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économique et d’équipements planifiés doivent nécessairement internaliser les<br />
préoccupations environnementales et les objectifs du PAC.<br />
L’exécution optimale des actions prioritaires inscrites dans le plan d’actions du PAC<br />
nécessite l’institution de mécanismes de coordination localisés à différents échelons<br />
décentralisés, tels que les sous-bassins versants pour la gestion intégrée des sols, les eaux<br />
et les forêts, les zones industrielles pour des projets de contrôle de la pollution,<br />
l’intercommunalité pour des projets relatifs aux déchets solides, l’assainissement et la<br />
gestion de l’AEP, etc.<br />
Au niveau de l’autorité décentralisée: la commune et le Président d’APC<br />
Au plan local, pour les wilayas et les communes côtières, deux niveaux d’internalisation du<br />
PAC peuvent d’ores et déjà être envisagés:<br />
le premier niveau concerne les Plans Communaux de Développement (PCD) qui doivent<br />
désormais être revus dans le but d’intégrer de façon explicite des rubriques spécifiques<br />
à la protection et la valorisation du littoral;<br />
le deuxième niveau doit porter sur la révision de la nomenclature du budget communal<br />
(et le budget de wilaya) qui doit également comporter des chapitres destinés à couvrir<br />
les frais de la gestion de services à caractère environnemental à la charge des<br />
collectivités locales (AEP, assainissement, collecte des déchets urbains, salubrité<br />
publique, développement d’espaces verts, aménagement urbains…).<br />
Le partenariat public-privé<br />
Le PAC est un projet dynamique qui doit se poursuivre en associant également les différents<br />
acteurs économiques intervenant dans la zone littorale. Ainsi, concernant les entreprises<br />
économiques, le PAC doit être un stimulant pour amener ces entreprises à développer des<br />
systèmes de management environnemental, de bilans coûts/bénéfices environnementaux, et<br />
la mise en place de l’autocontrôle et de l’auto surveillance. Le secteur économique, privé et<br />
public, doit trouver à travers le plan d’actions du PAC des formes diverses d’interventions en<br />
tant que prestataire de services environnementaux (transport et gestion des déchets, gestion<br />
de réseaux d’AEP et d’assainissement, etc.).<br />
Le PAC est, par ailleurs, orienté vers des communautés potentiellement bénéficiaires d’une<br />
bonne gestion de l’environnement, à travers la mise en œuvre de projets communautaires<br />
participatifs (agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, etc.). Enfin, la société civile à travers les ONG<br />
à caractère environnemental, est un partenaire incontournable dans la mise en œuvre de la<br />
politique environnementale en général et la mise en œuvre du PAC, en particulier. Les ONG<br />
ont, en effet, un rôle déterminant en matière de sensibilisation et d’éducation<br />
environnementale, de participation à la maturation de projets locaux dans le cadre d’une<br />
approche participative, et de diffusion de l’information environnementale.<br />
5.2.2 Au niveau du processus GIZC<br />
Le PAC a mis en place les bases nécessaires pour engager un processus GIZC, mais pas<br />
forcément suffisantes pour en assurer la pérennisation. Pour ce faire, un certain nombre<br />
d’actions "après-PAC" spécifiques de GIZC doivent être lancées pour pouvoir faire prétendre<br />
au PAC d’avoir produit les fruits attendus.<br />
Dans cette perspective, il faut garder à l’esprit la configuration fonctionnelle de travail à<br />
maintenir entre les différentes activités qui participent au processus GIZC engagé (cf. Figure<br />
10).<br />
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