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UNDP-HT-HaitiRapportOMD2013_20140611

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Une proportion plus élevée de femmes qui vivent dansles zones urbaines (76,1 %) obtient les quatre visitesprénatales recommandées, par rapport à 61,6 % enzone rurale. Seul 59,5 % des femmes enceintes serendent à leur première visite prénatale avant leurquatrième mois de grossesse, et donc presque la moitié(40,5 %) ne bénéficie pas des interventions deprévention précoces qui pourraient sauver leur vie etcelle de leur enfant.Le niveau socioéconomique de la mère joue aussi unrôle assez important dans la décision d’accéder auxsoins prénatals. Ainsi, 96 % des mères ayant un niveaud‘instruction secondaire reçoivent des soins prénatals,comparé à 80,6 % des mères sans instruction. Demême, 97,9 % des mères appartenant à un quintile debien-être économique plus élevé reçoivent des soinsprénatals, comparé à 83,2 % de celles appartenant auquintile le plus bas. On remarque cependant que 35 %des femmes qui assistent aux visites prénatales n’ontpas été informées sur les signes de complications dela grossesse, ce qui met en exergue de fortes lacuneschez le personnel de santé dans la transmission d’informationsimportantes. Il est aussi intéressant de noterque la proportion relativement élevée de femmesqui accède aux quatre visites prénatales recommandéesne se traduit pas nécessairement en une plus forteproportion de femmes qui se font assister par un personnelde sante qualifié lors de l’accouchement. Cecipourrait être lié à des facteurs culturels et la traditionde donner naissance à la maison, ou encore à la qualitédes services médicaux.Les besoins non satisfaits en matière de planificationfamiliale ont baissé de dix points depuis 1995,mais restent élevés. En 2012, 35 % des femmes de15-49 ans mariées ou en union ont des besoins nonsatisfaits en matière de planification familiale, c’està-direqu’elles expriment leur souhait de limiter ou espacerles naissances mais n’utilisent aucune méthodede contraception. Ce taux surpasse largement les tendancesmondiales, avec une moyenne de 13 % pourles pays en développement, les taux les plus élevésse trouvant en Océanie (25 %) et en Afrique subsaharienne(25 %) 233 .Figure 50 : Pourcentage de femmes de 15-49 ans,actuellement en union, ayant des besoins non satisfaitsen matière de planification familiale60504030201050403020106%51%15-1945 %40 %37 %35 %1995 2000 2006 2012Source : EMMUS II, III, IV et V (1994, 2000, 2006, 2012).La demande en matière de planification familiale estparticulièrement forte chez les jeunes générations.En effet, 57 % des jeunes filles de 15-19 ans ont desbesoins non satisfaits, ce qui dénote une inadéquationentre leur volonté de contrôler les naissances et l’accèsaux méthodes contraceptives. La moitié des naissancessurvenues dans ce groupe d’âge, soit 50,9 %,n’était pas désirée au moment de l’enquête. Parmi cesnaissances, 44,5 % auraient été préférables plus tard,et 6,2 % nullement souhaitées. Chez les femmes de45-49 ans, la demande est moins importante, avec24 % des femmes ayant des besoins non satisfaits enmatière de planification familiale. Cet indicateur témoignedes nombreux défis qui restent à relever pourgarantir un accès universel à la médecine procréative,particulièrement aux jeunes Haïtiennes.Figure 51 : Besoins non satisfaits en matière deplanification familiale (2012)9%32%20-2413%22%25-2922%10%30-3429%7%35-3933%Pour limitePour espacer23%2%1%40-44 45-49Source : EMMUS III, IV, et V.233 Nations Unies. 2013a.Objectif 5 - Améliorer la santé maternelle135

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