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tout l’intérêt de la GIZC pour contribuer à concevoir et appliquer des stratégies de mise en<br />

valeur et de protection des ressources et de l’environnement côtier algérois.<br />

La participation et la communication (l’approche participative)<br />

Le programme PAC est essentiellement fondé sur une gestion adaptative consistant à<br />

"apprendre en faisant" tout en s’appuyant sur les méthodologies de la Gestion Intégrée des<br />

Zones Côtières (GIZC) et son corollaire l’approche participative qui visent à développer le<br />

partenariat entre les différentes institutions sectorielles et entre les groupes d’usagers en vue<br />

d’établir les conditions d’équilibre durable entre l’utilisation rationnelle des espaces et des<br />

ressources naturelles, comprenant leur protection, et les impératifs du développement<br />

économique et social.<br />

La démarche participative est un facteur essentiel et gage de succès pour la mise en œuvre<br />

d’un processus GIZC. Cette approche doit assurer une large diffusion des principes de base<br />

et des méthodes de gestion intégrée auprès des gestionnaires et des décideurs locaux, et<br />

des autres acteurs économiques et sociaux.<br />

Elle peut revêtir diverses formes qui peuvent être très simples, dès lors qu’elle a pour effet<br />

de rapprocher les acteurs et de fédérer leurs actions pour une meilleure efficacité dans leurs<br />

efforts. Les réunions, rencontres, ateliers ont été les formes les plus usitées car elles<br />

favorisent les débats et la concertation directement entre les acteurs.<br />

De plus, l’intervention sur des problèmes locaux a été également encouragée, à l’exemple<br />

de l’opération pilote du lac de Rhéghaïa conduite dans le cadre du PAC (cf. Annexe 9). En<br />

effet, de telles interventions menées sur le terrain et en conditions réelles ne peuvent<br />

qu’inciter ou apprendre aux acteurs impliqués à travailler collectivement pour un objectif<br />

commun.<br />

L’approche participative demeure toutefois un processus complexe à mettre en œuvre car<br />

elle relève d’une dynamique collective qui suppose un infléchissement des modes de<br />

gouvernance et de décision vers des structures plus transversales (inter-sectorialité) d’une<br />

part, et vers la participation active des groupes d’intérêt locaux, d’autre part.<br />

Aussi, l’instauration de l’approche participative ne peut être envisagée qu’à travers un<br />

apprentissage progressif. Dans le cadre du PAC, le principe de l’approche participative a été<br />

promu et lancé à travers la mise en place d’un Comité interministériel de suivi et de<br />

Commissions intersectorielles au niveau des quatre wilayas du PAC. De même, des<br />

institutions spécialisées et des ONG ont été associées aux différentes étapes de mise en<br />

œuvre.<br />

Dans le cadre de l’activité "formation et participation" du PAC, trois ateliers spécialisés ont<br />

été organisés pour la formation de formateurs en approche participative. Le premier atelier,<br />

organisé au siège du MATE, en novembre 2003, avait comme objectif la formation aux<br />

avantages et problèmes de l’approche participative, aux conditions locales applicables au<br />

PAC et aux activités à mener dans son cadre. Les deuxième et troisième ateliers, organisés<br />

en mars et en décembre 2004 respectivement, avaient pour objectif de former des<br />

animateurs à l’approche participative et de les préparer pour une première application<br />

concrète au niveau des actions pilotes du PAC. Ces ateliers ont permis aux animateurs<br />

formés, recrutés parmi les ingénieurs relevant de différentes institutions, de bénéficier d’une<br />

formation toute nouvelle en Algérie. La liste des ingénieurs qui ont participé aux formations<br />

précitées est donnée en Annexe 7.<br />

Cette expérience devrait permettre aux animateurs de poursuivre l’application de l'approche<br />

participative déjà dans la phase "après-PAC", puis d'assumer un rôle important dans son<br />

transfert à d'autres projets concernant la gestion de l’espace côtier, moyennant la<br />

transmission des connaissances acquises à d'autres personnes ressources impliquées dans<br />

les processus participatifs de la GIZC. De cette façon, l’objectif important de "former des<br />

formateurs" fixé par le CAR/PAP aura été atteint.<br />

Les ingénieurs formés ont été associés à plusieurs rencontres et séminaires dans le cadre<br />

de la mise en oeuvre du projet PAC.<br />

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