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Nous ne connaissons pas les crues centenaires des oueds El Harrach, Mazafran, Réghaïa<br />
et El Hamiz qui sont des cours d’eaux importants; alors que les inondations de Bab-El-Oued<br />
ont été provoquées par la crue d’un oued secondaire (M’kecel). A ce titre, il est impératif que<br />
les services d’hydrologie (ANRH) prennent les mesures nécessaires à la prévention.<br />
Les incendies de forêts<br />
A l’échelle de la zone, la surface annuelle moyenne incendiée a plus que doublé, passant de<br />
1.017 ha/an entre 1967 et 1978 à 2.117 ha/an entre 1981 et 2000, soit une augmentation de<br />
1.100 ha/an.<br />
L’indice de sensibilité aux feux (% de surface incendiée/surface forestière totale) de la zone<br />
côtière algéroise est passé de 0,73% en 1967 et 1978 à 1,42% en 1981 et 2000 (+0,69%).<br />
Les indices 1981-2000 les plus élevés sont observés pour les wilayas de Boumerdès<br />
(2,86%) et de Tipaza (2,16%).<br />
Ces statistiques démontrent que la situation en matière d’incendies de forêts ne cesse<br />
d’empirer d’année en année, hypothéquant l’avenir de la forêt algéroise, avec toutes les<br />
conséquences que cela ne manquerait d’avoir sur la biodiversité.<br />
Les risques industriels et technologiques<br />
Les principaux risques industriels sont l’explosion, l’incendie, la dissémination de produits<br />
toxiques dans l’environnement. Ces risques concernent un grand nombre d’activités<br />
industrielles le plus souvent liées à la manipulation (fabrication, emploi, stockage) de<br />
substances dangereuses. La zone PAC concentre un grand nombre d’activités industrielles<br />
présentant des risques, souvent implantées en milieu urbain.<br />
Les éboulements<br />
Les éboulements et les éboulis de pente sont dus à une saturation en eau du sous-sol et à<br />
une action chimique agressive sur des pentes de plus de 15%. Ce sont les zones calcaires,<br />
schisteuses et gréseuses qui sont les plus soumises à ce phénomène qui s’illustre par une<br />
fragmentation et une chute de blocs: Raïs Hamidou, Bologhine et Bir Mourad Raïs.<br />
Les glissements<br />
Les glissements sont présents dans les zones érodées argileuses ou sur les berges d’oueds.<br />
Ce phénomène peut dégénérer jusqu’au fluage en nappe et à la solifluxion. Les inondations<br />
peuvent l’accélérer. On trouve des zones de glissement dans les marnes plaisansiennes du<br />
Sud-Ouest d’Alger (ouled Fayet), sur les hauteurs de Télemly, et sur les coteaux de Tipaza<br />
et Boumèrdes. Elles sont dues à des facteurs multiples.<br />
Les affaissements<br />
Les affaissements et les tassements sont liés à la nature géologique du soubassement et au<br />
niveau élevé de la nappe phréatique. Dans la zone du PAC, Aïn Taya est particulièrement<br />
sujette à ce phénomène.<br />
Les désordres surviennent lorsque la nappe aquifère est sub affleurante: elle déséquilibre le<br />
sol en surface. Les constructions, les routes et les ponts sont soumis ainsi à des destructions<br />
totales ou partielles. Les risques naturels majeurs doivent faire l’objet d’études minutieuses<br />
dans le but de minimiser les effets pour la prise en charge des zones sensibles et<br />
vulnérables dans le cadre de la planification et du développement urbain.<br />
4.2 Le scénario tendanciel<br />
La poursuite des tendances observées durant les deux décennies précédentes (1982-2002)<br />
aura des conséquences graves sur l’environnement en général et sur l’espace littoral et les<br />
ressources naturelles en particulier. L’examen, ci-après, des projections tendancielles à<br />
l’horizon 2025 illustre parfaitement cette situation de péril vers laquelle tend la zone<br />
métropolitaine algéroise. Ce scénario est par conséquent jugé inacceptable.<br />
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