164 ANALYSE DE LA VIOLENCE ARMÉE AU BURUNDI Carte 10 Pourcentage <strong>de</strong> personnes interrogées ayant déc<strong>la</strong>ré qu’elles CARTE 10 Pourcentage <strong>de</strong> personnes interrogées ayant déc<strong>la</strong>ré qu’elles aimeraient aimeraient avoir une arme à feu, par commune avoir une arme à feu, par commune BUJUMBURA- MAIRIE RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO Cibitoke Bujumbura Lac Tanganyika RWANDA Mwaro B U R U N D I Bururi 5okm Ruyigi BUJUMBURA- MAIRIE MAIRIE TANZANIE LEGENDE: 15–30% 10–15% 5–10%
166 ANALYSE DE LA VIOLENCE ARMÉE AU BURUNDI notes 1 Dufashe ko abantu baba mu Burundi ari imiliyoni umunani n’ibice bitanu. Tugereranije n’ahandi, urugero rwo hagati na hagati rw’abapfa rugera ku ndwi n’ibice bitandatu (7,6 %) ku bantu ibihumbi ijana. (Itangazo ry’i Genève, 2008, urupapuro rwa 5). 2 Kenshi biroroha kwitura abaganga mu gihe uwafashwe ku nguvu ari umwana gusumba iyo ari umuntu akuze. 3 Ibiharuro vy’Ishirahamwe PNUD mu mwaka wa 2007. 4 Ibiharuro vy’Ikigega mpuzamakungu mu mwaka wa 2007. 5 Izo ntara zitandatu zeremeza zose ariko ko hari ubugizi bwa nabi hamwe n’ukubura ibigo vyakira abantu. 6 N représente le nombre <strong>de</strong> personnes qui ont répondu à <strong>la</strong> question et x le nombre <strong>de</strong> personnes qui ont choisi cette réponse en particulier. 7 Pour les sources sur lesquelles repose l’Observatoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> violence <strong>armée</strong>, voir section sur <strong>la</strong> méthodologie. 8 Sur <strong>la</strong> base d’une popu<strong>la</strong>tion burundaise <strong>de</strong> 8,5 millions <strong>de</strong> personnes. A titre <strong>de</strong> comparaison, <strong>la</strong> moyenne mondiale du t<strong>au</strong>x d’homici<strong>de</strong> (commis avec une arme ou non) est <strong>de</strong> 7,6 pour 100 000 personnes (Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Genève, 2008, p. 5). 9 Il est en effet plus acceptable socialement <strong>de</strong> recourir à une ai<strong>de</strong> médicale ou psychologique lorsque <strong>la</strong> victime est un enfant, que lorsqu’il s’agit d’un adulte. 10 Chiffres du PNUD pour 2007. 11 Chiffres du FMI pour 2007. 12 Les six provinces interrogées sont en revanche unanimes pour décrier les problèmes <strong>de</strong> criminalité et le manque d’infrastructures. 13 Créée en 1995, l’initiative régionale rassemble l’Ouganda, <strong>la</strong> Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Rwanda, <strong>la</strong> RDC, l’Ethiopie et <strong>la</strong> Zambie (ICG, 2007, p. 3). 14 Cette dégradation a conduit le service <strong>de</strong> sécurité du BINUB à c<strong>la</strong>sser <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong> le pays en phase 3 <strong>de</strong> sécurité (réinstal<strong>la</strong>tion du personnel non essentiel) début 2008 (entretien <strong>au</strong> Département <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s Nations Unies, BINUB, Bujumbura, janvier 2008). 15 M. Ndayizeye et quatre <strong>au</strong>tres présumés « putchistes » ont été acquittés en janvier 2007 par <strong>la</strong> chambre judiciaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour suprême (Ntiranyibagira, 2007). 16 Entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s femmes, Mwaro, janvier 2008. Cette insécurité alimentaire peut toutefois être liée à d’<strong>au</strong>tres formes d’insécurité : <strong>la</strong> guerre et <strong>la</strong> criminalité, par exemple, fragilisent les popu<strong>la</strong>tions et peuvent mettre en péril leur survie économique. 17 Entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s femmes, Mwaro, janvier 2008. 18 Entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s hommes, Bujumbura, janvier 2008 ; entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s femmes, Makamba, février 2008. 19 Entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s femmes, Mwaro, janvier 2008. 20 Bujumbura a également été un point stratégique pendant <strong>la</strong> guerre civile : située non loin <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> Kibira qui servait <strong>de</strong> base à plusieurs groupes armés, <strong>la</strong> ville était l’une <strong>de</strong>s cibles <strong>de</strong> leurs attaques et un lieu privilégié pour le recrutement <strong>de</strong> nouve<strong>au</strong>x combattants (Ngaruko et Nkurunziza, 2000, p. 379 ; Small Arms Survey, 2007, p. 202). 21 Bururi arrive en <strong>de</strong>uxième position avec 11,6 %. 22 Les « vols qualifiés » sont, selon l’article 186 du co<strong>de</strong> pénal, les vols avec circonstances aggravantes telles que l’utilisation d’une arme ou l’emploi <strong>de</strong> <strong>la</strong> violence (République du Burundi, 1981). 23 Il est néanmoins important <strong>de</strong> noter que les chiffres <strong>de</strong> <strong>la</strong> PNB, en raison <strong>de</strong>s nombreuses erreurs qu’ils renferment, doivent être maniés avec <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> préc<strong>au</strong>tion ; ils donnent ainsi une indication générale <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s tendances <strong>de</strong> <strong>la</strong> criminalité, non un portrait précis. Par exemple, le nombre total d’infractions pour 2006 est <strong>de</strong> 8961 lorsque l’on consulte le table<strong>au</strong> représentant le nombre d’infractions <strong>de</strong> chaque type par mois (PNB 2007a, pp. 70–73) mais s’élève à 10 598 lorsque l’on consulte les table<strong>au</strong>x représentant le nombre d’infractions pour chaque commissariat <strong>de</strong> province (PNB 2007a, pp. 6–69). Certaines catégories d’infractions diffèrent également selon que l’on se reporte à l’un ou l’<strong>au</strong>tre table<strong>au</strong> (par exemple, l’un annonce 23 « lésions corporelles volontaires graves » ou LCVG en 2006, alors que cette catégorie n’est jamais mentionnée dans l’<strong>au</strong>tre). Les table<strong>au</strong>x eux-mêmes contiennent <strong>de</strong> nombreuses erreurs comptables. 24 Les sources utilisées pour les cas <strong>de</strong> violence <strong>armée</strong> répertoriés sont les radios publiques et privées locales (RTNB, RP, RSF-Bonesha, Isanganiro et Radio France Internationale), <strong>la</strong> presse écrite locale et internationale (ABP, Net Press, Agence <strong>de</strong> presse Burundi Réalités, Agence France Presse, @ribNews, Panapress et ReliefWeb), les rapports <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> sécurité du BINUB et le site <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ligue Iteka (correspondance avec Chantal Uwimana, PNUD-Burundi, 14 mai 2008). L’utilisation par le PNUD <strong>de</strong>s chiffres <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ligue Iteka signifie que certaines informations <strong>de</strong> <strong>la</strong> base <strong>de</strong> données <strong>de</strong> l’Observatoire recoupent celles examinées ailleurs dans ce rapport. 25 Les 25 % restants étaient principalement <strong>de</strong>s bars et <strong>de</strong>s boutiques, où les clients se sont fait dérober <strong>de</strong> l’argent ou leur téléphone portable, et où <strong>de</strong>s biens ont été volés <strong>au</strong>x propriétaires (Wille, 2008, pp. 5–6). 167 NOTES i ii iii iv