CHRONIQUE DES ÃLECTIONS PARLEMENTAIRES
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SAINT-MARIN<br />
Grand Conseil général<br />
gouvernement de coalition comprenant le PSD, le SU et le DdC a été formé<br />
en novembre 2007.<br />
En juin 2008, l'AP a quitté le gouvernement de coalition. L'opposition de<br />
deux membres du PSD a fait obstacle à une tentative du PSD de former un<br />
nouveau gouvernement de coalition avec le SU et les Saint-marinais pour la<br />
liberté (SpL, un siège). Cette impasse politique a provoqué la dissolution du<br />
Parlement et donné lieu à des élections anticipées.<br />
En mai 2007, un amendement à la loi électorale a instauré un seuil pour<br />
obtenir une représentation parlementaire (voir note 1), ce qui a conduit<br />
certains petits partis à former des coalitions dans l'espoir de franchir ce seuil.<br />
D'autres amendements à la loi électorale en mai 2008 ont contraint les<br />
coalitions électorales à présenter la composition de leur gouvernement et<br />
de leurs programmes potentiels avant le jour des élections. En conséquence,<br />
deux nouvelles coalitions électorales ont été formées. La coalition du "Pacte<br />
pour Saint-Marin" était composée du PDCS, d'Arengo et la liberté (Ael), des<br />
Euro-populaires pour Saint-Marin (EPS), de l'AP, de la Liste pour la liberté<br />
(LDL) et de l'Union des modérés saint-marinais (USDM). La coalition en faveur<br />
des "réformes et de la liberté" était composée du PDS, de la SU et des DdC.<br />
Trois cents candidats étaient en lice pour les élections de 2008.<br />
La loi électorale a de nouveau été amendée en août 2008 pour attribuer<br />
des sièges supplémentaires à la coalition remportant le plus grand nombre<br />
de voix, afin qu'elle puisse détenir un minimum de 35 sièges au nouveau<br />
Parlement.<br />
La coalition du "Pacte pour Saint-Marin" a présenté un programme intitulé<br />
"La République qui désire le changement" et s'est engagée à rétablir la<br />
stabilité politique et la cohésion nationale. Elle a promis d'approfondir les<br />
relations avec l'Union européenne pour développer le pays. Elle a aussi<br />
promis de résoudre les problèmes de double imposition avec l'Italie.<br />
La coalition pour "les réformes et la liberté" s'est engagée à apporter "des<br />
réponses concrètes et opportunes" aux problèmes auxquels est confronté le<br />
pays. Elle a promis de concevoir un nouvel accord de coopération avec<br />
l'Italie portant sur les questions économiques et les travailleurs<br />
transfrontaliers. Parmi ses autres programmes figurent des réductions<br />
d'impôt, des prestations pour les personnes âgées et les femmes au foyer,<br />
des allocations pour les formations des jeunes, et la promotion de l'égalité<br />
des chances pour tous les citoyens, notamment les personnes handicapées.<br />
232 Chronique 42 - janvier - décembre 2008