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UNDP-HT-HaitiRapportOMD2013_20140611

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au niveau de plusieurs points brûlants de prostitutiondans le pays. Ce programme, d’envergure nationale,encadre les TS exerçant leur métier de façon formelleou dans l’anonymat en assurant la prévention, la priseen charge des IST/VIH/sida, le développement, la capacitationdes TS jusqu’à leur fournir une alternativeà la prostitution et l’adoption de comportements etpratiques sexuels sécuritaires. La fondation SEROvie,l’une des plus importantes associations d’hommesayant des relations sexuelles avec d’autres hommesen Haïti, réalise des activités visant la réduction de latransmission des IST/VIH/sida dans cette populationà haut risque, tout en luttant contre la discrimination etla stigmatisation à l’encontre des minorités sexuelleset des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).De nombreuses améliorations ont eu lieu concernantl’accès au traitement du VIH/sida. L’introductionde la trithérapie 278 pendant la période 2003-2005 aconstitué un tournant déterminant dans la lutte contrele VIH en Haïti. L’introduction d’accompagnateursaux PVVIH, une stratégie inspirée du modèle DOTSdes programmes de tuberculose à travers laquelle lespatients tuberculeux sont observés tout au long de leurtraitement pour s’assurer de leur adhérence au traitement,a été appliquée dans certaines régions du pays,et a fait la preuve qu’il s’agissait d’une expériencenovatrice facilitant l’adhérence aux traitements. Celaa également renforcé l’appui psychosocial et a contribuéà une réduction considérable de la stigmatisationet de la discrimination contre les PVVIH. Le nombrede sites de prise en charge du VIH/sida est passé de 41sites en 2008 à 131 sites en 2013 et le nombre d’actifssous traitement antirétroviral a été estimé à 52 163patients en 2013, ce qui correspond à 67,7 % desgens ayant besoin de traitement 279 . Néanmoins, selonles nouvelles lignes directrices unifiées de l’OMS de2013 sur l’utilisation des médicaments antirétroviraux26 millions de personnes vivant avec le VIH dans lespays à revenu faible ou moyen rempliraient les critèresd’accès aux traitements ARV, alors qu’elles nesont actuellement 17 millions selon les critères de2010. La coordination technique du PNLS a réviséles manuels de normes de prise en charge pédiatrique,des adultes et des adolescents vivant avec le VIH etde la PTME pour les aligner sur les recommandationsactuelles de l’OMS 280 .La réduction significative du nombre de cas de malariaau cours des dernières années a été le fruit d’unecombinaison de mesures préventives et curatives, d’unfinancement soutenu des partenaires (notamment duFonds mondial et du Center for Disease Control andPrevention (CDC). Le Plan stratégique national delutte contre la malaria 2009-2013 (avec une extensionjusqu’à 2015) a pour objectif réduire de 75 %la morbidité liée la malaria d’ici 2015 et réduire lamortalité liée à la malaria à moins de 1 % d’ici 2015.La gratuité du dépistage et du traitement est garantie àtoute la population et particulièrement aux groupes deBonne pratique de volontariat 5 : Le volontariat pour réduire la transmission du VIH/sida dans le Nord-Est d’HaïtiEn conformité avec ses domaines d’intervention, le Volontariat pourle Développement d’Haïti (VDH) apporte sa contribution dans lalutte contre la propagation du VIH/sida dans le département duNord-Est d’Haïti, par l’entremise de sa maison des jeunes à Ouanaminthe.Afin d’augmenter la proportion des jeunes connaissant leurstatut sérologique, les volontaires du VDH, à travers leur Centre deDépistage Anonyme et Gratuit (CDAG), inauguré depuis septembre2007, facilitent le dépistage de ces derniers.Les volontaires du VDH d’Ouanaminthe mettent en œuvre desprogrammes d’éducation sexuelle, notamment sur la préventiondes IST et du VIH/sida. A travers son modèle « pair éducateur » et «pair conseiller », la sensibilisation des Ouanaminthais et Ouanamintaisessur l’utilisation du préservatif se fait par le biais de chaquevolontaire. En effet, chacun se doit de sensibiliser les jeunes de sonentourage et distribue des préservatifs.A Ouanaminthe, le VDH alimente les indicateurs de l’OMD 6 àtravers les activités phares suivantes : la journée d’Education parle Divertissement (JED), l’Ecole des parents et l’Ecole des enseignants.Ces dernières servent de prétexte pour parler du VIH/sidaet des IST entre autres à des publics-cibles différents. La JED réunitles jeunes au Centre socioculturel du VDH pendant une journée oùle divertissement et l’éducation sexuelle servent de fil conducteurà l’agenda du jour. L’Ecole des parents et l’Ecole des enseignantss’inscrivent dans la même logique. Il s’agit de réunir les parents, lesenseignants et les leaders communautaires afin de renforcer leurcapacité à aborder sans ambages la sexualité avec leurs enfants.Au cours de l’année 2013, les volontaires du VDH d’Ouanamintheont réalisé 49 séances de sensibilisation sur le VIH/sida et les IST.Un ensemble de 1189 jeunes ont été touchés, soit 627 filles et 562garçons. Plus de 96 000 préservatifs ont été distribués.278 PSI. 2008.279 Associations de trois médicaments inhibant la réplication du VIH.280 MSPP-IHE. 2014.Objectif 6 - Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies157

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