France
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5.1.3 Echéancier de réalisation<br />
Le PAC a prévu une période de réalisation, dénommée "après-PAC", qui correspond<br />
globalement à celle du programme complémentaire de soutien à la relance de la croissance<br />
économique dans lequel s’inscrit le plan d’actions PAC, soit la période 2005-2009.<br />
5.2 Conditions de pérennisation<br />
Tous les efforts entrepris dans le cadre du PAC doivent trouver leur récompense dans le<br />
succès du processus GIZC. Il s’agit dès lors d’en prévoir sa pérennisation de façon à inscrire<br />
dans la durabilité l’ensemble des actions issues du PAC. La pérennisation d’un tel processus<br />
complexe dépend de nombreux facteurs qui sont inscrits dans les fondements mêmes de la<br />
GIZC. Il s’agit en l’occurrence de facteurs liés aux aspects de la gouvernance, législatifs,<br />
juridiques et institutionnels, de la communication, information et formation, au suivi et à<br />
l’évaluation, etc.<br />
5.2.1 Au niveau de la gouvernance<br />
Le PAC, en tant que projection d’options de gestion sur un horizon à long terme, doit<br />
s’intégrer dans les schémas et plans d’aménagement et dans les programmes d’équipement<br />
existants, tant au plan national que local. Il doit ainsi se baser sur une perspective de<br />
renforcement de la gouvernance environnementale aux plans national, sectoriel, régional et<br />
local.<br />
Au niveau central<br />
La coordination du PAC doit être organisée d’abord à l’échelle nationale dans une optique<br />
d’intégration intersectorielle. Le premier échelon de cette intégration est représenté par les<br />
ministères à responsabilité horizontale (le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de<br />
l’Environnement et le Ministère des Finances), desquels relève la responsabilité de<br />
coordination de la politique nationale à mener en matière de protection et de valorisation du<br />
littoral (application de la réglementation nationale en matière d’environnement, gestion de<br />
l’environnement, définition des instruments économiques...).<br />
Cette coordination s’élargit ensuite au niveau des ministères sectoriels à responsabilité<br />
environnementale (et leurs agences environnementales sous tutelle). Elle s’appuie sur le<br />
Comité interministériel de suivi du PAC, installé dès le démarrage du programme et qui a été<br />
associé à différentes étapes de mise en œuvre du projet.<br />
D’autres institutions au niveau central ont une mission fondamentale dans le programme<br />
d’aménagement côtier, pour permettre aux institutions impliquées aux différents niveaux et<br />
aux divers partenaires d’assumer leur action dans des conditions optimales de<br />
connaissance. Il s’agit notamment:<br />
du Commissariat National au Littoral, institué par la loi n° 02-02 du 5 février 2002 relative<br />
à la protection et à la valorisation du littoral. Cette institution sera l’instrument privilégié<br />
de la mise en œuvre de la politique nationale pour le littoral en tant qu’unité d’exécution;<br />
de l’Observatoire National de l’Environnement et du Développement Durable, autre outil<br />
indispensable pour l’échange et la diffusion généralisée de l’information auprès des<br />
planificateurs, des décideurs et de la société.<br />
A noter, aussi, le Fonds du Littoral institué par la loi relative à la protection et la valorisation<br />
du littoral, qui est un autre instrument d’appui à la préservation du littoral, par<br />
l’encouragement des investissements environnementaux en direction notamment du secteur<br />
privé (PME, micro projets…).<br />
Au niveau de l’autorité déconcentrée: le Wali et la wilaya<br />
L’action des ministères à responsabilité environnementale (et leurs agences<br />
environnementales sous tutelle) doit s’inscrire dans cette approche intégrée qui constitue la<br />
pierre angulaire du PAC. Ainsi les programmes sectoriels de développement socio-<br />
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