Résumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002PASCAL Peggy, TIERS SophieDéveloppement agricole aux marges de la forêt protégée de Kakamega (Ouest Kenyan)Une dynamique sous surveillanceMémoire ESAT 1-DATKENYA, KakamegaINSTITUTIONS ASSOCIEES• ICRAF (INTERNATIONAL CENTER FOR RESEARCH IN AGROFORESTRY)Encadrants : Louis VERCHOT (ICRAF), Mireille DOSSO (CNEARC), Philipe JOUVE (CNEARC)RESUMELa forêt de Kakamega, dans l’Ouest du Kenya, couvre actuellement environ 240 km². Cette forêt, protégée parun ensemble de législations depuis 1923, constitue un résidu de la ceinture forestière Guinéo-Congolienne quitraversait l’Afrique il y a plusieurs millénaires. Sanctuaire de biodiversité, cette forêt de renommée internationaleest au cœur de plusieurs campagnes internationales de « conservation des ressources naturelles ».Cependant, sur les marges forestières, les densités démographiques s’échelonnent entre 400 et 1300 habitantsau km² et bien que les sols y aient de bonnes potentialités, les conditions de vie sont de plus en plus difficiles (SAUmoyenne de 0,8 ha). L’une des stratégies d’adaptation à la pauvreté croissante, que les populations locales ontmis en place, est le prélèvement illégal de produits forestiers, ce qui, à terme, menace la pérennité de la forêt.L’étude commanditée par l’ICRAF a pour but de comprendre la diversité et la dynamique des modes de miseen valeur agricole actuels autour de la forêt.Actuellement, sur les marges agricoles de la forêt les agriculteurs les plus nombreux font partie de l’ethnieLuhya. Ces populations se sont installées les premières aux abords de la forêt et l’ont défrichées. Cet espaceforestier fut pendant des siècles au cœur de leurs traditions et de leur système de mise en valeur du milieu.La dimension historique de cette étude fait ressortir la rapide évolution du système agraire. En effet, bien qu’ilait moins de 200 ans d’existence, il est d’ors et déjà passé d’un système basé sur la culture itinérante à jachèresforestières au cœur duquel s’inscrivait la forêt à un mode de mise en valeur agricole particulièrement intensif danslequel l’accès à la forêt est interdit ou particulièrement surveillé. Une forte pression démographique a entraîné unmorcellement accru des terres et a participé à une augmentation très rapide de la pauvreté. A cela s’ajoute l’étaulégislatif relatif à l’accès à la forêt qui constitue une contrainte essentielle pour les populations locales. Tout cela aparticipé à la mise en place d’une crise agraire de grande ampleur pesant sur le quotidien des populations.La dimension socio-économique de l’étude et plus particulièrement la construction d’une typologie d’unitésfamiliales s’attache à montrer les différentes stratégies d’ajustement mises en place par les agriculteurs au seindes cinq différents sous-ensembles géographiques qui se sont distingués au fil du temps. On retiendra toutparticulièrement que selon les zones, les agriculteurs les plus défavorisés constituent entre 30% et 95% desexploitations. Cette proportion ne cesse de croître.Elle présente enfin un questionnement sur les problématiques de gestion des ressources naturelles dans unmilieu caractérisé par une paupérisation importante et s’attache à prouver la nécessité de mettre en œuvre desactions collectives afin de remettre (enfin) les agriculteurs et les communautés rurales au cœur des projets dedéveloppement.MOTS CLES : Kenya, forêt de Kakamega, Luhya, pauvreté, crise agraire, système agraire,typologie d’unités familiales, ajustements, gestion collective / participativedes ressources naturelles.AXE DE RECHERCHE : I. DIAGNOSTIC DE SITUATION AGRICOLE A L’ECHELLE D’UNE PETITE REGIONI-1. Systèmes agraires en régions forestières humidesCote documentation CNEARC : 4° 14630- 38 -
PUPIER Marie, SERVE GéraldRésumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002Quelles perspectives pour la production de miel biologique dans la zone de PantelhoMémoire ESAT 1-DATMEXIQUE, ChiapasINSTITUTIONS ASSOCIEES• ENSAM• COOPERATIVA TZELTAL TZOLTZIL• EL COLEGIO DE LA FRONTERA SUR (ECOSUR)Encadrants : Rémy VANDAME (ECOSUR), Michel TALLEC (CNEARC)RESUMECe diagnostic à été réalisé dans une petite région du Mexique et de l’état du Chiapas, où le café constitue laprincipale production de vente d’une population majoritairement indienne et agricole. Face à un contexteéconomique localement et mondialement défavorable à la production de café, ces agriculteurs cherchent desalternatives permettant d’améliorer leurs revenus et de mieux valoriser les productions. L’une des alternativesexpérimentée dans la région est la production de miel. Par ailleurs les caféiculteurs et apiculteurs regroupés encoopératives valorisent via une certification et commercialisation équitable, une qualité de leurs productions.Depuis quatre ans ils ont également initiés un processus de conversion à la production biologique de café.Aujourd’hui les apiculteurs de la région, regroupés au sein de la coopérative Tzeltal-Tzotzil cherchent à évaluerl’intérêt, les contraintes et la faisabilité d’une conversion à la production de miel biologique.MOTS CLES : Mexique, Chiapas, Indiens, apiculture, coopérative, conversion, mielbiologique, café, maïs.AXE DE RECHERCHE : I. DIAGNOSTIC DE SITUATION AGRICOLE A L’ECHELLE D’UNE PETITE REGIONI-5. Systèmes agraires de montagneCote documentation CNEARC : 4° 14696- 39 -