DIOUF Papa NdénéRésumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002Contribution des systèmes financiers décentralisés au financement de l'élevage auSénégalCas de la Mutuelle d'Epargne et de Crédit de la Maison des éleveurs de Saint-LouisMémoire MASTER DAT – Option VALORSENEGAL, Saint-LouisINSTITUTIONS ASSOCIEES• MUTUELLE D’EPARGNE ET DE CREDIT DE LA MAISON DES ELEVEURS DE SAINT-LOUIS (MEC/MED/GA)• CIRADEncadrants : Betty WAMPFLER (CIRAD-TERA), Sébastien BAINVILLE (CNEARC)RESUMELe contexte de libération a permis, au Sénégal, l’émergence d’organisations de producteurs qui ont desmissions de services publics. La Maison Des Eleveurs (MDE) de Saint-Louis née dans ce contexte assume cerôle. Pour trouver une solution au problème de financement de l’élevage dans la région de Saint-Louis, elle a misen place une mutuelle d’Epargne et de Crédit (MEC).L’étude s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherche du CIRAD sur le financement de l’agriculture. Elleprésente le financement de l’élevage dans le contexte de libéralisation du Sénégal et propose l’étude de cas de laMEC/MDE pour susciter une réflexion plus spécifique sur le financement de l’élevage par les institutions de microfinance.La relation entre organisation de producteurs et institution de micro finance y est également traitée.L’étude montre finalement la complexité à prendre en charge le financement des activités d’élevage en raisonde la diversité des professionnels et de leurs besoins. Les institutions de micro finance peuvent améliorer le niveaudes investissements privés dans le financement de l’élevage mais l’intervention de l’Etat est nécessaire pour lesservices collectifs.MOTS CLES : Sénégal, Saint-Louis, libéralisation agricole, élevage, financement, mutuelled’épargne-crédit, maison des éleveurs.AXE DE RECHERCHE : II. INNOVATION SOCIALE ET TECHNIQUEII-4. Développement de services à l’agricultureII.4.3. Services de financement de l’agricultureCote documentation CNEARC : 4° 14655- 90 -
MARTINEZ SANCHEZ FelipeRésumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002Analyse des systèmes de culture à base de sorghoDynamique des pratiques agricoles en vue de la mise en place d’un programme d’améliorationgénétique participativeMémoire MASTER DAT – Option AGIRNICARAGUA, MadrizINSTITUTIONS ASSOCIEES• CIRADEncadrants : Jean Marc BARBIER (INRA-SAD), Isabelle TOUZARD (CNEARC)RESUMELa présente étude a été réalisée dans le cadre de la phase initiale du « Projet participatif d’améliorationgénétique des variétés de sorgho et de riz pluvial en Amérique Centrale », avec la prise en compte de laparticipation de agriculteurs, adaptée en fonction de la méthode utilisée (ateliers publics, des entretiens ouverts…).L’étude a été réalisée avec des petits producteurs dans une région se trouvant au Nord du Nicaragua, dans ledépartement de Madriz.L’agriculture pluviale est la source d’alimentation principale au Nicaragua, en ce sens le sorgho est la troisièmeculture la plus importante. Il tient un rôle important dans l’alimentation humaine et animale. Face aux risquesclimatiques actuels, la sensibilité du maïs à la sécheresse et les besoins grandissants en nourriture pour lesfamilles paysannes, le sorgho prend de l’ampleur au sein des systèmes de production. Il s’agit principalement desvariétés résistantes à la sécheresse, précoces avec un grain de couleur blanche. Les surfaces agricoles limitéesen taille entraînent une logique de réduction des risques de perte de récolte ; ainsi sont établies des culturesassociées, toujours avec du sorgho. Malgré la diversité des sorgho présentes au sein des unités de production, lesagriculteurs utilisent plus particulièrement deux de ces variétés.Chez les agriculteurs-éleveurs, le fourrage issu du sorgho représente le point d’intégration du système ; undéséquilibre dans la quantité de biomasse produite affecte considérablement la survie de la famille.Le choix se fait préférentiellement selon le type de sorgho (à cycle long et à cycle court) plutôt que selon lavariété au sein d’un même type. Dans les communautés d’origine indigène, la préférence est accordée à la relationpoids/produit obtenu du « millón » ; dans les communautés intégrées au marché, le rendement en grains par unitéde surface prime. D’après les agriculteurs, c’est la précocité du « maicillo » qui prime, limitant les risques en casd’arrêt précoce des pluies. De plus, il permet l’élaboration d’une « tortilla » blanche, rentrant dans les coutumesalimentaires. Un cas particulier est celui du sorgho à balai aujourd’hui intégré aux systèmes de culture de façonspéciale : il joue le rôle d’« approvisionneur ». Grâce à l’argent ainsi obtenu, les familles achètent des semencespour le premier cycle cultural et la nourriture. Les préférences qualitatives prennent en compte des aspects commela fertilité et la réserve en eau des sols. La faible adaptation de certaines variétés aux conditions du milieu(sécheresse) et l’impossibilité d’en faire une « tortilla » blanche, sont les deux raisons majeures d’abandon.La sélection et la conservation des semences présentent de grandes faiblesses ; la majorité des agriculteursprennent en compte essentiellement les caractéristiques de la panicule et non celle de la plante entière. Lessemences gardées sont celles du « millón » et non celles du « maicillo » à cause de leur sensibilité au stockage.Les objectifs de l’amélioration génétique aux dires des agriculteurs s’orientent vers l’obtention d’un « maicillo »vrai de trois mois. Les variétés créoles de « millón » vont continuer à être cultivées car elles sont plusavantageuses face aux variétés améliorées et stratégiquement plus intéressantes en ce qui concerne leur date desemis ne rentrant pas en compétition avec celle du « maicillo ».MOTS CLES : Nicaragua, sorgho, sélection, participation paysanne.AXE DE RECHERCHE : II. INNOVATION SOCIALE ET TECHNIQUEII-1. Agronomie et élevageCote documentation CNEARC : 4° 14710- 91 -