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anaLyse de la vioLence armée au burundi

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ANALYSE DE LA VIOLENCE ARMÉE AU BURUNDI<br />

26 x=633, n=1480.<br />

27 En 2007, <strong>la</strong> Ligue Iteka a recensé 641 cas d’atteintes <strong>au</strong> droit à <strong>la</strong> vie et<br />

traitements cruels, inhumains et dégradants. 310 <strong>de</strong> ces cas impliquaient<br />

l’utilisation d’une ou plusieurs arme(s) (définies comme un instrument ou un<br />

moyen utilisé pour infliger une blessure physique) et peuvent donc être<br />

qualifiés d’actes <strong>de</strong> violence <strong>armée</strong> (Ligue Iteka 2008, Annexe I).<br />

28 On parle <strong>de</strong> violence unidirectionnelle lorsque l’acte <strong>de</strong> violence est perpétré<br />

par une personne ou un groupe sur un(e) <strong>au</strong>tre, et <strong>de</strong> violence multidirectionnelle<br />

lorsque <strong>la</strong> personne ou le groupe attaqué répond par <strong>la</strong> violence—<strong>de</strong>venant<br />

<strong>de</strong> ce fait <strong>au</strong>teur <strong>au</strong>tant que victime.<br />

29 Entretiens <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s hommes et <strong>de</strong>s femmes, Gitega, février 2008.<br />

30 Entretien avec Luk Van Baelen, responsable terrain MSF, Bujumbura, janvier<br />

2008.<br />

31 Lorsque les détenus ont été accusés <strong>de</strong> viol et <strong>de</strong> vol qualifié (7 cas <strong>au</strong> total),<br />

ces cas ont été comptabilisés comme viols.<br />

32 Pourcentages calculés à partir <strong>de</strong>s rapports d’activité <strong>de</strong> neuf centres<br />

pénitentiaires : Bubanza, Bururi, Gitega, Mpimba, Muramvya, Muyinga, Ngozi<br />

(prison pour hommes), Ngozi (prison pour femmes) et Rutana. Les rapports<br />

<strong>de</strong>s prisons <strong>de</strong> Ruyigi et <strong>de</strong> Rumonge ne fournissent pas d’informations sur<br />

les infractions pour lesquels les détenus sont condamnés ou maintenus en<br />

détention préventive.<br />

33 Bururi, Cankuzo, Cibitoke, Gitega, Muyinga, Mwaro, Ngozi, Rutana et Ruyigi.<br />

34 La seule différence notable est le fait que les policiers arrivent en 3e position<br />

dans l’enquête du CENAP mais en 4e position, <strong>de</strong>rrière les démobilisés, dans<br />

l’enquête Small Arms Survey–Ligue Iteka.<br />

35 L’Observatoire c<strong>la</strong>sse les <strong>au</strong>teurs d’actes <strong>de</strong> violence selon les catégories<br />

suivantes : civils, FDN, PNB, FNL ou indéterminé.<br />

36 La Ligue a répertorié 537 cas <strong>de</strong> torture en 2007 mais ne donne les détails sur<br />

les instruments utilisés que dans 105 cas. Il s’agit principalement <strong>de</strong> bâtons,<br />

mais on trouve également <strong>de</strong>s ceinturons, <strong>de</strong>s crosses <strong>de</strong> fusil et <strong>de</strong>s coups<br />

<strong>de</strong> pied (Ligue Iteka, 2008, pp. 41–4 et Annexe II pp. 27–37).<br />

37 Sur les 573 actes <strong>de</strong> torture répertoriés en 2006 par <strong>la</strong> Ligue Iteka, <strong>de</strong>s<br />

informations étaient fournies pour 98 d’entre eux : un tiers avait été commis<br />

par <strong>de</strong>s policiers, 18,4 % par <strong>de</strong>s militaires et 14,3 % par <strong>de</strong>s civils. Le nombre<br />

d’actes <strong>de</strong> torture commis par le FNL reste stable (Ligue Iteka, 2007a,<br />

Annexes I et IV).<br />

38 Selon M. Faye, directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> section SSR-SA du BINUB, il y a eu une<br />

<strong>au</strong>gmentation « drastique » <strong>de</strong> <strong>la</strong> criminalité <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> sortie en juillet 2007 du<br />

Palipehutu-FNL du processus <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’accord global <strong>de</strong><br />

cessez-le-feu du 7 septembre 2006. (Entretien <strong>au</strong> BINUB, janvier 2008). Par<br />

ailleurs, l’<strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong>s violences commises par les civils peut<br />

s’expliquer par une recru<strong>de</strong>scence du banditisme favorisé par le climat <strong>de</strong><br />

guerre civile qui préva<strong>la</strong>it pendant cette pério<strong>de</strong>.<br />

39 Entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s hommes, Makamba et Gitega, février 2008.<br />

40 Entretien <strong>au</strong> UNDSS, BINUB, janvier 2008.<br />

41 Il n’est pas possible <strong>de</strong> déterminer quelle proportion <strong>de</strong> vols qualifiés a été<br />

perpétrée à l’ai<strong>de</strong> d’une arme, dans <strong>la</strong> mesure où cette infraction inclut tous<br />

les facteurs aggravants reconnus par <strong>la</strong> loi burundaise, l’emploi d’une arme<br />

n’en étant qu’un parmi d’<strong>au</strong>tres.<br />

42 Entretien entre DCA et une source burundaise, Gitega, février 2008 ; entretien<br />

<strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s femmes, Gitega, février 2008.<br />

43 Entretien entre DCA et une source internationale, Makamba, février 2008.<br />

44 Entretien entre DCA et une source officielle burundaise, Gitega, février 2008 ;<br />

entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s femmes, Gitega, février 2008.<br />

45 Entretien entre DCA et une source officielle burundaise, Gitega, février 2008.<br />

46 Entretien entre DCA et une source burundaise, Gitega, février 2008 ; entretien<br />

<strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s hommes, Mwaro et Cibitoke, janvier 2008.<br />

47 Entretien entre DCA et une source officielle burundaise, Gitega, février 2008.<br />

48 Entretien entre DCA et une source officielle burundaise, Gitega, février 2008 ;<br />

entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s démobilisés, Bujumbura, mars 2008.<br />

49 Entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s hommes, Mwaro, janvier 2008.<br />

50 Elle n’est d’ailleurs pas utilisée par l’Observatoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> violence <strong>armée</strong>.<br />

51 Entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s hommes, Gitega, février 2008 ; entretien <strong>de</strong><br />

groupe avec <strong>de</strong>s femmes, Bujumbura, janvier 2008.<br />

52 Entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s hommes, Bujumbura, janvier 2008. Une<br />

personne interrogée lors d’un entretien <strong>de</strong> groupe à Gitega a cité le cas d’un<br />

homme qui louait ses trois fusils pour 500 000 FBU (environ 420 USD) par<br />

mois chacun.<br />

53 Entretien avec une source officielle burundaise, Bujumbura, janvier 2008.<br />

54 Entretien entre DCA et une source internationale, Makamba, février 2008.<br />

55 Entretien entre DCA et <strong>de</strong>ux sources officielles burundaises, Gitega, février<br />

2008.<br />

56 Entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s hommes, Makamba, février 2008 ; entretien <strong>de</strong><br />

groupe avec <strong>de</strong>s hommes, Gitega, février 2008 ; entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s<br />

hommes, Bujumbura, janvier 2008.<br />

57 Entretien <strong>de</strong> groupe avec <strong>de</strong>s femmes, Cibitoke, janvier 2008.<br />

58 A l’origine, le programme <strong>de</strong> DRR financé par <strong>la</strong> Banque mondiale <strong>de</strong>vait<br />

prendre fin le 31 décembre 2008 (Banque mondiale 2004, p. 19) et démobiliser<br />

55 000 combattants (MDRP, 2008b). En août 2008 on comptait moins <strong>de</strong><br />

27 000 combattants démobilisés, dont seulement un peu plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié<br />

avait reçu une assistance à <strong>la</strong> réintégration. Un bénéficiaire du programme<br />

<strong>de</strong>vait normalement obtenir une ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> réinsertion sous forme d’argent<br />

puis bénéficier six mois plus tard d’une ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> réintégration sous forme <strong>de</strong><br />

matériel pour débuter un petit commerce, une activité artisanale ou une<br />

formation. Le retard du programme a entraîné <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is très longs : certains<br />

169<br />

NOTES<br />

i<br />

ii<br />

iii<br />

iv

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