CHRONIQUE DES ÉLECTIONS PARLEMENTAIRES

Assemblée
BARBADE
- résidence dans le pays pendant plus de sept ans
Inéligibilité:faillite non réhabilitée, allégeance à un Etat étranger, peine
d'emprisonnement supérieure à six mois, condamnation pour délit
infamant ou autres délits comportant un acte de déloyauté, fraude
électorale
Incompatibilités
- fonctionnaires
- membres des forces armées ou de police
- juges
- procureurs
- vérificateur des comptes
Conditions de candidature
- candidature proposée par quatre électeurs
- caution équivalant à $US 125, remboursée au candidat élu ou qui
obtient plus d'1/6 du total des suffrages de la circonscription concernée
Contexte et déroulement des élections
Le 20 décembre 2007, le Premier ministre Owen Arthur a annoncé l'élection
anticipée de l'Assemblée, le 15 janvier 2008, avec huit mois d'avance sur ce
que prévoit la Constitution.
Depuis l'indépendance, en novembre 1966, la vie politique est dominée par
deux partis : le Parti travailliste de la Barbade (BLP) et le Parti travailliste
démocrate (DLP). Lors des dernières élections, en mai 2003, le BLP avait
remporté 23 des 30 sièges à pourvoir, et les sièges restants étaient échus au
DLP, de M. Clyde Mascoll. M. Arthur, qui était Premier ministre depuis 1994,
avait alors entamé son troisième mandat.
En janvier 2006, M. Mascoll avait quitté la tête du DLP après un conflit interne
au sujet de la direction du parti. Il avait rejoint les rangs du BLP et était par la
suite devenu Ministre adjoint aux finances. Il avait ensuite fait l'objet d'une
motion de censure repoussée le 4 décembre 2007 et le DLP avait boycotté
les sessions parlementaires jusqu'à la dissolution de l'Assemblée, le 20
décembre.
Le 26 novembre, le Vice-Premier ministre, Mme Mia Mottley, avait annoncé
la tenue d'un référendum conjointement avec les élections législatives pour
déterminer s'il fallait maintenir le monarque britannique à la tête de l'Etat. Le
BLP promettait en effet depuis longtemps d'instaurer une république pour
Chronique 42 - janvier - décembre 2008 23