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CHRONIQUE DES ÉLECTIONS PARLEMENTAIRES

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SWAZILAND<br />

Assemblée<br />

<br />

Conditions d'éligibilité<br />

- tout électeur qualifié<br />

- âge: 18 ans<br />

- citoyen du Swaziland<br />

- résidence régulière dans le pays<br />

Inéligibilité: faillite non réhabilitée<br />

<br />

Incompatibilités<br />

- fonction publique<br />

- toute fonction électorale<br />

- contrat administratif<br />

- membres des forces armées<br />

Contexte et déroulement des élections<br />

Les élections de septembre 2008 étaient les premières depuis l'adoption de<br />

la nouvelle Constitution du pays, ratifiée par le Roi Mswati III le 26 juillet 2005<br />

et entrée en vigueur le 8 février 2006. Auparavant, le Swaziland était<br />

gouverné par décret royal depuis 1973, date à laquelle le père du<br />

Roi Mswati, le Roi Sobhuza II, avait interdit les partis politiques. Bien que la<br />

Constitution garantisse la liberté d'association, l'activité des partis politiques<br />

continue à être soumise à restrictions. Le Roi Mswati III, au pouvoir depuis<br />

1985, conserve le pouvoir de dissoudre le Parlement et le Gouvernement.<br />

L'économie du pays avait enregistré une croissance de 3,5 % en 2007, mais<br />

était apparemment en repli du fait de la hausse des prix du pétrole et des<br />

denrées alimentaires. Selon les estimations, 69 % des Swazis vivraient en<br />

dessous du seuil de pauvreté et 38 % seraient contaminés par le VIH.<br />

Le Mouvement démocratique uni du peuple du Swaziland (PUDEMO), parti<br />

politique interdit, qui s'est volontairement exilé au Mozambique dans les<br />

années 80, opère désormais depuis l'Afrique du Sud. Son leader,<br />

M. Mario Masuku, avait lancé une campagne promettant la " libération<br />

totale " du Swaziland. En avril 2008, le second du PUDEMO,<br />

M. Gabriel Mkhumane, avait été tué par balle et M. Masuku clamait qu'il<br />

avait été assassiné par des agents du Gouvernement.<br />

Faute de partis politiques, les syndicats avaient pris la tête des<br />

revendications en vue d'une réforme démocratique. Durant la campagne<br />

électorale, ils ont organisé plusieurs manifestations. Ils ont participé à des<br />

actions visant à installer des barrages à la frontière avec l'Afrique du Sud,<br />

arguant que l'objectif était de protester contre le processus électoral qu'ils<br />

248 Chronique 42 - janvier - décembre 2008

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