management de projet en contexte international - FOAD ...

personnality, Harper and Row, New York, 1954] qui nous enseigne qu'il
existe cinq types de besoins, que l'on peut classer de manière hiérarchique
dans une pyramide :
· Les besoins physiologiques (se nourrir, se vêtir, se loger ...)
· Les besoins de sécurité et de protection (se mettre à l'abri de toutes les
agressions extérieures)
· Les besoins sociaux (se sentir accepté, reconnu et compris des autres)
· Les besoins d'autosatisfaction ou égocentriques (se comprendre et se
respecter soi-même)
· Les besoins d'accomplissement (création artistique, littérature,
altruisme ...)
Les besoins sont organisés en niveau, et l'individu ne cherche à satisfaire
un besoin de niveau supérieur (besoins qui ne peuvent être durablement
satisfaits et qui sont de ce fait l'aiguillon permanent du comportement) que
lorsque les besoins de niveau inférieur sont satisfaits (l'état de tension
disparaît lorsque le besoin est satisfait). Ils n'ont donc pas tous la même
importance et peuvent être hiérarchisés selon un principe séquentiel.
Pour motiver quelqu'un, Maslow explique donc qu'il faut d'abord savoir à
quel niveau de la hiérarchie se trouve cet individu puis s'attacher à
satisfaire les besoins correspondant à ce niveau, ou ceux qui se trouvent au
niveau immédiatement supérieur.
Cette hypothèse itérative a été réfutée. Certains auteurs comme Levy-
Strauss ont démontré que des besoins sociaux (tertiaires) pouvaient passer
avant des besoins physiologiques (primaires).
1.2.1.2. Les théories X et Y de Mc Gregor
Douglas Mc Gregor avance deux façons de concevoir les relations de travail.
La première, appelée théorie X, fondamentalement négative, affirme que :
– les employés détestent travailler ;
– le travail est considéré comme une nécessité ;– les gens évitent si possible
le travail ;
– les salariés préfèrent être dirigés et commandés ; il faut les contraindre
à travailler et les surveiller pour atteindre les objectifs
– le travail ne nécessite pas de s‛y impliquer ; la plupart des salariés placent
la sécurité en tête de leurs préoccupations et n'ont aucune ambition