Résumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002CROUZET Gary, YVERNEAU LéocadieDiagnostic agraire du village de Diho, sous préfecture de Savé, BéninContribution à la réflexion de l'APDRAF sur l'introduction de la pisciculture au BéninMémoire ESAT 1-DATBENIN, SavéINSTITUTIONS ASSOCIEES• ASSOCIATION PISCICULTURE ET DEVELOPPEMENT RURAL EN AFRIQUE TROPICALE HUMIDE (APDRA-F)• ENSA DE RENNESEncadrants : Jérôme CHAMOIN (APDRA-F), Isabelle TOUZARD (CNEARC)RESUMECe stage a été réalisé à la demande de l’APDRAF dans le village de Diho, au centre du Bénin. Il avait pourobjectif d’étudier l’agriculture villageoise afin d’apporter des éléments de réflexion sur la place et le rôle que lapisciculture pourrait y tenir. Les méthodes employées ont été celles de l’analyse systémique.Les caractéristiques principales de l’agriculture de Diho sont les suivantes :- une agriculture familiale manuelle de défriche brûlis qui utilise de la main d’œuvre familiale et salariée ;- des cultures nombreuses combinées de multiples façons : coton, igname, maïs, sorgho, manioc, niébé,arachide, piment et goussi ;- des plantations d’anacardiers systématiques dès la défriche des terres ;- de bonnes productions mais des prix de vente aléatoires selon la possibilité de stockage de l’agriculteur ;- des bas-fonds exploités par quelques allochtones pour la culture du riz et pâturés par les troupeauxpeulhs ;- du petit élevage en divagation ;- des agriculteurs à la recherche de toute activité non agricole rémunératrice.L’étude des systèmes de production révèle une grande diversité d’exploitations. Leurs perspectives varientselon l’évolution du contexte socio-économique. Ainsi, certaines vont abandonner le coton lorsque d’autres setourneront peut-être vers la double activité. Le système agraire pourrait quant à lui subir de profondes mutationsliées à la crise du coton, au développement des plantations d’anacardiers et à l’arrivée des migrants agricoles.Certaines caractéristiques pourraient nuire à l’intégration de la pisciculture dans les systèmes de production etdans le système agraire :- les allochtones n’ont pas le droit de réaliser de barrages alors qu’ils seraient les plus intéressés et lesplus capables financièrement ;- les autochtones ne semblent pas disposés à investir du temps et de l’argent (liés à la construction dubarrage) dans une activité qu’ils ne connaissent pas (savoir-faire et intérêt économique).Cependant, la formation des populations aux techniques piscicoles à partir des barrages existants pourrait êtreun bon moyen de les sensibiliser. De plus, cela favoriserait l’intégration de l’APDRAF au sein des organismesintervenants déjà dans le milieu rural de la région de Savé.MOTS CLES : Bénin, pisciculture, enquête sur exploitations, système agraire.AXE DE RECHERCHE : I. DIAGNOSTIC DE SITUATION AGRICOLE A L’ECHELLE D’UNE PETITE REGIONI-2. Systèmes agraires en régions tropicales et méditerranéennesCote documentation CNEARC : 4° 14641- 18 -
Résumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002DANOUMBE Ndeldjingar, TCHAOUNA Woulfang, TCHINDO DaoudaDiversité et place des systèmes d’élevage dans les systèmes de production desagriculteurs de la région de l’Ouémé-PlateauMémoire ESAT 1-DATBENIN, OuéméINSTITUTIONS ASSOCIEES• COLLEGE D’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE AGRICOLE, CETA D’ADJA OUERE, BENIN• INRAEncadrants : Marcellin HYLE (CETA), Charles Henri MOULIN (INRA)RESUMELe Sud du Bénin est une zone de forte concentration de population, avec une pression démographique dans larégion de l’Ouémé-Plateau qui est l’une des plus forte du pays, même si le Nord de cette région reste encorefaiblement peuplé. Les sols se dégradent continuellement et le besoin en nourriture de la population s’accroît, enparticulier les besoins en viande, d’où les importantes importations de viande en provenance des pays de l’UnionEuropéenne (UE), surtout les volailles pour compléter les besoins en protéines animales des populations.L’étude « diversité et place des systèmes d’élevage dans les systèmes de production des agriculteurs de larégion de l’Ouémé-Plateau » commandée par le CETA d’Adja Ouèrè en collaboration avec l’union des producteursde l’Ouémé et le Centre d’Action Régional du Développement Rural est inscrite dans ce cadre.Cette étude, menée dans trois zones a pour but de mieux cerner la place des ateliers d’élevage dans le moded’occupation de l’espace et de la main d’œuvre, sa part dans l’économie des ménages et partant, de la région, afinde définir les axes d’interventions pour les structures de promotion de l’élevage.Les éléments de la démarche systémique ont servi à la réalisation de cette étude. Une enquête exploratoire atouché 288 exploitations parmi lesquelles 30 sont choisies pour une enquête socioéconomique approfondie qui aabouti à la caractérisation des systèmes de production, à la description des pratiques d’élevage et à ladétermination de la part des ateliers d’élevage dans les revenus agricoles des ménages. Les types d’exploitationsrencontrés varient de 3 à 6 selon la zone, classés selon la part de l’élevage dans le revenu agricole.Les espèces les plus rencontrées sont : la volaille (poulets, canards, pintades, dindons, pigeons, etc.) ; lesruminants (bovins, ovins et caprins) ; les porcins ; les rongeurs (aulacodes, lapins, cobayes) ; les escargots ; etc.Les modes de conduite sont la divagation, semi-claustration et claustration ou des combinaisons de tous.Les résultats de l’évaluation économique présente une variabilité suivant les types d’exploitations. Troisgrandes situations résument la part de l’élevage dans le revenu agricole des exploitations : les exploitations àrevenu provenant majoritairement de l’élevage ; les exploitations où l’agriculture est en équilibre économique avecl’élevage ; les exploitations à revenu provenant majoritairement de l’agriculture ou de la pêche.Les rôles de l’élevage sont fonction de ces équilibres. Ce sont soit des rôles sociaux (cérémonies religieuses,mariage, confiage, prestige, etc.) ou économiques (inséré ou intégré aux marchés).Les principales contraintes qui minent le développement de l’élevage dans la région sont nombreuses etvariées, avec notamment la santé animale, la faible connaissance des techniques de conduite et de gestion desateliers, l’accès difficile crédits, etc. Malgré cela, l’élevage a des atouts et peut contribuer au développement de larégion, à la création ou au maintien d’emplois durables et à la restauration de la fertilité des sols.MOTS CLES : Bénin, système de production, agriculture, exploitation agricole, systèmed’élevage, producteurs, éleveurs, mode de conduite, revenu agricole.AXE DE RECHERCHE : I. DIAGNOSTIC DE SITUATION AGRICOLE A L’ECHELLE D’UNE PETITE REGIONI-2. Systèmes agraires en régions tropicales et méditerranéennesCote documentation CNEARC : 4° 14625- 19 -