Réhabilitation des réseaux d'assainissement en zone rurale - Office ...
Réhabilitation des réseaux d'assainissement en zone rurale - Office ...
Réhabilitation des réseaux d'assainissement en zone rurale - Office ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
11 R<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t : une définition précise… un contour flou<br />
Les opérations de réparation et d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> d’un réseau sont imputées à la section exploitation<br />
du budget du service. Cela ne pose pas de difficultés comptables particulières et nous ne les<br />
aborderons pas ici. Cep<strong>en</strong>dant une <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> difficultés pour le gestionnaire est de tracer<br />
une frontière précise <strong>en</strong>tre une opération de réparation ou d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> et une opération de<br />
r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t.<br />
A priori la définition du r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t est précise. On qualifie de r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t tout<br />
investissem<strong>en</strong>t correspondant à la réalisation d’une immobilisation qui se substitue, à l’id<strong>en</strong>tique<br />
ou à fonctions id<strong>en</strong>tiques, à une immobilisation existante (ALEXANDRE Olivier – 1993).<br />
Cette définition, par l’usage du terme « investissem<strong>en</strong>t » suppose la création d’une<br />
immobilisation et introduit la notion de remplacem<strong>en</strong>t.<br />
Le r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t, par sa vocation de mainti<strong>en</strong> du service, sans accroissem<strong>en</strong>t de capacité ni<br />
de qualité est très proche <strong>des</strong> opérations d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> et de réparation. Ces dernières n’ont<br />
cep<strong>en</strong>dant pour effet que de modifier une immobilisation existante qui continue d’assurer ses<br />
fonctions.<br />
Les techniques de réhabilitation point par point évoquées <strong>en</strong> première partie sont écartées a<br />
priori de cette définition. En revanche, les techniques <strong>des</strong>tructives et les remplacem<strong>en</strong>ts de<br />
conduites avec ouverture de tranchée y répond<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> à condition qu’elles soi<strong>en</strong>t employées<br />
sur une distance qui dépasse un certain seuil que l’on ne peut fixer qu’arbitrairem<strong>en</strong>t (10-20<br />
mètres).<br />
Par ailleurs, le classem<strong>en</strong>t du chemisage continu de conduites ou <strong>des</strong> techniques de tubage<br />
peut poser problèmes dès lors :<br />
• que ces techniques sont employées sur une longue distance ;<br />
• que la méthode employée permet une restructuration de l’ouvrage ;<br />
• que le coût de l’opération est important.<br />
Une réhabilitation de ce type n’atteindra, cep<strong>en</strong>dant, jamais la durée de vie d’une conduite<br />
neuve posée à l’aide d’une technique <strong>des</strong>tructive (sans tranchée) ou à l’aide d’une ouverture de<br />
tranchée. Autrem<strong>en</strong>t dit, si l’investissem<strong>en</strong>t est évid<strong>en</strong>t, le remplacem<strong>en</strong>t à l’id<strong>en</strong>tique n’a pas<br />
lieu. Cep<strong>en</strong>dant, <strong>en</strong> raison <strong>des</strong> sommes <strong>en</strong> jeu, il convi<strong>en</strong>t d’appliquer à cet investissem<strong>en</strong>t les<br />
mêmes règles que pour les opérations de r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ce qui concerne :<br />
• l’amortissem<strong>en</strong>t ;<br />
• les provisions pour grosses réparations.<br />
Enfin, les opérations dites de r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> réseaux s’accompagn<strong>en</strong>t d’une augm<strong>en</strong>tation<br />
de capacité ou de performance. Les techniques de microtunnelier, et d’ouverture de tranchée<br />
permett<strong>en</strong>t ces opérations, de même que, dans certains cas, l’éclate-tube. Dans cette situation<br />
la part du r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t doit être pris <strong>en</strong> charge par la collectivité et /ou le gestionnaire<br />
délégué du réseau alors que la part consacrée à l’augm<strong>en</strong>tation de capacité ou de performance<br />
peut être aidée ou subv<strong>en</strong>tionnée. Une clef de répartition doit donc être mise <strong>en</strong> place afin de<br />
bi<strong>en</strong> différ<strong>en</strong>cier les coûts qui relèv<strong>en</strong>t du remplacem<strong>en</strong>t de ceux qui relèv<strong>en</strong>t de l’augm<strong>en</strong>tation<br />
<strong>des</strong> capacités de l’ouvrage.<br />
74