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UNDP-HT-HaitiRapportOMD2013_20140611

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matisation et discrimination dans une communauté.Après avoir répondu à des questions concernant leurniveau de tolérance vis-à-vis des personnes séropositives,dans quatre scénarios spécifiques 259 seulement11,6 % des femmes se sont dites tolérantes envers despersonnes séropositives. Ce pourcentage n’a pratiquementpas changé comparé à 2006, où l’EMMUSdénombrait 10,7 % de femmes tolérantes. Les hommesen revanche, se sont montrés plus tolérants, 22,7 % en2012. Par ailleurs, les pourcentages montrent une améliorationde leur comportement par rapport à la période2005-2006 dont le taux de tolérance était de 15 %. Celasuggère la nécessité urgente d’intensifier les activitésde sensibilisation et d’éducation, et de prêter attentionà la qualité des messages clés, avec une attention spécialeaux jeunes. De plus, seuls 46 % des femmes et 44% des hommes savent que le VIH peut être transmispar l’allaitement et que le risque de transmission duVIH de la mère à l’enfant peut être réduit par la prisede médicaments spéciaux pendant la grossesse.Figure 55 : Pourcentage d’hommes et de femmes de15-24 ans ayant une connaissance approfondie du sida504030201041%Hommes28%32%35%20062012FemmesSource: EMMUS IV et V (2006, 2012) 260 .avant l’année 2010, est loin d’être atteinte en Haïti. Eneffet, le pourcentage d’adultes et d’enfants à un stadeavancé de l’infection du VIH sous antirétroviraux estpassé de 49 % à 58 % entre 2006 et 2011. Le nombred’actifs sous traitement antirétroviral a été estimé à52 163 patients fin septembre 2013, ce qui correspondà 67,7 % des gens ayant besoin de traitement 136 . Depuisoctobre 2013, le pays a changé les normes nationalesd’enrôlement de patients sous traitement ARV, selon lesnouvelles directions de l’OMS. Ces nouvelles normes quipréconisent la prise en charge plus précoce des patients(taux de CD4 inférieur ou égal à 500) permettront d’augmenterle nombre de patients éligibles. Par conséquent,le nombre de personnes ayant besoin des ARV, qui étaitestimé à 79 000 en 2013, selon le critère d’éligibilité demoins de 350 de CD4, passera à 130 000 en 2014, soitune augmentation de 65 %, avec l’introduction de CD4inférieur ou égale 500 261 . Cette exigence interpelle tousles partenaires du ministère de la Santé à une plus grandemobilisation de ressources et une meilleure synergie desinterventions, indispensables à la stimulation de l’offrede traitement, en vue d’augmenter considérablement lacouverture d’ARV. Ainsi, bien que le pays a consacréenviron 53 % du budget du ministère de la Santé à lalutte contre le sida, le pays doit redoubler d’effort pourassurer l’efficience des dépenses et renforcer les actionsde prévention au côté de celles de prise en charge et delutte contre la stigmatisation et la discrimination des personnesvivant avec le VIH et des populations clés afin deréduire la séroprévalence en Haïti.Le pourcentage d’orphelins de 10 à 14 ans qui fréquententl’école a augmenté de 76,7 % en 2006 à91,8 % en 2012 ; pourcentage légèrement plus bas quecelui du pourcentage de fréquentation scolaire des nonorphelins du même âge, 95,8 %. Il est toutefois à noterque cet indicateur est peu pertinent pour mesurer l’impactdu sida sur les enfants en Haïti, dans la mesureoù le sida n’est pas la première cause de mortalité desparents, contrairement à d’autres pays d’Afrique subsaharienne.Malgré de nombreuses améliorations la cible visantl’accès universel au traitement antirétroviral (ARV)958575655545Figure 56 : Pourcentage d’adultes et d’enfantsatteints d’infection VIH à un stade avancé sousantirétroviraux50 %49 %Tendance HaïtiCible OMDLinéair (Tendance Haïti)55 %67 %68 %83 %100 % 100 %51 %58 %2006 2008 2009 2010 2011Source : MSPP (2008c, 2010b, 2012c).259 (i) s’occuper a la maison d’un membre de la famille ayant le sida, ii) acheter des légumes frais d’un commerçant séropositif, iii) penser qu’une enseignante séropositivedevrait être autorisée a continuer d’enseigner, iv) penser qu’il n’est pas nécessaire de garder secret l’état d’un membre de la famille séropositive.260 Dans EMMUS III, les questions relatives à la connaissance du VIH/sida ne sont pas posées de la même manière, ce qui ne permet pas de comparer les données.261 MSPP-IHE. 2014.262 Ibid.152Rapport OMD 2013 pour Haïti

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