Réhabilitation des réseaux d'assainissement en zone rurale - Office ...
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Les amortissem<strong>en</strong>ts sont la constatation d'un amoindrissem<strong>en</strong>t de la valeur d'un élém<strong>en</strong>t<br />
d'actif résultant de l'usage, du temps ou de l’évolution <strong>des</strong> techniques, ou de toute autre<br />
cause. Autrem<strong>en</strong>t dit, il s’agit d’étaler une charge irréversible sur une période de temps<br />
déterminée. Ceci permet de dégager les sommes nécessaires pour le r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />
élém<strong>en</strong>ts d'actif amortis.<br />
Cette définition comptable ne permet pas de différ<strong>en</strong>cier trois notions principales qu’il nous faut<br />
détailler :<br />
• l’amortissem<strong>en</strong>t (autrefois qualifié amortissem<strong>en</strong>t technique) ;<br />
• l’amortissem<strong>en</strong>t budgétaire ;<br />
• l’amortissem<strong>en</strong>t financier.<br />
13.2.1.1.1.1 Amortissem<strong>en</strong>t (autrefois qualifié amortissem<strong>en</strong>t technique)<br />
L’amortissem<strong>en</strong>t se définit comme la valeur de la dépréciation subie par le capital<br />
réel immobilisé au cours du temps du fait de l’activité de production.<br />
Les phénomènes de dépréciation qui justifi<strong>en</strong>t l’amortissem<strong>en</strong>t sont principalem<strong>en</strong>t d’origine<br />
physique ou corporelle, ou d’origine purem<strong>en</strong>t économique, pour les immobilisations<br />
incorporelles.<br />
Le capital réel immobilisé est constitué <strong>des</strong> élém<strong>en</strong>ts :<br />
• qui conserv<strong>en</strong>t leur id<strong>en</strong>tité au cours du processus de production ;<br />
• qui s’us<strong>en</strong>t mais ne se consomm<strong>en</strong>t pas (terrains d’exploitation, bâtim<strong>en</strong>ts,<br />
installations, matériels divers, outillage, fonds de commerce, droits de bail, brevet,<br />
lic<strong>en</strong>ces, logiciel…) ;<br />
L’amortissem<strong>en</strong>t ne s’applique donc qu’aux élém<strong>en</strong>ts durables du capital réel, par opposition au<br />
capital circulant, constitué <strong>des</strong> élém<strong>en</strong>ts qui ne conserv<strong>en</strong>t par leur id<strong>en</strong>tité du fait qu’ils sont<br />
physiquem<strong>en</strong>t détruits ou consommés au cours du processus de production.<br />
L’amortissem<strong>en</strong>t d’un investissem<strong>en</strong>t n’est justifié que si le bi<strong>en</strong> correspondant est<br />
effectivem<strong>en</strong>t utilisé dans le processus de production.<br />
Ainsi, un équipem<strong>en</strong>t qui est, soit <strong>en</strong> cours d’installation, soit stocké <strong>en</strong> vue d’une utilisation<br />
ultérieure, soit déclassé, ne peut pas, ou ne peut plus, faire l’objet d’un amortissem<strong>en</strong>t.<br />
La même règle s’applique à tout équipem<strong>en</strong>t dont on cède la propriété.<br />
L’amortissem<strong>en</strong>t doit donc être évalué par rapport à la durée effective d’utilisation <strong>des</strong><br />
immobilisations. Cette durée effective n’étant généralem<strong>en</strong>t pas connue à priori,<br />
l’amortissem<strong>en</strong>t est évalué à partir d’une estimation de cette durée (ALEXANDRE O. – 1993).<br />
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