Conseil général du département<br />
d’Oran.<br />
Première grande promotion<br />
pour Sid Cara : en 1957 et au début<br />
de 1958, il est Secrétaire d’Etat à<br />
l’Algérie dans les cabinets Maurice<br />
Bourgès-Maunoury et Félix<br />
Gaillard. Après le putsch des généraux<br />
de mai 1958, il est désigné<br />
comme membre du Comité de<br />
salut public d’Oran dès le 13 mai,<br />
il devient, le 23 mai, coprésident,<br />
avec le général Massu, où il œuvre<br />
pour « l’association sans restriction<br />
des musulmans d’Algérie à la<br />
patrie française ».<br />
En novembre 1958, il est élu<br />
député de l’Assemblée nationale<br />
sur la liste de l’Union pour le<br />
renouveau de l’Algérie française<br />
qu’il dirige dans la circonscription<br />
d’Oran-Campagne et qui comprend<br />
également Pierre Laffont<br />
(directeur de l’Echo d’Oran), Mohamed<br />
Kebir Bekkri et Djelloul<br />
Berrouaïne. Lors de son mandat<br />
parlementaire, il fera montre<br />
d’un zèle encore plus éhonté pour<br />
exprimer son attachement à sa «<br />
patrie française ».<br />
Après l’indépendance de l’Algérie,<br />
il se réfugie en France, rejoignant<br />
ainsi tous les harkis ayant<br />
fui leur pays qu’ils ont trahi.<br />
En mars 1999, Sid Cara est<br />
nommé officier de la Légion<br />
d’honneur et meurt le 6 mars<br />
1999 à Grenoble.<br />
Adel Fethi<br />
Supplément N° 13 - Mai 2013.