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UNDP-HT-HaitiRapportOMD2013_20140611

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120100806040201008060est de 113 ‰ pour les enfants dont la mère n’a pasd’instruction, contre 73 ‰ lorsque celle-ci atteint aumoins le niveau d’instruction secondaire. Les statistiquesmontrent également que le niveau de bien-êtreéconomique affecte aussi bien les taux de mortalitéinfantile que juvénile ; les niveaux sont plus élevéspour les enfants des ménages du quintile le plus basque ceux des ménages du quintile le plus élevé.Figure 38 : Mortalité infantile et infanto-juvénileselon le niveau d’instruction de la mèreAucunPrimaireSecondaire7265Mortalité infantile6251541139073Mortalité infanto-juvénileSource : EMMUS V (2012).Le taux de mortalité infantile est de 62 ‰ pour lequintile de bien-être le plus bas, alors que le niveaude revenu le plus élevé affiche un taux de mortalitéinfantile de 51 ‰. L’écart est plus important en ce quiconcerne la mortalité des enfants de moins de cinqans. Le taux de mortalité infanto-juvénile est en effetde 104 ‰ pour le quintile de plus bas revenu contre62 ‰ pour le quintile au revenu le plus élevé.Figure 39 : Mortalité infantile et infanto-juvénileselon le revenu du ménage (quintiles)120 Quintile le plus basQuintile le plus élevé10462Le comportement procréateur de la mère joue aussi unrôle très important dans la mortalité infantile. En effet,les enfants nés à moins de deux ans de distance dela naissance précédente et/ou issus d’accouchementsprécoces (avant l’âge de 20 ans de la mère) ou tardifs(après 35 ans) présentent des risques supérieurs. Parexemple, un enfant né moins de deux ans après sonainé, risque davantage de mourir avant son cinquièmeanniversaire (145 décès pour 1000) que celui dont lamère a observé un espacement d’au moins trois ans(60 ‰). Par ailleurs, un enfant né d’une mère âgée demoins de vingt ans court un risque de mourir avantson premier anniversaire plus élevé (82 ‰) que celuiné d’une mère âgée entre 40 et 49 ans (71 ‰), contrairementaux femmes âgées de 20 à 29 ans (60 ‰).Même si tous les décès dus au tremblement de terren’ont pas pu être comptabilisés par l’EMMUS V, lesniveaux de mortalité estimés pour la période 0-4 ansavant l’enquête (2007-2012) sont plus élevés qu’entemps normal et ne reflètent pas la baisse réelle dela mortalité qui a pu se produire récemment en Haïti.Une réduction de la mortalité des enfants passe entreautres par la prévention de maladies évitables, notammentà travers la vaccination. Même si les effortsdoivent se poursuivre, les données de différentesenquêtes EMMUS mettent en évidence une améliorationde la couverture vaccinale. En 2012, moins de lamoitié des enfants de 12-23 mois (45 %) avaient étécomplètement vaccinés, seul 28 % avaient reçu tousles vaccins avant l’âge de 12 mois, et 13,7 % n’avaientreçu aucun vaccin avant leur premier anniversaire.Concernant la rougeole, la proportion d’enfants vaccinésa augmenté d’année en année, passant de 25,80 %en 1987 à 54 % en 1995 et à 65 % en 2012 192 et à 85 %en 2013 193 .La vaccination contre la rougeole réduit non seulementconsidérablement la mortalité infantile, maisaussi peut aussi servir d’indicateur pour la mesure de4020Mortalité infantileMortalité infanto-juvénileSource : EMMUS V (2012).192 Il est important de souligner que l’enquête EMMUS V s’est déroulée avant des « activité intensives de vaccination » entreprise par le MSPP au cour des mois d’avril à juin2012 et, de ce fait, la couverture vaccinale actuelle est susceptible d’être supérieure à celle trouvée dans EMMUS.193 MSPP. 2013a.Objectif 4 - Réduire la mortalité infantile et post-infantile115

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