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CHRONIQUE DES ÉLECTIONS PARLEMENTAIRES

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Parlement<br />

VANUATU<br />

- fonctionnaires<br />

- membres de la police ou du Conseil national des chefs<br />

- corps enseignant<br />

<br />

Conditions de candidature<br />

- appui par au moins 5 électeurs de la circonscription concernée<br />

- caution (50 000 vatus), non remboursable<br />

Contexte et déroulement des élections<br />

Des élections législatives ont eu lieu le 2 septembre dans cet archipel du<br />

Pacifique Sud qui compte 226 000 habitants.<br />

En 2004, aux élections précédentes, le Parti Vanua'aku (VP) et ses alliés, le<br />

Parti national de l'Unité (NUP) et les Verts, regroupés dans une nouvelle<br />

coalition, avaient remporté un total de 21 sièges au Parlement qui en<br />

compte 52. L'Union des partis modérés (UPM), partenaire du VP dans la<br />

précédente coalition, avait obtenu neuf sièges. Le leader de l'UPM,<br />

M. Serge Vohor, avait été élu premier ministre, battant le chef du NUP,<br />

M. Ham Lini, par 28 voix contre 24. Il avait formé un gouvernement de<br />

coalition regroupant cinq partis, et comprenant également deux membres<br />

du VP. Moins d'un mois plus tard, le Parti républicain du Vanuatu (VRP) se<br />

retirait du gouvernement de coalition. En septembre, le premier ministre,<br />

M. Vohor forme une nouvelle coalition incluant le NUP, qu'il qualifie de<br />

" gouvernement d'unité nationale " et prenait M. Lini (NUP) comme adjoint.<br />

Ce gouvernement d'unité nationale n'avait pas duré longtemps. En effet,<br />

en novembre 2004, M. Vohor accordait la reconnaissance diplomatique à<br />

Taïwan sans l'aval de son cabinet. Cinq ministres démissionnaient et<br />

rejoignaient l'opposition. M. Vohor avait été destitué par une motion de<br />

censure en décembre et M. Lini lui avait succédé. Celui-ci avait alors formé<br />

un gouvernement de coalition regroupant huit partis.<br />

Le gouvernement de M. Lini avait acquis une certaine stabilité politique, ce<br />

qui lui avait permis de mettre en œuvre des projets, parmi lesquels la<br />

libéralisation du secteur des télécommunications. Malgré l'implication de<br />

plusieurs ministres dans des scandales de corruption, le gouvernement de<br />

coalition avait survécu à six motions de censure. En juin 2007, pour contrer<br />

une motion de censure présentée par l'UPM, le premier ministre avait<br />

brièvement fait entrer dans son cabinet des membres de ce parti (M. Vohor<br />

avait notamment été nommé ministre des services publics de distribution)<br />

qu'il avait renvoyés deux mois plus tard.<br />

Chronique 42 - janvier - décembre 2008 265

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