France
France
France
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
ecours à la communication et à la participation au sein de la communauté des<br />
acteurs concernés pour lutter contre le manque d’information et d’appropriation du<br />
processus de gestion.<br />
Les fonctionnalités des indicateurs sont précises. En effet, un indicateur doit savoir mesurer<br />
un phénomène (caractéristiques) et la façon dont il évolue (dynamique). Pour le PAC, il s’agit<br />
de mesurer ses retombées et son impact en terme de progrès réalisés en matière de gestion<br />
intégrée pour suivre, en quelque sorte, l’efficacité de la mise en œuvre du processus GIZC<br />
initié et engagé par le PAC.<br />
Le PAC fait partie des réponses apportées à la problématique de la gestion de la zone<br />
côtière algéroise. On doit alors s’attendre à ce que sa bonne application et ses retombées<br />
joueront favorablement sur l’ensemble du système "PEIR", à savoir sur les pressions, l’état<br />
du milieu, les impacts et les réponses.<br />
Les indicateurs du PAC doivent être appliqués à plusieurs échelles spatiales dont, a minima,<br />
celle de la zone PAC et celle du territoire national. Ce jeu d’échelles doit permettre, d’une<br />
part, de distinguer et mettre en évidence les disparités de situations au sein de la zone du<br />
PAC et, d’autre part, de situer la situation de la zone du PAC par rapport à la situation<br />
nationale, pour des thématiques données. Les indicateurs doivent donc renseigner sur la<br />
normalité des situations rencontrées (état des lieux / analyse / diagnostic) et aider à les<br />
suivre sous l’effet des mesures correctives appliquées. De plus, ces indicateurs peuvent et<br />
doivent même trouver une représentation spatiale et ce, à différentes échelles, infra zone<br />
PAC, zone PAC et territoire national.<br />
5.3 Conclusion<br />
La phase "après-PAC" a fait l’objet d’un développement particulièrement consistant, qui se<br />
situe à la hauteur des résultats que le programme de travail PAC a produit. Il faut souligner<br />
qu’un véritable travail collectif et progressif a été conduit en essayant le mieux possible de<br />
jouer l’intégration, à la fois des activités thématiques et des activités transversales.<br />
La nécessité d’intégration et de synthèse est une tâche à part entière qui a été menée sous<br />
la direction du chef de projet en relation avec les chefs d’équipes thématiques et avec l’aide<br />
de ceux des activités transversales, car ce sont ces activités qui ont marqué le projet de la<br />
force d’intégration nécessaire. Le croisement effectué est certes nouveau mais de surcroît<br />
complexe que la plupart des parties prenantes de l’équipe projet PAC a dû assimiler dans un<br />
délai relativement limité pour répondre à son objectif principal dédié à la mise en œuvre des<br />
principes de la GIZC.<br />
Cette phase s’est préoccupée de deux aspects essentiels pour donner à la suite du PAC un<br />
caractère opérationnel et durable. Elle s’est d’abord préoccupée des modalités de réalisation<br />
des actions retenues pour ensuite se pencher sur les conditions de pérennisation du<br />
processus GIZC engagé grâce au PAC.<br />
Les modalités d’application du plan d’actions thématiques ont fait l’objet d’une analyse<br />
poussée aux plans technique et financier (profitant d’un contexte favorable, les prévisions<br />
sont allées jusqu’à en prévoir les financements).<br />
Quant aux conditions de pérennisation du processus GIZC, dont les facteurs-clés sont bien<br />
connus, elles ont fait également l’objet d’une description détaillée débouchant sur une liste<br />
d’actions à promouvoir dans la continuité du PAC. Cependant, certaines d’entre elles<br />
mériteront d’être déclinées en termes opérationnels pour en faciliter leur mise en œuvre<br />
concrète. Il s’agit notamment d’actions de terrain développant à l’échelle locale un véritable<br />
processus GIZC:<br />
l’achèvement des travaux engagés en matière de GIZC par l’opération pilote du lac de<br />
Réghaïa;<br />
la consolidation de la démarche participative;<br />
81