18016014012010080604020Figure 62 : Consommation de gaz appauvrissant lacouche d’ozoneTonnes ODP200Chlorofluorocarbones (CFC)HalonsHydrochlorofluorocarbones (HCFC)Autres:Fully Halogenated CFCsTétrachlorure de CarboneMéthyle chloroformeHydrobromofluorocarbures(HBFC)BromochlorométhaneBromure de méthyle1995 2000 2005 2010 2012Source : PNUE (2014).Les seules substances présentant un risque pour lacouche d’ozone qui sont encore consommées en Haïtisont les hydrochlorofluorocarbones (HCFC), dont laconsommation est passée de 15 tonnes ODP en 2000 à5,2 tonnes en 2012. Si on observe une baisse moyennede 66 % durant cette période, il est néanmoins importantde noter que la consommation de HCFC est enhausse depuis 2007, alors que la consommation étaittombée à 0,4 tonne. Cette substance chimique est principalementutilisée dans les systèmes de réfrigérationet dans les mousses. Compte tenu de la longue duréede vie des applications de ces substances chimiques,les Parties au Protocole sont convenues d’étendre lapériode d’élimination à 2030 pour les pays développéset 2040 pour les pays en développement. Toutefois,les pays développés sont très en avance surleur calendrier d’élimination de ces substances. Parcontre, l’utilisation par les pays en développements’est considérablement accrue, étant donné qu’il neleur est pas fait obligation de limiter leur productionet l’importation de ces substances avant 2016. Selonles dernières études disponibles, basées sur un scénariode croissance libre, l’utilisation des HCFC dansles pays en développement devrait augmenter d’environ100 % entre 2005 et 2016 308 .2,12millions de tonnes de CO 2sont émises au total chaque annéeTonnes ODP18161412108642Figure 63 : Consommation de HCFC (en tonnes ODP)15 1516,53,68,14,1 4,40,4 1,42000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012Source : PNUE (2014).Encadré 9 : Les impacts du changement climatique en HaïtiHaïti est un pays à haut risque, particulièrement vulnérable auxcatastrophes naturelles, notamment aux cyclones tropicauxet séismes qui ont déjà causé des dégâts humains et matérielsconsidérables.Le rapport mondial sur la réduction des risques et des désastrespublié par le Programme des Nations Unies pour le développement(PNUD) en 2004 souligne que l’indice de risques de catastrophed’Haïti est l’un des plus élevé du monde. Le séisme de janvier2010 a entrainé la mort de plus de 200 000 personnes et causéun nombre de blessés encore plus important. Plus récemment,l’ouragan Sandy de 2012 a sinistré plus de 200 000 personnes etprovoqué environ 104 millions de dollars de pertes agricoles.Cette vulnérabilité extrême affecte le processus dedéveloppement du pays. Le gouvernement haïtien doit en effet« systématiquement consacrer les maigres ressources allouées àdes secteurs sociaux comme l’éducation, la santé, le logement,l’eau potable, etc. pour panser les plaies dues aux évènementsclimatiques extrêmes 309 ».Les effets du changement climatique viendront aggraver cettevulnérabilité sur le long terme. La hausse des températures, labaisse de la pluviométrie, l’avancée de la désertification et la haussedu niveau de la mer auront des conséquences socioéconomiquespour le pays affectant en priorité les populations les plusvulnérables, et en particulier les ménages pauvres, les femmeset les personnes âgées. La productivité agricole du pays est miseà mal par la réduction drastique des précipitations. L’érosionprovoquée par les inondations, les périodes de sécheresse etles vents ont causé des pertes de terres agricoles de l’ordre decentaines de tonnes métriques.Par ailleurs, le changement climatique a entrainé une «augmentation de la fréquence et de l’ampleur des catastrophesnaturelles » affectant le pays. Les catastrophes naturellesmajeures touchent le pays tous les 5 à 7 ans et les catastrophesinternationalement reconnues, tous les 2 ans 310 .La grande exposition d’Haïti aux conditions climatiques, sa faiblecapacité d’adaptation et la dépendance de son économie à laproduction agricole et à la pêche rendent le pays particulièrementvulnérable. A terme, tous les secteurs seront affectés par lesimpacts du changement climatique : l’économie, l’agriculture, lestransports, la santé.3,853,414,24 5,15308 Nations Unies. 2014.309 MdE. 2011e, p.2.310 UNFPA. 2011.172Rapport OMD 2013 pour Haïti
Si le manque de données actualisées ne permet pas dechiffrer l’indicateur relatif à la proportion de stocksde poissons vivant dans des milieux biologiquessains, il est en revanche établi que la surexploitationdes ressources marines et la pollution font peser defortes pressions sur les écosystèmes. Avec 1 770 kmde côtes maritimes et 22 000 hectares d’eaux continentales,la pêche, surtout artisanale, est une activitéimportante pour les ménages haïtiens, soit environ52 000 familles vivant de ce secteur 311 . Bien qu’Haïtise trouve stratégiquement sur les routes migratoiresdes poissons, de par sa position le long du Canal duVent, les embarcations traditionnelles sans moteur despêcheurs ne leur permettent souvent pas de pêcher àplus de 2 km des côtes. La conséquence directe est lararéfaction des poissons le long des côtes, conduisantles pêcheurs à garder des prises de plus en plus petites,excédant la capacité de renouvellement des écosystèmeset réduisant de fait drastiquement le rendementde la pêche commerciale. Ces dernières années,la pêche a toutefois légèrement augmenté ses rendements,notamment en raison de l’expansion des dispositifsde concentration de poissons (DCP) installés enhaute mer (à 3-4 km des côtes) et du développementd’alternatives à la pêche marine comme l’aquaculture,qui permet d’exploiter les 23 000 hectares de plansd’eau naturels en Haïti (étangs, lacs, cours d’eau) 312 .Sur la période 2003-2012, 8,6 % des ressourcesrenouvelables d’eau totales ont été prélevées. Cechiffre est relativement élevé, étant au-dessus de lamoyenne des pays à développement humain faible(4,4 %) mais en deuxième position si on compareHaïti avec les plus gros pays de la région Caraïbe, etnotamment Cuba (19,8 %), la Jamaïque (6,2 %) et larépublique Dominicaine (16,6 %) 313 . La tendance actuellese caractérise par un amenuisement croissant dela disponibilité et de la qualité de l’eau. Si Haïti disposed’un potentiel hydrique considérable 314 , la mauvaisegestion de la demande en eau pour l’irrigation,l’approvisionnement en eau en milieu urbain et dansles régions sèches affecte grandement sa disponibilitéet sa qualité. De même, la faible gestion des bassinsversants conduit à l’érosion des sols et amplifie lesdégâts et la fréquence des inondations. Des 30 principauxbassins versants du pays, 25 sont à un niveau dedégradation très avancé 315 . Les principaux problèmesqui affectent les bassins versants sont notamment lacontamination des sources d’eau par les sédiments,les déchets solides et liquides et les produits agrochimiques.Le problème de la baisse de la qualité et laquantité des ressources en eau dans le pays peut avoirà moyen terme un impact socioéconomique importantsur la population 316 .Concernant la cible 7B relative à la protection de labiodiversité, le bilan reste faible et la cible ne seravraisemblablement pas atteinte en 2015. Les airesterrestres et marines protégées 317 représentent 5,7 %du territoire, soit une superficie totale de 1158 268hectares. Haïti compte ainsi 13 aires protégées danssa législation, dix d’entre elles ayant été créées pardécret présidentiel en 2013.5,7 6,2% %de la surface terrestre et marineest protégée (2014)La dégradation del’environnement restepréoccupante en Haïti, etle pays est très vulnérableaux catastrophes naturelles,notamment à cause de l’érosiondes sols311 MARNDR 2010, cité dans PNUE. 2013.312 MARNDR. 2014.313 Total d’eau douce prélevé au cours d’une année donnée, exprimé en pourcentage du total des ressources renouvelables d’eau. Données relatives à la période 2003-2012.PNUD. 2013.314 MdE, PNUE, UNIQ. 2010.315 PNUD. 2011.316 MdE, PNUD, CEPALC. 2009.317 Les aires terrestres et marines considérées sont celles qui correspondent à la législation nationale en vigueur, sans tenir compte du niveau effectif de protection de cesespaces.Objectif 7 - Assurer un environnement durable173
- Page 2 and 3:
Copyright © Programme des Nations
- Page 4 and 5:
OMD 1PréfaceSon Excellence Laurent
- Page 6 and 7:
OMD 1RemerciementsComité de pilota
- Page 9:
Ariste, Ernest Manirambona, Volny P
- Page 12 and 13:
5 - AMELIORER LA SANTE MATERNELLE..
- Page 14 and 15:
Figure 35 : Mortalité des enfants
- Page 16 and 17:
OMD 1Abréviations, sigles et acron
- Page 18 and 19:
MATS: Manman ak timoun an santeMARN
- Page 20 and 21:
Tableau de suivi des OMD en HaïtiI
- Page 22 and 23:
Tableau de suivi des OMD en HaïtiI
- Page 24 and 25:
Tableau de suivi des OMD en HaïtiO
- Page 26 and 27:
IntroductionLes objectifs du Millé
- Page 28 and 29:
ObjectifOMD 8Mettre en place unpart
- Page 30 and 31:
L’entité responsable du suivi de
- Page 32 and 33:
Carte 1 : Données désagrégées p
- Page 34 and 35:
4Élaboration du Rapport OMD 2013po
- Page 36 and 37:
4.4 Consultations sur l’après-20
- Page 38 and 39:
Contexte politique, économique etd
- Page 40:
2ContexteéconomiqueHaïti compte p
- Page 45:
Toute évaluation des avancées du
- Page 48 and 49:
Le premier des objectifs du Millén
- Page 50 and 51:
au niveau national. Ceci signifie q
- Page 52 and 53:
100%90%80%70%60%50%40%30%20%10%15 5
- Page 54 and 55:
1.3 Sécurité alimentaire302520151
- Page 56 and 57:
Les dernières enquêtes sur l’in
- Page 58 and 59:
Transferts d'espècesnon-conditionn
- Page 60 and 61:
Le MCI a également créé un Centr
- Page 62 and 63:
Réduction de la pauvretéTableau 5
- Page 64 and 65:
Les efforts entrepris pour garantir
- Page 66 and 67:
crivant dans les objectifs de crois
- Page 68 and 69:
Goulot identifiéRecommandationInst
- Page 70 and 71:
Goulot identifiéRecommandationInst
- Page 72 and 73:
Assurer aujourd’hui une éducatio
- Page 74 and 75:
100908070605040En ce qui concerne l
- Page 76 and 77:
Figure 25 : Taux d’alphabétisati
- Page 78 and 79:
vi) La faiblesse de la gouvernance
- Page 80 and 81:
d’apprentissage des enfants, ces
- Page 82 and 83:
sont largement sous financés comme
- Page 84 and 85:
matière de gestion budgétaire. De
- Page 87 and 88:
PROMOUVOIR L’EGALITEDES SEXES ET
- Page 89 and 90:
1Situationet tendancesmajoritaireme
- Page 91 and 92:
de l’enseignement supérieur, pou
- Page 93 and 94:
Ainsi, si les femmes haïtiennes so
- Page 95 and 96:
Première Ministre (Claudette Werle
- Page 97 and 98:
2Politiques,programmes etinterventi
- Page 99 and 100:
Par ailleurs la loi portant formati
- Page 101 and 102:
Egalité des sexesTableau 10 : Réc
- Page 103 and 104:
L’accès à un emploi formel rest
- Page 105 and 106:
4RecommandationsIl est important qu
- Page 107 and 108:
Tableau 11 : Récapitulatif des gou
- Page 109:
Goulot identifiéRecommandationInst
- Page 112 and 113:
e taux de mortalité infantile, une
- Page 114 and 115:
Les taux de mortalité, qu’il s
- Page 116 and 117:
Figure 40 : Proportion d’enfants
- Page 118 and 119:
Carte 7 : Vaccination des enfantsL
- Page 120 and 121:
aient pu avoir pour cause la campag
- Page 122 and 123: Le séisme de 2010 a aggravé cette
- Page 124 and 125: 4RecommandationsSur le plan de la v
- Page 127 and 128: AMELIORERLA SANTE MATERNELLE
- Page 129 and 130: 1Situationet tendancesL’analyse d
- Page 131 and 132: de 15 points). D’autre part, les
- Page 133 and 134: Chez les femmes sexuellement active
- Page 135 and 136: Une proportion plus élevée de fem
- Page 137 and 138: • Offrir à toute la population d
- Page 139 and 140: toutes les institutions de santé f
- Page 141 and 142: tés du SIS est l’absence d’inf
- Page 143 and 144: 4Recommandationset pistesd’action
- Page 145: Goulot identifiéRecommandationInst
- Page 148 and 149: Les maladies infectieuses, telles q
- Page 150 and 151: Chez les femmes comme chez les homm
- Page 152 and 153: matisation et discrimination dans u
- Page 154 and 155: 2520151057654321Figure 57 : Pourcen
- Page 156 and 157: tégiques nationaux consécutifs de
- Page 158 and 159: populations prioritaires (les femme
- Page 160 and 161: Intervention/Programme Objectifs É
- Page 162 and 163: qu’au paiement des salaires des f
- Page 164 and 165: Tableau 19 : Récapitulatif des gou
- Page 166 and 167: Goulot identifiéRecommandationInst
- Page 168 and 169: La protection de l’environnement
- Page 170 and 171: 654321et inverser la tendance. Ces
- Page 174 and 175: Tableau 20 : Liste des aires proté
- Page 176 and 177: Figure 64 : Proportion des ménages
- Page 178 and 179: nationale, dont 6 % complètement d
- Page 180 and 181: Aujourd’hui, la protection de l
- Page 182 and 183: 2006 par décret de l’Agence nati
- Page 184 and 185: D’autres institutions travaillent
- Page 186 and 187: 3Goulotsd’étranglement, défis e
- Page 188 and 189: cation des lois relatives à la pro
- Page 190 and 191: Pour les questions de l’eau et as
- Page 192 and 193: Tableau 22 : Récapitulatif des gou
- Page 194 and 195: Goulot identifiéRecommandationInst
- Page 196 and 197: L’article premier de la Déclarat
- Page 198 and 199: 16%APD reçue par Haïti en pourcen
- Page 200 and 201: 3 5003 0002 5002 0001 5001 000500L
- Page 202 and 203: l’aide massive qu’Haïti a reç
- Page 204 and 205: 403530252015105543210-1-2-3-4Figure
- Page 206 and 207: En 2010, l’aide allouée au renfo
- Page 208 and 209: placement par Natcom, à investir m
- Page 210 and 211: espace de consensus entre Gouvernem
- Page 212 and 213: 27 pays européens sur tous ses pro
- Page 214 and 215: voudraient faire mais qui ne sont p
- Page 216 and 217: Dans le secteur des télécommunica
- Page 218 and 219: notamment lorsqu’ils réalisent d
- Page 220 and 221: Tableau 24 : Récapitulatif des gou
- Page 222 and 223:
Goulot identifiéRecommandationInst
- Page 224 and 225:
Moins de deux ans avant l’échéa
- Page 226 and 227:
Réforme institutionnelleRefondatio
- Page 228 and 229:
• Mettre en place des politiques
- Page 230 and 231:
Questions transversales :Le cadre r
- Page 232 and 233:
• Dispositions pour la gestion de
- Page 234 and 235:
Encadré 12 : L’enquête MY World
- Page 236 and 237:
Annexe 1 : Les différents travaux
- Page 238:
Enjeux liés aux consultationsLes c
- Page 241 and 242:
OMS (Organisation mondiale de la sa
- Page 243 and 244:
SIDA (PNLS). Plan Stratégique Nati
- Page 245 and 246:
FMI (Fonds monétaire international