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Le chiffonnage étant interdit par la réglementation en vigueur à cause des aspects sanitaires,<br />
la collecte sélective en amont s’impose. C’est ainsi que NETCOM à Alger et la ville de Blida<br />
organisent des activités de récupération des déchets en attendant la mise en place d’un<br />
système de tri qui nécessite l’usage de conteneurs, d’une part, et un niveau de civisme<br />
élevé, d’autre part. ECO-JEM s’attèle à impulser une nouvelle dynamique dans le domaine<br />
de la valorisation des déchets d’emballage qu’un nouveau dispositif réglementaire vient<br />
renforcer.<br />
Les déchets d’activités de soins<br />
Les déchets septiques d’activités de soins sont produits essentiellement par les CHU et les<br />
hôpitaux; il s’agit de déchets anatomiques, médicaments, seringues et pansements ainsi que<br />
les déchets de laboratoires (bactériologie, sérologie, radiologie…).<br />
Quantité produite Alger Blida Boumerdès Tipaza Zone<br />
PAC<br />
Déchets d’activités de soins<br />
(t/an)<br />
4.958 1.439 89 243 6.729<br />
Taux de déchets incinérés 30% 25% 20% 20% 28%<br />
120<br />
Observation<br />
Plus de 13 T/J<br />
seraient mis en<br />
décharge<br />
A noter que l’incinération effectuée actuellement dans les hôpitaux se limite au ‘’brûlage’’ à<br />
l’aide de vieux incinérateurs (plus de dix ans de moyenne d’âge). En outre, ces appareils ne<br />
sont pas dotés de brûleurs performants ni de système de traitement des fumées.<br />
A l’exception du CHU Mustapha et de quelques autres hôpitaux récemment dotés d’un<br />
incinérateur (CHU Kouba, Maillot…), tous les autres hôpitaux incinèrent de manière<br />
épisodique leurs déchets septiques à causes de la vétusté des appareils existants.<br />
Les déchets industriels spéciaux<br />
(voir liste des principales unités industrielles polluantes dans le tableau à la fin de cette<br />
annexe)<br />
Quantité produite Alger Blida Boumerdès Tipaza Zone<br />
PAC<br />
Déchets spéciaux (t/an) 49.352 856 140 36 50.384<br />
Taux de stockage 70% 23% 6% 1% 30%<br />
Observation<br />
Près de 70% de DIS<br />
seraient mis en<br />
décharges<br />
Sur la base d’une comparaison entre les quantités générées et les stockages in situ, on<br />
déduit qu’une grande partie des déchets toxiques est éliminée dans des conditions qui<br />
échappent à tout contrôle, vraisemblablement en décharge. Cette situation est favorisée par<br />
l’absence de CET de classe 1 pour les déchets spéciaux, d’une part, et d’entreprise<br />
spécialisée dans le traitement et élimination des déchets, d’autre part.<br />
Le scénario tendanciel: Horizon 2025<br />
La collecte<br />
En milieu rural la tendance en matière de collecte n’aura pas d’incidence forte sur<br />
l’environnement. A Alger, la tendance au niveau des communes dites urbaines (au nombre<br />
de 28) évoluera positivement avec le redéploiement actuel de NETCOM et le renforcement<br />
de ces capacités de collecte, mais au niveau des communes dites extra muros (au nombre<br />
de 29) la situation évoluera très peu si les services de nettoiement ne connaissent pas de<br />
réorganisation. Il en est de même pour les chefs-lieux des trois autres wilayate.