Histoire - Memoria

Histoire
d'une
ville
Sidi Bel Abbès
Cafés maures de l’époque
Groupe El-Djazaïr.com . MÉMORIA .
Napoléon III Cavalier des Ouled Brahim
nord, la porte de Daya au sud, la porte de
Tlemcen à l’ouest et la porte de Mascara à
l’est.
Les voyageurs sont nombreux à transiter
par-là, devenant pour eux une sorte de
relais, ils la surnomment alors et à juste
titre « biscuitville » car elle est considérée
comme une ville étape pour le ravitaillement
pour les troupes, en route vers le sud.
En 1881, la ville qui compte 16840 habitants
émerge avec ses quartiers bien agencés,
ses jolies places et ses commerces florissants.
Deux quartiers distincts, militaire
et civil, se font face. Ce dernier possède
une église, un théâtre, un marché couvert,
un hôtel de ville et des écoles. La ville forgera
peu à peu sa réputation grâce à son
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essor agricole et à ses constructions mécaniques.
Les nombreuses fermes coloniales occupent
de grandes superficies de labour
et de vigne. Un concours agricole est,
d’ailleurs, organisé en 1883 où l’on fait
connaître la qualité et la quantité de la production-pastorale
de toute cette région de
l’Oranie, allant des différents spécimens
de races d’élevage (bovine, ovine et chevaline)
aux machines agraires utilisées pour
faciliter le travail de la terre et en fructifier
le rendement.
Hassina Amrouni
Supplément N° 13 - Mai 2013.